Les films les plus attendus de 2020 selon takeshi29

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De retour de deux journées de prévisionnements, un petit point sur quelques films à venir...

Rarement vu film chinois si peu chinois dans sa forme que ce "Séjour dans les monts Fuchun", présenté à la dernière Semaine de la critique cannoise, et lorgnant du côté d’Edward Yang, Kore-eda période "Still Walking" ou Hou Hsiao-sien et ses œuvres de jeunesse. Chronique familiale sociologique belle et cruelle, universelle, le tout drapé dans une mise en scène somptueuse.

NB : On salive quand on voit apparaître à l'écran "Fin du premier volet"... En attendant l'éventualité d'une suite, courez voir les 150 premières minutes de cette saga le premier jour de 2020.

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"First Love" c’est du pur Takashi Miike, mais versant bonnes cuvées. Enragé, gore, excessif, drôle, violent, régressif, perché, too much, voici un polar #MeToo sauce japonaise qui permet à mon année de rat des salles obscures de démarrer sur les chapeaux de roue...

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C'est donc ça le nouveau phénomène sino-américain ? Si vous vous attendez à y retrouver toute la richesse et la complexité du cinéma asiatique, passez vite votre chemin, par contre si vous êtes clients des trucs bien consensuels formatés pour les Oscars, installez-vous confortablement vous allez vous régaler.

"L'Adieu" aborde des sujets passionnants et graves mais ne creuse rien. Quand on voit ce que le cinéma chinois nous livre en ce moment ("Le Lac aux oies sauvages", "Séjour dans les Monts Fuchun") celui-ci paraît low-cost dans sa volonté de faire du "mignon", du facile et d’embrasser le plus grand nombre. Inoffensif, et donc succès mondial assuré.

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Pour me consoler de l'expérience douloureuse de "L'Adieu" et vite me réconcilier avec le cinéma asiatique je me suis engouffré dans une salle, vide bien entendu, pour une expérience radicalement différente.

Avec "Nina Wu" le Taïwanais Midi Z signe un film tout sauf confortable, l'exact opposé du film-doudou. Jouant sur les interstices entre rêve et réalité, c’est du cinéma inclassable, complexe, perturbant, fascinant jusque dans ses failles, à l’image d’une mise en scène qui ose tout, même nous perdre.

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Si "Swallow", prix spécial du jury au dernier festival de Deauville, n’est probablement pas la claque que j’espérais, se cherchant un peu trop et louchant ostensiblement vers une esthétique froide actuellement très à la mode dans un certain cinéma indé US, il est assurément à voir, pour sa bizarrerie, pour sa charge contre les mâles qui voient leur femme comme le complément indispensable, mais encombrant quand elle pense, à leur réussite sociale, pour l’incroyable Haley Bennett, pour la mise en scène bluffante.

Mais aussi, et je dis ça car comme je le craignais j'étais seul dans la salle, pour que perdure ce cinéma inconfortable que nous offrent les coquins d'UFO Distribution...

La beauté de cette affiche américaine... https://m.media-amazon.com/images/M/MV5BYmUxYzAxMTgtNzhjNC00YjI1LTlmMTItOGU0ZmZjZmQ5NmVlXkEyXkFqcGdeQXVyODY3Nzc0OTk@._V1_SY1000_SX675_AL_.jpg

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Curieusement, alors que le tour de force technique (Ce "fameux" faux plan-séquence) est impressionnant, j’ai eu le sentiment d’assister à une succession de scènes, plus précisément de péripéties, qui avaient du mal à générer un véritable film, et donc de ma part une adhésion.

Mais malgré ces réserves je le recommande car si, au contraire de moi, vous n'êtes pas régulièrement éjectés du récit par le dispositif, l'expérience devrait être belle. Et je le reconnais, certains instants sont dantesques, en particulier lorsque le film flirte avec le cinéma fantastique, j'ai failli plusieurs fois me faire avaler, mais rien à faire j'étais la seconde d'après rattrapé par la sensation de me trouver face à un jeu vidéo.

Bref je suis un vieux c.., allez voir "1917" et venez me confirmer ce triste constat.

https://www.franceinter.fr/emissions/on-aura-tout-vu/on-aura-tout-vu-11-janvier-2020

https://www.franceinter.fr/emissions/popopop/popopop-14-janvier-2020

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Clairement mon gros coup de cœur parmi les nouveautés de ce mercredi *.

"La Llorona" est un très beau récit sur le devoir de mémoire, puissamment politique, historique, fantastique. Le travail de Jayro Bustamante sur les maux de son pays, le Guatemala, est décidément passionnant, et il a l’audace d’aller à chaque fois vers des contrées cinématographiques inconnues, faisant ici la preuve qu'on peut provoquer une jolie petite frayeur sans pour autant recourir à mille effets. Parfois une caméra inspirée suffit.

* Je devrai attendre la semaine du 5 février pour découvrir "Adoration" qui curieusement ne semble que très peu soutenu par les exploitants, d'où une distribution assez famélique.

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"Cuban Network" a des défauts évidents dans sa structure narrative (On a par exemple du mal à comprendre la motivation des personnages) mais j’ai tout simplement pris mon pied face à ce truc qui va à 100 à l’heure, porté par une distribution aux petits oignons.

Il faut être costaud pour me faire aimer un tel film, Assayas l’est définitivement. Rangé dans la catégorie "Réalisateurs intellos" il réussit ici l'exploit d'être aussi à l'aise dans le drame, ce film étant une belle description d'un sacrifice au nom de convictions, que dans le film d'action sévèrement burné. Et une chose qui sera probablement vue comme une lacune par beaucoup m'a particulièrement touché : oser au sein du récit étendre l'anecdotique au détriment de l'important.

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Le réal du prometteur "It Comes At Night" est de retour avec "Waves".

75 minutes aussi légères qu’un kouign-amann, bourrées de tics de mise en scène indés dont une caméra qui tournoie encore plus que chez Lelouch (J'ai failli rendre ledit kouign-amann un paquet de fois), une bande-son en mode playlist pour ados qui ne laisse pas un instant de répit aux oreilles du spectateur, le tout lorgnant très fort et maladroitement du côté de "Moonlight". Puis vient cette jolie dernière heure, douce, apaisée, où Trey Edward Shults pose enfin sa caméra.

Deux films pour le prix d’un...

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Les frères Safdie ont encore franchi une étape dans leur cinéma, toujours aussi électrique mais cette fois totalement délesté de leur réalisme mumblecore.

Si on m'avait dit qu'un jour ces deux-là mettraient "After Hours" et "Série noire pour une nuit blanche" dans un shaker, qu'ils saupoudreraient la mixture d'une dose de leur amour fou pour le New-York interlope et d'une larme de Soderbergh, avant de secouer le tout très très très fort afin d'accoucher d'un cocktail survitaminé, j'aurais eu du mal à le croire.

Cette descente aux enfers a le grain (de folie) de la sublime photo que seul un Darius Khondji sait offrir, la noirceur en boucle de Daniel Lopatin, et l’ambiguïté d'un rictus d'Adam Sandler, dont plus personne n'avait su capter le génie depuis Paul Thomas Anderson et son étourdissant "Punch-Drunk Love".

La place d'un tel film est en salle, sur un écran géant, avec un son titanesque. CQFD...

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En constatant les notes de plusieurs d’entre vous au sujet d’"Adoration", en qui je plaçais beaucoup d’espoir, je me dis que moi aussi j’aurais dû me droguer avant de me rendre à la séance.

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Anthony Chen signe avec "Wet Season" un joli petit film délicat, peut-être un peu trop petit, un peu trop délicat. L’Asie nous a tellement habitués aux bijoux inoubliables à la mise en scène démente qu’on est presque déçu face à une œuvre juste agréable à regarder.

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Le classicisme de ce "Dark Waters" est à la fois sa grande qualité mais aussi probablement sa limite. C’est beau de voir Todd Haynes rendre ainsi hommage avec modestie à la tradition US du film-enquête, mais c’est également un peu frustrant de le sentir sur la réserve en terme de mise en scène, domaine dans lequel il excelle d'habitude.

Mais malgré ces réserves je ne peux que conseiller cette machine de guerre parfaitement documentée, redoutablement efficace et palpitante.

En résumé c'est de la mécanique bien huilée, et en parlant de ça je vous laisse, je dois passer un petit coup de fil au service client de Tefal et de ceux qui clamaient « Si vous ne prenez pas une Sitram, vous risquez de prendre une gamelle ». Apparemment elle a été sévère pour un paquet de monde....

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Celui-ci aurait dû sortir le 1er avril et on n'est pas loin du poisson tant on peut se demander comment une réalisatrice aussi chevronnée qu'Anne Fontaine a pu se laisser aller à pondre un scénario boursouflé, confus, incohérent à ce point.

Je ne suis pas du genre à réclamer du réalisme à tout prix au cinéma, mais quand on prétend traiter du mal-être dans la police, des migrants, des femmes battues (Oui oui tout ça en 1h38), il vaut mieux éviter de pondre des situations si incongrues qu'elles en deviennent gênantes.

J'aurais pu être bien plus sévère avec ce film, mais si on oublie le récit (qui démarre plutôt bien) pour se concentrer sur les performances du trio Virginie Efira - Grégory Gadebois - Omar Sy, on peut se consoler, même si à force de ne pas être dirigés ils finissent par ne plus vraiment sembler jouer dans le même film.

N'est pas Akira Kurosawa qui veut (Là je n'en dis pas plus, ceux qui le verront devraient comprendre rapidement).

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Cette séance a agi sur moi comme des montagnes russes, en effet j'ai navigué entre fascination dès l'ouverture, perplexité ensuite face à une mise en image assez tape-à-l'œil (Je me méfie toujours des réalisateurs et directeurs photo qui usent et abusent des filtres), pour être plus tard et durant un long moment totalement attrapé par cette histoire forte et son traitement.

Malheureusement il a fallu que Jan Komasa ait envie de finir en faisant le malin. A croire que c'est une coutume en Europe de l'Est, un tel procédé un brin putassier ayant été utilisé il n'y a pas si longtemps en Ukraine avec "The Tribe" et en Roumanie avec "Pororoca". Désolé, mais pardonnez l'expression c'est le genre de trucs (Terme que j'emploie ici au sens littéral) qui me fait débander car je vois trop l'intention qui se cache derrière.

N'hésitez pas à aller voir ce représentant de la Pologne aux derniers Oscars, j'aimerais vraiment connaître votre avis sur ce dernier point.

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Après "Lara Jenkins" deuxième claque venue d’Allemagne cette année.

"Benni" est un film rude, glaçant, d’un réalisme à vous broyer le cœur et faire couler les larmes. Ce petit ange blond, accompagné de ses démons, arrive chez nous le 18 mars, et vous ne l’oublierez pas de sitôt.

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S’il a les limites du film-concept "Vivarium" est avant tout un objet assez fascinant, où la fable politique et philosophique a la forme d’un cauchemar, où un nuage a la forme d’un nuage, où la grâce d’Imogen Poots laisse la place au vertige d’un morceau d’XTC...

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En voici un qui a tout du truc qu'on peut adorer ou détester tant il est souvent à deux doigts de sombrer dans le ridicule, avec son maniérisme esthétique, sa sexualité too much qui pourrait sortir d'un film d'horreur pour ados boutonneux, la musique obsédante de Nicolas Jaar, ses dialogues d'une cruauté terrible qui parfois tournent à la logorrhée verbale.

Ema c'est Larraín et sa façon incroyable, comme dans "Jackie", de maîtriser l'espace, de s'en servir comme d'un acteur, c'est la bombe Mariana Di Girolamo, c'est du Almodóvar sous amphétamines, c'est Machiavel qui met le feu aux culottes en dansant...

NB : On peut malheureusement craindre une sortie directe en VAD, c'est déjà le cas dans d'autres pays, mais perso je ne rêve que d'une chose, le revoir sur un écran immense, avec des basses qui me déchirent les intestins et les tympans, et m'étriper avec mes compagnons de séance à la sortie de la salle. (Bisous @micktaylor78)

En tout cas très très hâte de savoir ce que vous en penserez...

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Crise conjugale et existentielle Version XY...

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Crise conjugale et existentielle Version XX...

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Pygmalion et Galatée, ou du ciné confiné...

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Avec son précédent film à tendance fantastique, "L'Homme qui venait de la mer", toujours pas sorti en France mais qui devrait enfin arriver sur nos écrans en juillet, Kôji Fukada avait poussé l'étrange, le nébuleux jusqu'à l'abscons et pour tout dire l'indéchiffrable.

Ici, bien que "L'Infirmière" soit annoncé comme un drame, ce qu'il est mais pas que, il va s'aventurer du côté du thriller, mais cette fois sans se perdre. Le spectateur devra par contre s'accrocher pour saisir la complexité de l'intrigue car la structure du scénario est complexe, mais surtout passionnante et vertigineuse, alliant le suspense à une réflexion sur le soupçon, la culpabilité et leurs conséquences intimes mais aussi sociales dévastatrices.

Le trouble est travaillé avec subtilité, la tension monte crescendo, chaque scène devient plus inquiétante et déstabilisante que la précédente.

"L'Infirmière" sortira le 5 août et vous êtes prévenus, c'est un film, porté de bout en bout par une grandiose Mariko Tsutsui, qui plaira davantage à ceux qui se posent des questions qu'à ceux qui désirent des réponses.

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Adieu les cons... et un peu la folie furieuse de Dupontel aussi (cf critique)

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Rien de bien nouveau sous le soleil coréen mais "Lucky Strike" est un thriller fun, efficace, amusant, délicieusement gore. Et ce qui ne gâche rien la mise en scène est inventive et le casting au top. L’antidépresseur parfait en ces temps de m...

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Le Ozon coquin-malin, ludique, celui que j’aime le plus, est enfin de retour. "Été 85" est un manifeste sur le “Faire cinéma”, sur l’art de l’invention, du romanesque, en mélangeant les genres, en nous ramenant 35 ans en arrière par l’artifice pur, l’arme ultime du créateur.

On peut prendre ce film à tous les degrés, au premier et pleurer en voyant Alexis danser sur une tombe comme Madame takeshi29, au quinzième et se marrer en se délectant de voir un François fun manipuler le spectateur, et ce dès le naufrage d'ouverture et son ciel d'orage qui signifient que rien dorénavant ne sera réel, comme votre serviteur.

"Été 85" est un grand film sur l'adolescence, sur la filmographie d'Ozon, sur "La Boum"...

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Rien n'effacera jamais les émotions vécues face au cinéma de Garrel, l'admiration que je porte à ses éternelles variations amoureuses, mais ici je ne peux qu'avouer ma déception, surtout après la claque que fut pour moi "L'Amant d'un jour".

J’ai de plus en plus le sentiment, à l'image d'un Hong Sang-soo, que le Philippe s’adresse à une niche, celle constituée de ses adeptes. Ce principe a beaucoup de charme, à base de clins d’œil, de références, de petits cailloux laissés sur le chemin de sa filmographie, même pour un film mineur, mais il est par définition excluant.

Et puis il y a le problème Logann Antuofermo, qui contrairement à Louise Chevillotte, désormais héroïne garellienne confirmée, Oulaya Amamra, qui s'en sort plus qu'honorablement, et André Wilms, grandiose en père aimant, a le charisme d'une moule. Je ne peux nier que ce choix de casting a une certaine cohérence, le personnage ne brillant pas (volontairement) par son épaisseur, mais ça m'a immédiatement bloqué, plus occupé à observer le jeu, disons approximatif pour être poli, du garçon, qu'à m'intéresser au sort de ce Luc.

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La douceur, la plage, le trouble, le soleil, l’impalpable, le plan-séquence, des mains qui se frôlent, le grand-angle, la peau, tout dans "Madre" conduit du thriller apparent au drame intime et pudique. Profond et d’une grande beauté formelle.

Rodrigo Sorogoyen s'est imposé très rapidement comme un réalisateur important, capable de travailler plusieurs genres et registres. Mon bémol cette fois est presque un compliment : quand on offre une première heure aussi grandiose, le reste ne peut presque qu'être un rien décevant.

Je m'en voudrais de ne pas mettre en avant la performance incroyable de Marta Nieto qui sait en l'espace d'un plan passer de l'incandescence à la fragilité. D'ailleurs le casting féminin est grand puisque la seconde madre de l'histoire est incarnée par ma chouchoute Anne Consigny.

NB : Que les allergiques à Damien Saez s'attendent à un traumatisme auditif !

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Avec "The King of Staten Island" Judd Apatow, tombé dans un relatif anonymat, revient en force et prouve qu’il est toujours le boss de la comédie US.

Sens du dialogue, des situations, faculté à rendre des antihéros à la base antipathiques attachants. C’est drôle, c’est tendre, c'est un pur régal régressif, mais pas que.

Et puis il y a l'étrangeté de Pete Davidson, et Marisa Tomei, pétillante comme au premier jour.

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Promis, quand je sors de l'institut psychiatrique je lis les synopsis...

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Ce n’est pas la dystopie forestière, sorte de mix déjà vu entre "La Route" et "Leave No Trace", qui m’a touché dans "Light of My Life", non, c’est la réflexion en profondeur, initiée par de longues scènes intimistes, sur la parentalité, la transmission, l’héritage...