Les films qui ont changé votre vie selon Albiche

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Un des premiers films "adultes" que j'ai vus, le préféré de mon père qui me l'a montré quand j'avais 12-13 ans. C'est à ce film que je dois mon amour pour le cinéma et Tarantino. C'est le film que j'ai vu le plus de fois dans ma vie, et que je pourrais revoir des centaines de fois sans m'en lasser. Il a laissé une empreinte énorme sur moi.

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Mon film préféré de Scorsese, découvert à l'adolescence, et un des premiers films de mafia que j'ai vus. Depuis, j'ai vu quasiment tout ce qui se fait sur le sujet, tant ce film m'a fait aimer le genre des films de gangsters. Je recommande aussi le livre de Nicholas Pileggi dont est inspiré le film, une merveille qui se lit super vite et qui donne encore plus de détails croustillants que le film.

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Après Pulp Fiction, sûrement le deuxième film que j'ai vu le plus de fois dans ma vie. Un film très ambitieux, qui a marqué ma génération, à juste titre (il n'est pas le plus noté des années 2010 sur SC pour rien) et qui se rapproche le plus de la conception que j'ai du cinéma tel qu'il devrait plus souvent être quand il est doté d'un tel budget. Un blockbuster d'auteur qui mêle savamment divertissement nerveux et réflexion pour accoucher d'une oeuvre spectaculaire et étonnamment émouvante lorsqu'on se laisse prendre au jeu.

Probablement mon film préféré si je ne devais en garder qu'un seul.

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Un grand film de descente aux enfers, le film qui m'a mis le plus mal dans ma vie et dont les images ne sont jamais sorties de ma tête après le premier visionnage. Le genre de film dont on ne ressort pas indemne et qui laisse des traces. La définition de ce que devrait être le cinéma tout simplement.

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Les 8 films.

Un rêve de gosse de voir adaptée la saga littéraire qui m'a le plus marqué dans ma vie et qui m'a fait passer des nuits blanches à lire sous ma couette. C'était formidable de pouvoir mettre des images sur tout ce que je m'étais imaginé en lisant les livres, et je trouve que les films sont de très bonnes adaptations. J'ai des étoiles plein les yeux rien que d'en parler.

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J’ai bien fait de revoir ce film en blu-ray. La première fois, ça devait être vers 12 ans en qualité streaming tout pourrie et à l’époque je ne connaissais encore rien au cinéma. Tu m’étonnes que la lenteur du film m’avait dérangé et que je n’avais pas tout capté.

C’est dingue à quel point ce film n’a presque pas vieilli, même 51 ans après. De combien de films des années 60 peut-on dire ça aujourd’hui ? Kubrick est un perfectionniste, on le sait, un cinéaste formaliste avant tout très attaché à l’esthétique. Le fait qu’il ait été photographe avant de devenir réalisateur n’est pas étranger à cela. Cela donne donc un film où on prend une claque à chaque plan, c’est très alambiqué de dire ça, mais vraiment, la succession des images qui défilent sous nos yeux est d’une beauté rare : Pierre Berthomieu explique dans une conférence sur 2001 que le cinéaste apprécie la séparation très tranchée des couleurs dans ses plans, et cela marque vraiment l’esprit dans son odyssée spatiale avec notamment ce blanc très lumineux dans les scènes d’intérieur, ce rouge pétant dans le vaisseau, et ce noir profond dans l’espace. La symétrie si chère au cinéaste est également de mise, on a envie de mettre pause à tout moment pour pouvoir contempler un peu plus longuement chaque image, de véritables fonds d’écran mis à notre disposition.

Au-delà de la beauté formelle, le choix de la musique classique au détriment d’un score original rend le tout encore plus majestueux et les scènes dans l’espace d’un épique assez peu égalé dans les films de science-fiction, surtout que Kubrick n’hésite pas à contrebalancer cela avec de longs moments de silence absolument effrayants lors de la sortie des astronautes dans l’espace. La musique atonale est réservée quant à elle aux passages avec le monolithe, ce qui renforce la sensation d’inconnu et de mystère, cette technique étant reprise par de nombreux cinéastes par la suite.

Les thématiques abordées en font un film-somme qui retrace l’histoire de l’humanité, de ses tout débuts jusqu’au futur, en omettant le présent. La rébellion des robots contre l’Homme qui l’a créé est une thématique classique de la science-fiction, tout comme la découverte d’une vie extra-terrestre, mais c’est fou comme ce film pose la base aussi bien thématique que visuelle de beaucoup de films du genre qui vont lui succéder : on se dit souvent pendant notre visionnage, tiens là ça fait penser à Interstellar, à un autre moment, tiens là c’est Gravity, ou encore Alien et

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Une des seules sagas que je pourrais revoir tous les ans si j'avais le temps et peu d'autres films à découvrir. LA perfection.

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Je considère que c'est à partir du visionnage de ce film au cinéma que ma cinéphilie a vraiment pris une autre dimension. Avant cela, je voyais des films pour le plaisir comme tout le monde. Après cet électrochoc musical et cinématographique, j'ai voulu les analyser, les décortiquer et chercher à en savoir toujours davantage sur tout ce que je regardais.

Il y a vraiment un avant et un après La La Land dans ma vie : je vais beaucoup plus souvent au cinéma seul depuis ce film et je retourne voir les films qui me plaisent plusieurs fois, je suis beaucoup plus attentif aux bandes originales depuis ce film, je lis de la presse spécialisée depuis ce film, j'ai souvent des frissons et des larmes devant les grandes oeuvres depuis ce film, et j'ai paradoxalement diversifié les époques et les origines des films que je vois depuis La La Land (qui est pourtant un long-métrage contemporain américain) ...

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Ce n'est peut-être pas un chef-d'oeuvre (il y a évidemment des choses à redire sur le plan technique), mais c'est MON chef-d'oeuvre. Troisième visionnage et j'en ressors toujours autant bouleversé. Qu'importe les défauts j'ai envie de dire, pourvu qu'on ait l'émotion. Il y a des films qui vous touchent comme ça, qui apparaissent parfaits à vos yeux même s'ils ne le sont pas. Joker fait partie de ceux-là pour moi. Frissons et larmes étaient toujours de la partie alors que je commence à connaître chaque séquence par cœur. Les moments-clé et le climax fonctionnent toujours aussi bien chez moi.

Revisionnages il y aura, et réflexion approfondie, mais l'entrée dans mon top 10 n'est pas impossible un jour.

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Probablement le film incarnant la perfection dans ce top, et très vraisemblablement indélogeable. Incroyable d'avoir aussi bien vieilli. Le film est d'ailleurs sorti en 1968 comme 2001, L'odyssée de l'espace. Quelle année bénie pour le cinéma.
Lors de mon premier visionnage, j'avais mis 6, vous vous rendez compte de la bêtise ? Erreur de jeunesse ? Très certainement.
Le deuxième, avec des années de maturité et de cinéphilie supplémentaires derrière moi, a été une claque immense.
Le duel final entre l'homme à l'harmonica et Frank est à classer parmi les plus grandes scènes de l'histoire du cinéma, tout comme l'introduction en est l'une des plus belles ouvertures.
Des personnages inoubliables dont deux hommes au charisme légendaire et une femme forte sublime, une bande originale à tomber, un scénario qui se déploie jusqu'à atteindre des sommets dramatiques exceptionnels, une réalisation brillante et avant-gardiste dont une mise en scène en symbiose avec la musique et des gros plans sur des visages durs...
Et dire qu'avant je n'aimais pas les westerns. Mais ça c'était avant.
Merci à ma chérie de me l'avoir remontré. :)

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Pas mon préféré de Wong Kar-wai (l'honneur revient à In the mood for love) mais c'est après avoir vu ce film que j'ai décidé d'enchaîner sur la filmographie complète du réalisateur hong-kongais. Quelques semaines plus tard, j'avais bouclé l'oeuvre du cinéaste que je considère désormais comme l'un des plus majeurs de notre génération.
Donc merci encore Les Anges déchus, qui fut pourtant le troisième long-métrage de WKW que je visionnais, mais les deux précédents n'avaient pas servi de détonateur malheureusement.