Les meilleurs albums de 2014 selon Strangeman57

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On aurait pu prendre "Confections" comme une baisse d'inspiration, malgré le fait qu'il offrait quelques beaux passages, dont le fabuleux thème "Adieu", mais non! Sébastien Tellier est toujours aussi inspiré et nous offre ici son meilleur album depuis "Sexuality". ("My God is Blue" n'était pas mauvais mais comportait tout de même de nombreuses imperfections). Ici, la production de Zdar dans les studios de Jean-Michel Jarre fait des merveilles et embellit ces musiques à l'ambiance tropicale, sur le fil conducteur de l'enfance. Tellier n'hésite pas à étirer ses titres (14 minutes pour "Au revoir Orsinet"... un record?) pour prolonger la magie; si l'écoute du 1er extrait "Ma Calypso" vous avait un peu rebuté, n'hésitez pas, le morceau révèle toute sa splendeur dans cet ensemble cohérent. "L'Aventura" est une véritable invitation au voyage, à la rêverie et à la nostalgie, un délire de dépaysement à la Gainsbourg dans ses périodes "Reggae", un retour d'inspiration aux sources de la vie.

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Si l'on met de côté les artistes dont je reconnaissais déjà le talent, "Temples" est la première bonne découverte de l'année. Bon, faut dire qu'il est facile de m'avoir, il suffit de me proposer des hymnes à minimum accrocheur tout en tenant l'album avec un style spécifique pour que j'approuve. Ici, il s'agit d'une rencontre entre les Beach Boys et Tame Impala, de Polnareff et des Turtles,.... je ne vais pas vous faire la liste de tous les groupes pop psyché auxquels leur musique et leurs influences renvoient, on peut même les accuser de ne rien renouveler musicalement parlant; pour moi, peu importe, cette sauce fonctionnera toujours.
(De côté: Shelter Song, The Goldent Throne, Keep in the Dark, Mesmerise, Move with te Season, Colours to Life, Test of Time)

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pom pom est un véritable terrain de jeu de plus d'une heure pour un Ariel Pink que j'avais mal jugé sur un précédent album. Non, ce mec est vraiment très très bon. On sent qu'il pourrait te livrer des tubes par milliers mais non, il préfère te rendre le tout bien plus ambiteux, te couvrir ça sous du lo-fi, te foutre pleins de conneries (samples, excentricités ou autres) quitte à te foirer un morceau qui commençait bien... mais qui continue à être bon d'une toute nouvelle façon ; chaque titre a une tonne d'idée à l'intérieur que n'importe quel autre prendrait tout un album à développer. Les influences sont tellement diverses qu'on ne va en citer aucune, sinon, ce n'est plus du jeu. Si vous avez envie d'écouter la musique un peu autrement. L'album le plus fou/traque de l'année.

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Fini de jouer la salope pour les clips de MTV en bougeant son cul sur "Milkshake", Kelis a compris qu'avec son précédent album, produit par Guetta (avec quelques fulgurances néanmoins), elle s'enfonçait beaucoup trop dans la médiocrité. Avec "Food", Kelis se rachète une conduite et une image en retournant aux sources de sa musique et ses influences. Nous avons là un bel album de RN'B/Soul, revenant dans la course entre Solange Knowles et Janelle Monae, du peu que l'on apprécie sa voix au grain un peu spécial. Une production alléchée de Dave Sitek (TV on the Radio) comportant beaucoup de cuivres mais aussi différentes ambiances et rythmique tout du long, ça aide beaucoup. Un retour à la musique de la belle, tout simplement. D'ailleurs, il suffit de voir ses clips récent tout simplement, qui semblent dire "Stop! Maintenant j'arrête les conneries et je travaille totalement à ma véritable passion".

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Petite pépite qui aurait pu passer inaperçu, heureusement, Senscritique est là et me voilà devant un album où, contrairement à Daft Punk ou Pharell Williams, le funk est vraiment porté dans de nouvelles contrées. En effet, pour accompagner cette Soul, une électro minimaliste à la Darkside, qui, de par son côté aérien, nous fait danser et planer d'une toute nouvelle façon (le groupe ne s'est pas trompé en proposant principalement des clips chorégraphiés). Les voix peuvent agacer au fur de l'album mais elles sont employées ici comme un instrument, des effets de plus. Elles jouent sur le ton, le volume, pour subjuguer le côté atmosphère/expérimental de la musique tout en lui donnant le groove qu'il lui faut. Ce premier opus éponyme ne fait que 12 titres, et c'est tant mieux car beaucoup se ressemblent, que ça soit au niveau de l'instrumental ou du chant. Avec ce format court qui livre juste ce qu'il faut de tubes, on se retrouve devant un excellent premier album.
(De côté: "Accelerate", "Busy Earnin", "Time", "Lemonade Lake")

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A la fin des années 70, le groupe italien "Rondo Veneziano" apportait un brin de fraîcheur à la musique orchestrale en l'accompagnant de boite à rythmes et de synthés, se fondant alors dans le mouvement synthpop. "Lindsey Stirling", californienne, se porte comme héritière de ce groupe. Avec son violon, elle transcende l'électro moderne, redonnant même de la magie à la Dubstep, en perte de vitesse ces derniers temps. Bien sur, certaines prods peuvent paraître mainstream, mais la belle a également un talent pop, les mélodies sont belles et puissantes, ce qui chantée, auraient également pu donner de grands tubes. Mais non, le violon est un instrument mystique qui se suffit à lui-même et Lindsey prouve ici qu'elle en est une maîtresse incontestée et résolument moderne, et qu'un violon vaut mieux que deux tu l'auras (???). Je m'agenouille, un des album de mon année.
(Et je remarque pour une fois être en retard sur mes contacts qui l'apprécient déjà via sa page Facebook. Enfoirés! Vous pouviez pas la partager!)
(De côté: Faîtes votre choix!)

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Il était temps que je me mette à m'intéresser à cet artiste. Violoniste de formation, il est entre autre à l'origine (avec Arcade Fire) de la BO du récent chef d'oeuvre "Her". On retrouve effectivement sur cet album ce mélange de musique de film et d'électro, presque intimiste. Il nous gratifie même parfois de ses airs de violons mais sa manière de l'utiliser ressemble plus à du minimalisme à la Philip Glass qu'à du Rieu ou du Lindsey Sterling. "In Conflict" est donc un album de synthpop orchestral convaincant. Le minimalisme et l'instrumentation épurée permet à la voix quelconque du bonhomme de gagner en prestance et beauté, à l'aide de ritournelles simples mais contrôlées. On pourrait le rapprocher de Woodkid qui lui, utilise surtout l'orchestral pour gagner en puissance. Nous sommes ici dans un apaisement pré-futuriste.
(De côté: "I Am not Afraid", "In Conflict", "On a Path", "Song For Five and Six", "Chorale", "The Sky Behind The Flag", "The Riverbed", "Infernal Fantasy")

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J'ai commencé à découvrir "Timber Timbre" avec leur précédent album "Creep On Creepin' On", pas mauvais même si seulement le titre d'ouverture "Bad Ritual" m'avait réellement marqué. Sur ce nouvel opus, nous avons un lot de "Bad Ritual". Taylor Kirk, dont l'on compare souvent la voix à celle de Léonard Cohen, ce qui n'est pas rien, impose son chant grave et mystérieux sur la plupart des titres. Il a même des airs d'Elvis de synthèse sur "Run For Me". Entre une BO de David Lynch et de Morricone, une inquiétante étrangeté se dégage de l'ensemble, les expérimentations s’immisçant même dans la structure des morceaux, comme la fin tout à fait originale du titre éponyme "Hot Dreams". Ça flotte, ça erre, ça sonne déjà-entendu mais détourné, retourné, en faux, en mieux, ambiance quasi-mystique qui devrait ravir la plupart des mélomanes.
(De côté: "Beat The Drum Slowly", "Hot Dreams", "Bring Me Simple Men", "This Low Commotion", "Run From me")

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Outre le psyché Temples, je n'avais pas d'albums cultes de rock sorti en 2014. Et bien c'est maintenant chose faite : mélangez l'immédiateté brut de The Hives avec le génie de Black Lips et un peu de pop, de surf music, de psyché et paf... ça donne un peu près Twin Peaks. 16 titres mais très courts donc, qui ont ce qu'il faut d'attrayant et d'énergie punk. C'est dans le dosage qu'on fait parfois de bons albums et ce Wild Onion a tout l'air d'un bon album dis donc ! S'épuise peut-être un peu sur la fin, on ne peut pas produit de bons titres de 2 minutes à l'infini malheureusement...
(De côté : "I Found a New Way", "Mirror of Time", "Sloop Jay D", "Strange World", "Street Thing", "Telephone", "Flavor", "Hold On")

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Certains voient dans ce premier album réellement attendu sur la planète électro des comparaisons avec la musique de Daft Punk, de Kavinsky ou même de Guetta. Bien sûr, il y a quelques similitudes, mais pour retrouver les véritables influences de cet album, il faut remonter dans les années 70, dans les débuts de la French Touch. Les passages plus expérimentaux de l'album renvoie directement aux effets kitchs de Jarre par exemple, mais surtout à ce petit groupe "Space", qui proposaient également de petits voyages cosmiques, à deux doigts du psychédélisme. D'ailleurs, le même genre de post-disco se retrouve sur "It's Album Time", celui qui t'envoie un thème dans la gueule et en boucle, gagne en puissance tel un "The Chase" de Giorgio Moroder, lui aussi très présent dans les inspirations.
Ce style n'étant jamais réellement éteint, "It's Album Time" est dans la continuité direct; le moustachu nous proposant tout de même quelques morceaux tout à fait originaux, que ce soit "Svensk Sas" et ses relents de Samba ou la belle ballade électrique "Johnny and Mary" accompagné de Bryan Ferry au chant. L'intro nous laissait augurer le meilleur et c'est ce que nous avons : une prolongation de ce qui s'est fait de meilleur dans l'électro ces 40 dernières années sans avoir peur de plonger dans le rétro ou le kitsch.
(De côté: "Svensk Sas", "Johnny And Mary", "Swing Star Part 1", "Oh Joy", "Inspector Norse")

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Critiqué.

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Ah ben voilà! Je l'ai mon album rock band à voix girly de l'année! Le "Blood Red Shoes" n'était pas mal non plus vous me direz, mais là, je découvre seulement maintenant "The Raveonettes" avec ce "Pe'ahi". Une collection de dix morceaux, tous aussi attrayant les uns que les autres. De la violence, du psychédélisme, des petites notes de synthé ou de gratte un peu plus douces... Beaucoup de reverbs dans la voix de la chanteuse mais surtout, peut-être trop de saturation dans le mixage en général... Ce n'est pas la première fois que j'entends ça, déjà l'année dernière avec l'album des "Beaches"... Et pourtant, j'ai beau me questionner, j'adore quand même ces méthodes ! "She Beats" étant mon album rock band à voix girly de l'année dernière.

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Thomas Azier a clairement digéré ses influences synthpop 80's pour nous proposer sa propre vision du mouvement, plus moderne évidemment , dans sa manière de manier l'électro. Il a une fâcheuse tendance à mettre trop sa voix en avant, ce qui donne l'impression qu'il te crie dans les oreilles à chaque refrain, la reverb sur ses aigus n'aidant pas, mais c'est aussi ce qui fait son originalité et rajoute à la puissance des morceaux. Parfois, le néerlandais tombe un peu dans le kitsch (les a-ha-haaaa-ha sur certains refrains, certains passages au synthé) mais en grand fan du genre, je le soutiens, surtout qu'il cite aussi bien Alphaville que A-ha (enfin, ça c'est encore moi qui veut bien l'entendre). D'autres passages sont juste transcendants, l'usage de l'électro moderne fait parfois violence mais souvent mouche, il fait toujours bon de voir que certains artistes cherchent à entrevoir le futur par la musique. La deuxième partie de l'album semble malheureusement déjà s'essoufler...
(De côté: "Ghoscity", "Red Eyes", "Angelene", "How To Disappear", "Sirens of the Citylight")

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J'avoue, je me suis laissé avoir! Je comprends les fans qui regrettent l'époque où le groupe révolutionner le rock avec son "Myths of the near future", mais "Surfing The Void" était déjà plus reposé. Je comprends aussi que certaines parties chantées ressemblent à du sale boys-band des années 1990, et qu'à la même décennie, on n'aurait sûrement pas osé utiliser certains synthés, samples,, le groupe se pastichant par moments. Mais voilà, le style reste là, le groupe tente la transition entre Rock alternatif au Dance-Punk façon "Rapture". Ils ont quasi-rangé leur guitare mais arrivent parfois à atteindre la même énergie punk rien qu'aux sons de leurs synthés. Et leur style mélodique, leurs petits effets, restent les mêmes en dehors de tout ça et... ben je me suis laissé prendre après avoir été dépité sur ma première écoute... Encore désolé pour les garants du bon goût!
(Ça reste néanmoins leur moins bon album, qui devrait vite tomber dans le kitsch)
(De côté: "There is No Other Time", "Show Me a Miracle", "Out of the Dark", "Children of The Sun", "The Dreamers", "Love Frequency")

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Kiesza nous sert un hommage totalement réussi à la musique des années 90. Alors bien sur, beaucoup de Dance, on nous ressort les bass, les synthés, le beat qui ont fait la gloire de la décennie mais on passe aussi par des parties rappées, par du Rn'B style Fugees et de la pop à la Sined O'connor. Une entreprise d'imitation franchement réussi qui fait plaisir à entendre et qui vaut mieux que les éternels compils avec les mêmes morceaux que l'on connait tous.

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Je me plais à le répéter mais voilà la musique du futur de ces années qui arrivent. MIA l'a compris, Damon Albarn aussi. Ce mélange d'électro, de psyché avec la World Music qui commence peu à peu à être découvert par nous, occidentaux nourris au rock. Goat, c'est la rencontre de Crystal Castles avec Fools Gold, Tame Impala et Amadou et Mariam. Nous avons donc là un album assez original, qui le sera bientôt pu car le genre commence à se démocratiser du côté des indépendants. De ces riffs de guitares sous reverbs se croisent des airs bollywoodiens, africains et j'en passe. Les meilleurs passages viennent de la chanteuse, qui, chante sous saturation, ce qui donne une force à la voix presque tribale, comme si les occidentaux tentaient d'imiter les orientaux et de parvenir à la place à quelque chose de nouveau. Malheureusement, les pistes font surtout la part belle aux instrumentations, instrumentations auxquelles il manque un petit quelque chose, un remplissage de plus pour être tout à fait convaincant, surtout qu'elles se répètent beaucoup.
(De côté : "Goatchild", "Hide from the Sun", "Gathering of Ancient Tribes")

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Vous cherchiez un album de rock à écouter cette année. Ne cherchez plus. Blood Red Shoes est revenu avec leur plus abouti selon eux. Plus abouti? Ça pousse à réflexion, mais le niveau est effectivement plutôt élevé. En plus d'assuré quelque chose d'assez punk dans la rythmique, les riffs et l'orchestration, le duo vocal fait toujours autant de merveilles, je ne sais toujours pas lequel des deux je préfère. Puis ils ont leur façon de t'entraîner, sur les refrains, avec souvent un post-refrain qui pousse leurs délires encore plus loin. Le groupe régale encore, comme tous les 2 ans, avec ce 4ème opus, alors pourquoi se priver ?
(De côté: "Everything All At Once", "Grey Smoke", "Behind A Wall", "Speech Coma")

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Putain. 4ème album que je me tape de ce rappeur américain, toujours accompagné du même DJ derrière et bordel, qu'est-ce que je prends mon pied. Le flow de Slug est toujours aussi excellent, sans fioritures, se permettant quelques lignes de chants sans que ça sonne faux, sans effets derrière, et bordel, dommage que je ne pige pas 3/4 des paroles, ça sent néanmoins l'intelligence de plein oreille. Et les prods... ce mélange d'instrus réels et de boucles, ces moments jazzy, bluesy ou mélancolique que même Everlast envierait. Ce n'est pas mon favori, non, j'ai toujours un faible pour l'étonnante beauté de "The Family Sign", le précédent. Mais bon sang... ça me fait toujours chier d'en entendre moins parler que certains autres car Atmosphere est tellement au-dessus du lot.
(De côté: "Camera Thief", "The World Might", "Bitter", "Mrs Interpret", "Kanye West", "My Lady Got Two Men", "Flicker", "January On Lake Street", "Let Me Knwow")

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Gruff Rhys nous propose ici un album-concept, un voyage qui nous conte celui de John Evans, explorateur à la recherche d'une tribu amérindienne d'origine Galloise mais aussi un voyage dans la pop, à travers 13 titres différents mais qui restent cohérents par leur narration. "American Interior" s'ouvre sur le titre éponyme, sans doute le morceau pop qui me restera le plus cette année. Puis les pistes s'enchaînent, sans forcément égaler la première mais souvent, assez folles. Le chanteur / compositeur s'éclate et semble atteindre le même état d'esprit assez souvent du personnage qu'il raconte. Il va falloir que je m'intéresse de plus près à ce monsieur. En attendant, un très bon album !
(De côté: "American Interior", "100 Unread Messages", "The Wether (Or Not)" et "Iolo")

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En se défaisant de son groupe "The Walkmen", Hamilton nous produit un premier album solo de toute beauté, pratiquement supérieur à ce qu'il produisait avec son groupe auparavant. Bien sûr, il ne se débarrasse pas encore de toutes les traces de sa bande mais il s'accapare, améliore son côté pop-rock à sa propre manière, ce qui nous donne un single potable (Alexandra), des ballades plus intimistes ou profondes et de grands morceaux pop-folk, d'une qualité de production irréprochable.
(De côté : "5 AM", "The Silent Orchestra", "Alexandra", "11 O'Clock Friday", "I Don't Need Anyone", "The Smallest Splinter")

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A première écoute, "Towards" est un album de synthpop mou, inoffensif, entre "Alt-J" et "Everything Everything"... mais il pousse assez vite à la réécoute et s'avère finalement, bien plus riche qu'on le pense. Car voilà, c'est pernicieux, au fil des écoutes, j'ai du mal à me débarrasser de n'importe quel morceau. Il y a un côté classieux dans leur mélodie, qu'il faut apprendre à manier, qui se dégusterait comme un bon vin, qui prend goût sur des écoutes plus attentives. Et pour un premier album, on peut clairement parler d'une petite réussite, tout en douceur et volupté.
(De côté: "Daughters", "Belong", "Dormant", "Cargo Culte")

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Même s'il paraît que les lyrics ne sont pas tops, force est de constater que musicalement, Forest Hills Drive fait partie des rares albums de rap à faire le boulot en 2014. Instrus faits maisons, ambiance nostalgique (puisqu'abordant le thème de son enfance) et une prod à égalité avec le premier Kendrick Lamar. Et les bons morceaux s'enchaînent, le flow fait le boulot et J.Cole n'hésitant pas à pousser la chansonnette. Tout simplement un album de rap bien fait.
(De côté : "January 28th", "Wet Dreamz", "A Tale of 2 Citiez", "G.O.M.D", "No Role Modelz", "Hello", "Apparently")

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L'auto-proclamé génie doit être frustré. Il a passé cette dernière année, son temps, ses conférences, ses vidéos, à expliquer pourquoi les tubes pop qui passent à la radio marchent, en analysant les accords, les mélodies tout en rapprochant ça à une certaine universalité, comparant les thèmes au fil des époques. Mais outre ses géniales vulgarisations "Solo Piano", Gonzales n'aura toujours pas réussi à créer l'oeuvre pop parfaite, celle qui souhaite, celle vers quoi il tend depuis le début de sa carrière, celle qui le ferait grimper en haut des charts et traverserait les époques.
Ça ne sera donc pas non plus le cas de cet "Octave Minds". Malgré de très belles pièces musicales, l'album ne tient pas toutes les pistes sa magie pop. Boys Noise est plutôt effacé pour laisser faire le génie et on a donc de beaux morceaux, vraiment originales dans le paysage musicale, dans leurs compositions. On a aussi pas mal de références 80's, Moroder est souvent cité, tout cela abordé avec une certaine nostalgie. Et aussi quelques autres passages plus dansant où le DJ peut balancer ses gros kicks.
Mais non, tout comme "The Ivory Tower" qu'ils avaient également produit ensemble, "Octave Minds" n'est pas encore son album pop rêvé et ne devrait pas passer à postérité.
(De côté: "Initials KK", "Tap Dance", "Done Deal", "Simmetry Slice Part II")

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J'ai pu lire que cet album était leur suicide médiatique/commercial ; je n'ai pas l'impression que les médias aient jamais fait un jour la promo de Julian Casablancas, au mieux, la presse spécialisée faisait l'éloge des Strokes et à raison. De plus, les précédents albums du groupe ne faisaient plus l'unanimité difficile alors de dire qu'ils avaient une recette pour faire "commercial". Par contre, c'est sans doute l'album du suicide Pop de Casablancas. Alors, moi qui suis friand de tout ce qui est pop, j'aurais du détester ce Tyranny en compagnie d'un groupe de punk obscur du nom de The Voidz. Et bien non !
Il y a tout d'abord une violence punk qui ressort d'une bonne partie des titres, on sent Julian qui se libère, se laisse aller et ça, ça fait tout simplement du bien, les fans de toujours ont du retrouver ce que The Strokes avaient perdu de leurs débuts, un rock qui est ici développé à son paroxysme. Il y a également beaucoup d'expérimentations électriques, permises grâce à un mixage dégueu qui semble plonger la plupart des pistes dans le n'importe quoi. Enfin, Julian n'a rien perdu de son côté pop, il diffuse par-ci par là les quelques bonnes mélodies qu'il avait l'habitude de nous offrir dernièrement, tout ça enfoui dans un joyeux bordel.
Un album plutôt complet, plus proche du dernier Animal Collective que des influences punk prônés au départ.
(De côté: "Take Me In Your Army", "Human Sadness", "Where No Eagles Fly", "Johan Von Brox", "Dare I Care", "Nintendo Blood")

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Christine et son Ordinateur semble être la nouvelle artiste française à connaître, et à raison. Enfin... nouvelle. Je l'ai vu la première fois il y'a 3 ans, en première partie du groupe "Austra". Là, ces petites gimmicks à la Michael Jackson (un peu gênant par moment sur l'album) fonctionne parfaitement avec ses pas de dance, son humour, son excentricité scénique. (La demoiselle vient du théâtre au départ). Elle avait beau être seule sur scène, elle arrivait à transcender ses pistes pré-enregistrées sur logiciel. On retrouve un peu de cette folie sur cet album, mais surtout, une capacité de song-writing assez élevé. Christine semble avoir assimiler avec facilité toutes ses influences (de Mylène Farmer à Patricia Kaas en passant par Camille) pour nous sortir un bel hommage à la culture musicale française, dans laquelle elle a grandi, mais surtout un premier album réussi (qui s'essoufle malheureusement un peu dans sa deuxième partie). La France a toujours du talent.
(De côté: "iT","Christine", "Science-Fiction", "Paradis Perdu")

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On replonge une nouvelle fois dans la New Wave que j'adore, cette fois-ci gratinée d'une synthpop qui prend parfois des aspects de Dream Pop moderne dans ses arrangements. La voix n'a rien d'extraordinaire, elle fait penser à beaucoup de groupes indé modernes, de Vampire Weekend à Foals, mais en choeur, ils ont le mérite de donner parfois de très bons moments, les morceaux sont réussis niveau pop et on pourra garder pas mal de perles.
(De côté : "Steam Train Girl", "23 Floors Up", "Mainline", "Lady Low")

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CunninLynguists fait partie de ces groupes alternatifs d'Hih-Hop, à ranger à côté d'Atmosphere, et que je ne découvre que maintenant, avec cette mixtape propre, net et efficace. La façon de sampler est ici assez originale, présentant le morceau d'origine dans l'intro, pour ensuite, montrer comment il a été mixé; une méthode reproduite sur plusieurs morceaux, et avec justesse. Musicalement, c'est donc déjà très bon mais le reste; le flow, les lyrics, les feats s'enchaînent si facilement, et ce retour au source du rap fait toujours du bien quand on entend à la radio certaines merdes aseptisés. Un bon album de rap sans prétention et un nouveau trio à découvrir.
De côté: "Strange Universe", "In The City", "South California", "Drunk Dial", "Castles", "Kings", "Dying Breed", "Beyond The Sun", "Urotara Kaiju"

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Si le premier album était une réussite, celui-là ne fait que confirmer son talent, en proposant quelque chose de plus pêchu d'un point de vue musical, mêlant avec réussite ses influences avec sa voix soul et unique, laissant place à de beaux moments à la gratte électrique, ajoutant encore plus de saveur à l'univers onirique de la belle.
Ah Lana! La preuve même que la tristesse, la nostalgie, les blessures partagées peuvent laisser place à la splendeur même, à l'humanité, et que cet effort d'introspection dévoilée est l'essence même d'un artiste. Espérons que la célébrité ne la détruise pas encore plus qu'elle semble l'avoir été pour pouvoir profiter encore des belles ballades qu'elle a à nous offrir et de ces petites envolées vocales sous reverb.
(De côté: "Shades of Cool", "Brooklyn Baby", "Money Power Glory")

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Les frères mancuniens nous livre une nouvelle fournée de titres bien rocks, bien badass, so british que j'en perds my french. Certains les accuseront de rechercher le tube; mais qui tube dit gros travail sur l'aspect pop de leurs chansons et donc des mélodies; peut-on alors leur en vouloir? Quelques choeurs et riffs inspirés viennent compléter un très bon album qui malheureusement, a tendance à s'essouffler, surtout après "Love is A Lie", pièce maîtresse de ce quatrième opus.
(De côté: "Bad Bones", "Gotta Move on", "Ain't Nobody")