Les meilleures histoires de Captain America selon arnonaud

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Final magistral du premier arc de la part de Remender. Complètement désespéré, avec des ennemis qui maltraitent Captain America physiquement et moralement, une foule de moments hyper marquants et un dessin très puissant de la part de Romita Jr., toujours aussi bien colorisé par Dean White.

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Ne faite pas gaffe au "tome 2", cet album est en réalité un début d'histoire... Et quel début d'histoire mes amis ! Bim ! Dès le début ça démarre comme un patron et c'est tout bonnement excellent ! C'est pleins de rebondissements, les personnages sont biens écrits, c'est mature, ça fait des petites références à la continuité tout en étant en même temps ultra accessible pour les nouveaux lecteurs, et en faisant avancer l'univers de Captain America vers l'avant... Et en plus c'est vraiment super beau avec un Steve Epting au top niveau qui dessine des scènes d'action cinématographiques absolument magnifiques (et très bien colorisées par d'Armata)... C'est vraiment du tout bon et c'est très facile de tomber amoureux du personnage avec ça... Surtout que la dimension patriotique du personnage est aux abonnés absents !

- Point d'entrée -

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Un tome extrêmement réussi, poisseux, sombre, qui s'ouvre sur la mort de son héros titre. A partir de là, les excellents twists, plus ou moins torturés et osés, s'enchaînent, laissant les personnages secondaires (Sharon Carter, Bucky, Falcon mais aussi Black Widow qui se ramène en cours de tome et dans une certaine mesure Iron Man) accéder aux spotlights et devenir des héros malgré eux, pour certains très imparfaits, mais tous terriblement attachants et bien écrits. Et le fait d'avoir des anti-héros à la tête de la série la rend peut-être encore meilleure.

C'est noir, passionnant, avec une tonalité thriller encore plus prononcée, et des dessins toujours aussi beaux... Bref, ça se dévore, c'est du très haut niveau. Surtout que malgré les événements dramatiques de début de tome, la menace reste toujours la même, ce qui commence à donner vraiment un côté "grande fresque" à ce tome, ce qui est très agréable.

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Conclusion de toute l'histoire autour de Rage. Sam Wilson essaye de faire ce qu'il peut pour aider le jeune homme, mais même Captain America a des limites. Un arc court mais extrêmement réussi, qui offre une belle conclusion à la série de Nick Spencer (même si elle continue plus ou moins ensuite avec Secret Empire et un arc tie-in).

Et c'est plaisant de revoir un peu le délicieux Daniel Acuna sur quelques pages.

Annotation :

Très bon débuts du Captain America de Remender, hyper accessible et accrocheur, le héros est projeté dans une croisade très réussie dans un monde apocalyptique.

- Point d'entrée -

Annotation :

Suite du run de Captain America par Brubaker et c'est toujours très bien. Un peu moins de twists surprenants, d'émotion et de dessins de Steve Epting, mais ça reste quand même d'excellente tenue avec une écriture de haute volée, moderne et prenante, des personnages attachants et bien cernés, une intrigue riche... Et puis il y a d'excellentes scènes d'action et des dessins de bonne qualité (et notons la participation de Javier Pulido et Marcos Martin le temps d'un numéro).

Et il faut bien le dire que toutes les références aux Invaders qu'il y a dans ce tome m'ont fait plaisir, j'étais très content de revoir Jacqueline Falsworth, Union Jack, Master Man ou même Namor le temps de quelques pages.

Annotation :

Excellent arc de Sam Wilson par Nick Spencer. On y aborde tout un tas de thématiques intéressantes que ce soit la portée symbolique de Sam, les violences policières ou les réponses qui y sont apportées.

C'est vraiment très bien écrit, avec d'excellents dialogues, et en outre on a le retour d'un Daniel Acuna en pleine forme qui nous régale aux dessins de la majorité des épisodes. Et on a aussi le retour de quelques personnages cultes de la mythologie de Captain America, notamment Rage et surtout U.S. Agent qui est vraiment incroyable dans cette saga.

Annotation :

Ce n'est pas du Captain America, vu qu'on ne le voit pas dans cette mini-série, mais cette histoire est tellement liée au run de Remender sur le personnage que je ne peux pas ne pas l'évoquer ici. En outre, on y croise tout de même le Winter Soldier qui fait parti du supporting cast des aventures du héros.

Donc très bonne mini-série à la Remender. Des personnages très biens écrits qui affrontent leur vision du monde, un méchant inédit et charismatique, de bonnes scènes d'action, un rythme prenant et qui va crescendo, un scénario plein de rebondissements en tout genre. C'est vraiment très très bon surtout que Boschi fait un boulot impeccable sur la partie graphique, bien aidé par un coloriste dont j'ai oublié le nom.

- Histoire complète en un tome -

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Après la dimension Z, Remender écrit un arc de Captain America bien plus politique. Ici on se fout sur la gueule en débattant de son idéologie et de sa vision de l'Amérique. Et je trouve ça très bien fait. Ça rend vraiment les personnages passionnants à suivre, et on retrouve en plus la tonalité très sombre et pessimiste du scénariste qui sied vraiment bien à l'ensemble.
Graphiquement, Pacheco à moins de personnalité, à mon sens, que Romita Jr., mais ça n'en reste pas moins très efficace, surtout qu'on a toujours l'ambiance très particulière des couleurs de Dean White.

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Falcon fait ses débuts sous le masque de Captain America suite aux événements survenus dans le run de Remender sur Steve Rogers. Et ses débuts sont très sympathiques. Bonne caractérisation du personnage, on saisit bien d'où il vient, ses idéaux, ses différences avec son mentor. On a le droit aussi aux magnifiques dessins de Stuart Immonen et à la colorisation toujours très agréable de Marte Gracia. Et en outre on a toute une galerie d'ennemis à l'ancienne et de situations farfelues, même si l'abondance de combat les uns à la suite des autres en mode jeu de baston rend parfois cet arc un brin redondant.

Mais ça reste une très bonne histoire, riche en rebondissements comme sait les faire Remender, et donc, comme je l'ai dit, qui est en outre très bien illustrée.

- Histoire complète en un tome -

Annotation :

Nick Spencer reprend en main la destinée de Sam Wilson sous le costume de Captain America et il s'en sort très bien. Le scénariste a l'intelligence de le mettre en scène dans des intrigues moins SF, plus ancrées dans la réalité des USA, dans l'actualité (les problèmes aux frontières, les entreprises crapuleuses entre autres thèmes abordés) et avec pas mal d'humour et de personnages de seconde zone.

Ceux qui veulent un gros récit épique ne seront pas forcément servis, mais ceux qui veulent une histoire fun, qui traite de manière intéressante des thématiques actuelles avec des personnages biens écrits et attachants et qui utilise bien la mythologie du héros, seront ravis. C'est vraiment bien foutu, surtout que les dessinateurs (malheureusement trop nombreux) sont plutôt bons dans l'ensemble, que ce soit un Daniel Acuna très en forme, Paul Renaud ou encore Joe Bennett.

- Point d'entrée -

Annotation :

Après un premier tome miné par un tie-in absolument raté avec Civil War II, la série Steve Rogers reprend de sacrés couleurs avec ce deuxième tome qui est une franche réussite. Nick Spencer lance des intrigues ambitieuses, on a envie d'en savoir plus, et il y a toujours des parallèles malins avec l'actualité américaine et mondiale de l'époque. En outre, Spencer a pas mal de twists en réserve et surprend régulièrement le lecteur en allant dans des directions inattendues mais en retombant toujours sur ses pattes.

Au dessins, c'est assez inégal, selon que ce soit Saiz ou Pina qui illustrent les épisodes.

Annotation :

Dernier arc de Remender sur la série Captain America de 2013. Comme d'habitude, c'est très agréable à lire, très prenant, même si c'est pas un arc au sommet comme certaines histoires de Remender chez Marvel on pu l'être par le passé. Mais c'est très solide. Il y a une excellente gestion des personnages, avec tout ce petit monde qui évolue tranquillement, et la transition vers All-New Captain America se fait vraiment avec naturel. En plus les dessins de Pacheco sont pas mals et les couleurs apocalyptiques de Dean White donnent toujours une atmosphère toute particulière au titre.

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Aboutissement du run de Nick Spencer sur Captain America, Secret Empire est un event très ambitieux et plutôt réussi. On sent que le scénariste à bien étudié les events brillants de Hickman (Infinity et Secret Wars) et on retrouve par moment une atmosphère assez similaire et tout aussi jouissive. Le côté impertinent de Spencer permet aussi quelques grands moments comme ce face à face entre les héros et Ultron le temps d'un épisode.

Mais comme souvent avec ce genre de récits, ça se perd un peu en cours de route, Spencer étant plus un scénariste fan de dialogues que de scènes d'action ça manque parfois un peu de rythme, et le final n'arrive pas à être aussi grandiose qu'il le voudrait.

Mais ça reste plaisant, pleins de bonnes idées, et ça a beau être illustré par 12000 personnes aux styles très différents, ils sont tous très doués.

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Suite du run de Remender sur Cap, et c'est toujours très agréable à lire et bien pensé. J'aime beaucoup son Steve Rogers totalement perdu depuis qu'il est allé dans la dimension Z. Il y a aussi beaucoup de bonnes idées avec Gungnir où le Dr.Cérébulles (oui, c'est son nom VF). Le seul soucis, c'est que le Iron Nail n'arrive pas à devenir un ennemi très charismatique (notamment dans sa forme finale qui ressemble à un costume de méchant de sentai...), et il a tendance à un peu répéter la même chose encore et toujours.

Mais bon, ça reste une histoire pleine d'action, de retournements de situations, avec un bon gros final et des dessins globalement réussis de Nic Klein. Et le travail sur les personnages, à part pour l'Iron Nail donc, reste très bien.

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Mini-série qui nous parle de la vie de Jeff Mace, aussi connu comme étant le vigilante Patriot, un gars qui est ensuite devenu le 3e Captain America après-guerre, après avoir retrouvé le 2e Captain America mort durant un affrontement avec un super-vilain. Ce 2e Cap qui s'était mis à remplacer Steve Rogers au moment où celui-ci est tombé dans la flotte et s'est congelé à la fin du conflit mondial.

Ces histoires de Captain America de remplacement n'ont jamais été très développées (à part le Cap des 50's), donc c'est intéressant d'en savoir plus sur Mace. Sa carrière n'est pas remplie d’événements rocambolesques, mais c'est intéressant de voir un Cap qui est un simple humain sans pouvoirs, qui n'est pas le plus stratège, ni le meilleur communiquant ou le plus doué; mais simplement un patriote dévoué (sans être un nationaliste conservateur non plus).

Ça donne un récit d'époque à échelle humaine vraiment très agréable à lire, surtout que c'est magnifiquement illustré par Mitch Breitweiser, qui bénéficie des couleurs sublimes d'Elisabeth Breitweiser. C'est très beau et un peu dans la lignée graphique de ce que la série Captain America de Brubaker pouvait offrir.

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Un arc qui s'articule autour d'un concept plutôt bien pensé. On obtient une histoire assez différente de d'habitude où la capacité de Spencer de passer d'un ton sérieux à un ton plus détendu est vraiment appropriée.

Ce qui est bien c'est que côté fan-service on a le droit à un beau team-up entre Bucky, Sam et Steve, et à tout un tas de vilains cultes. Certaines séquences font presque penser à du Avengers : Under Siege et c'est forcément une bonne chose.

En outre c'est un arc qui pose pas mal de nouveaux statuts quo très intéressants pour la suite. Rien que pour ça il vaut le coup d'oeil.

Le principal reproche que je ferais à cet arc, c'est les parties dessinées par Unzueta, vraiment pas au niveau. Mais les parties par Renaud, Saiz et Acuna sont très biens.

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Pas une histoire de Cap à proprement parlé, mais un morceau du run de Remender sur le héros, qui s'intéresse spécifiquement au personnage de Ian Rogers, fils adoptif de Steve.

Le jeune homme, opérant sous le nom de Nomad, se retrouve coincé dans un monde où l'HYDRA domine l'Amérique et New-York et doit essayé de s'en sortir. Il y a pleins de choses sympa, c'est un bon développement du perso, les scènes d'actions sont réussies, mais ce n'est pas ce que le scénariste à fait de plus marquant.

Roland Boschi est, quant à lui, assez inégal sur la partie graphique et fait parfois des choses assez bizarres et pas toujours très jolies.

- Histoire complète en un tome -

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Je l'ai lu sans connaître la réputation désastreuse de Chuck Austen aux USA (si vous voulez, pour résumer, c'est un scénariste qui semble n'avoir eu QUE des idées de merde).

Cette histoire est très étrange et propose une ou deux retcons étonnantes de l'univers de Captain America, mais ça reste plutôt sympathique, surtout que c'est illustré par ce dieu vivant de Jae Lee.

- Histoire complète en un tome -

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A mesure que l'on approche de Secret Empire, le gros event 2017 qui sert de conclusion à la saga de "Captain Hydra", la série s'accélère. D'un côté, c'est bien parce que les choses se mettent en place avec parfois des perspectives réjouissantes, de l'autre le rythme de production rapide empêche la série d'atteindre son plein potentiel : beaucoup trop de dessinateurs différents participent à la fête, c'est pas assez soigné, ça manque d'impact, rien n'est réellement beau. Et c'est pareil dans l'écriture, on manque également de grands moments.

Donc c'est sympathique, surtout si on a aimé le tome précédent, mais en même temps ça ressemble plus à une fuite en avant qu'à une montée en puissance.

Annotation :

Le premier numéro commence de manière classique, avec une nouvelle HYDRA inspirée des méthodes de Daesh plutôt intéressante et une bonne écriture de Cap et son supporting cast.

Et puis il y a le fameux twist de fin d'épisode.
C'est surprenant. Mais pourquoi pas, surtout que les explications arrivent vite. Mais ça entraîne une écriture de Cap un peu trop monolithique.

Et là arrive les épisodes tie-ins à Civil War II et c'est la catastrophe. C'est beaucoup moins bien dessiné, les liens avec l'event sont forcés et caricaturaux, et surtout ça ne raconte plus rien d'intéressant. Du coup un début très mitigé pour cette nouvelle série Steve Rogers.

- Point d'entrée -

Annotation :

Petit arc de transition dans le run de Nick Spencer sur Sam Wilson, qui prépare la situation de l'arc suivant et qui permet en même temps de s'intéresser aux différents seconds rôles de la série, que ce soit Steve Rogers, D-Man, Misty Knight, le nouveau Falcon ou encore Rage.

C'est assez inégal selon les numéros, rarement très intéressant et rarement très beau (en fait les numéros où c'est Paul Renaud ça va, ceux où c'est Unzueta, on pleure). Bref, un coup de mou pour la série.

Annotation :

Une histoire annecdotique de Captain America, qui a pour seul intérêt d'être illustrée par Chris Bachalo.

- Histoire complète en un tome -

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En parallèle de Secret Empire, Nick Spencer devait continuer d'écrire ces deux séries Captain America. Et là où habituellement les tie-ins d'events écrits par les auteurs desdits events sont souvent des récits pertinents, ici ce n'est pas du tout le cas. C'est des récits anecdotiques, superflus et de remplissages qui n'apportent pas grand chose et dont on ne retiendra que quelques vannes réussies dans les épisodes de Sam Wilson.

Annotation :

Comme "Mère Patrie", ce récit est vraiment très ancré dans l'Amérique post 11-09.

On y retrouve la tonalité espionnage, le décor cubain, on y parle aussi de Guantánamo. Et bien sur, on retrouve tous ces thèmes du doute envers le gouvernement américain, de la perte de repères, des symboles déchus, du changement de valeur (liberté contre sécurité)... Et ça pourrait être sympa si ça n'était pas raconté de manière aussi compliqué. On change de temporalité tout le temps, les infos arrivent au compte-goutte... On passe son temps à essayer de résoudre le puzzle du scénario dans sa tête et c'est épuisant.

Surtout qu'en plus, on est pas mal dérangés par les dessins dégueulasses de Bart Sears et son étrange obsession de foutre des Captain America géants sur le côté des pages juste pour la déco.

- Point d'entrée -

Annotation :

De l'ambition scénaristique, avec une confrontation finale entre Captain America et l'organistation Hydra. à travers le temps, mais ce n'est ni super bien écrit, ni super bien dessiné (c'est même assez laid).

- Histoire complète en un tome -