Les jeux aux meilleures fins selon temet-nosce

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Mon frère m'a parlé d'un sentiment de paix trouvée lorsqu'il est arrivé à la fin d'Outer Wilds. Personnellement elle m'a davantage laissé sur un sentiment de mélancolie heureuse. Quoi qu'il en soit, peu importe comment on interprète le propos de cette fin, elle laisse sa marque. Je trouve qu'elle synthétise à la perfection l'intensité émotionnelle que représente l'expérience que l'on a vécu, entre aventure, douce mélancolie, résignation et poésie. L'image qu'elle laisse n'a pas cessée de rayonner dans mon esprit. Et ça a longtemps été la seule fin qui m'ait laissé en larmes.

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Car avoir joué à Lorelei and the Laser Eyes n'est pas seulement aller d'énigmes en énigmes au sein d'un hôtel à l'ambiance bizarre, c'est aussi s'imprégner d'un drame refoulé au travers des obsessions des protagonistes que l'on découvre progressivement lors de notre découverte, et surtout de notre compréhension, de ses secrets. Ainsi toute la séquence finale m'a fait l'effet d'une bombe intérieure qui ne demandait qu'à détonner depuis le début et qui se libère enfin en même temps que le mystère de l'Hôtel Letztes Jahr se dévoile dans toute sa dimension dramatique. Un moment à part dans ma vie de joueur, à l'image de la proposition plus qu'unique du jeu.

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Citer The Stanley Parable c'est forcément un peu tricher car le jeu comporte une tétra-chiée de fins différentes, et que forcément pas toutes ne sont du même niveau. Mais bon, parmi les 43 fins différentes possibles en comptant la version originale et Ultra Deluxe, il y en a beaucoup qui m'ont vraiment fait marrer. En vrac, la fin de l'art que je n'ai jamais atteinte car j'ai mieux à faire que d'appuyer sur le même bouton pendant littéralement 4 heures mais qui me fait halluciner par sa seule existence, la fin de l'ascenseur et la fin du placard à balais sont aussi géniales. J'en passe, mais mieux vaut le voir pour le croire.

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Choix classique mais ouais, la fin de Portal 2 est parfaite dans son absurdité qui me plie de rire à chaque fois. C'est totalement inattendu et en même temps juste logique et évident. Et là je ne parle que du combat final car ce qui s'en suit après mérite aussi qu'on le découvre par soi-même.

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À l'image de Celeste, figurant plus bas dans la liste, si la fin de Dark Souls m'a laissé tout chose c'est presque uniquement grâce à l'expérience qu'il m'a proposé, surtout que ma propre expérience Dark Souls a été de ce que j'ai compris drastiquement différente par rapport aux autres, et que ce jeu a été pendant longtemps pour moi un mur infranchissable. Donc finir symboliquement sur la Première Flamme et ENFIN pouvoir entendre la musique de fin et voir les crédits, ça a été un de ces moments de triomphe comme j'en n'ai vécu que bien peu.

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Pareil que pour The Stanley Parable mais avec 3 fins, toutes très différentes, au ton et aux enjeux très différents, qui me font toutes un effet très puissant. De plus je trouve la manière de nous amener vers ces différentes conclusions, en fonction de la moralité dont on aura fait preuve durant notre aventure, très bien sentie.

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Aventure unique en son genre, Journey est un jeu dont mon expérience aurait été bien moindre sans avoir été accompagné tout du long par une même autre personne quelque part à travers le monde. Ainsi, finir tous les deux unis symboliquement et littéralement au sommet, c'est une image très forte et très belle.

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Celeste, c'est un jeu vraiment spécial car tout l'impact de l'histoire passe uniquement par le fait que c'est un jeu vidéo difficile, et que le propos sur le dépassement de soi passe de sympa sans plus à vraiment beau et grand sur sa fin. Au final l'image de fin de Celeste est attendue, mais les épreuves par lesquelles nous sommes passés pour l'obtenir lui donnent toute sa splendeur. J'ai refait le jeu récemment, ça me fait toujours un petit quelque chose.

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Je sais que beaucoup sont sceptiques vis-à-vis de la fin de Limbo mais à titre personnel, sans relever du génie, je la trouve totalement dans le ton du jeu : glauque, cryptique et en même temps poétique. Un pur instant de grâce formelle que je place au-dessus de la fin de Inside qui, bien que réussie, n'a pas le même impact sur moi.

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Et enfin un jeu duquel je ne suis pas un irrévocable admirateur, mais qui a su laisser sa petite marque grâce à son immense audace narrative finale. Arriver à nous planquer aussi bien tout un sous-texte sur le libre-arbitre et les obsessions toxiques renfermées en chacun de nous, alors que l'habillage ne le laisse pas supposer un seul instant mais que l'histoire s'y prête finalement parfaitement bien, comme beaucoup j'y trouve sa part de génie. L'air de rien, ça m'a suffit à ne pas du tout regretter ma partie qui ne s'est pourtant pas passée dans l'enthousiasme le plus total une bonne part de son temps.