Les meilleures introductions de jeux vidéo selon Leon9000

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J'éprouve un étrange mélange d'affection et de dédain pour ce jeu qui m'aura dégouté pendant longtemps du RPG Japonais. Pourtant je n'oublierais jamais la prouesse visuelle de ces cinématiques qui étaient ma meilleure motivation pour poursuivre l'aventure.

La direction artistique, la qualité technique, la mise en scène, la bande sonore, tout concordait pour rendre ces cinématiques définitivement cultes.

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Comment imposer au joueur la cohérence de son récit linéaire et la cruauté de son univers déshumanisé dès l'introduction. Encore aujourd'hui la seule introduction ayant réussi à autant m'émouvoir dés ses premiers instants.

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On peut considérer la récupération de l'Ocarina du Temps comme une introduction complète au jeu, extrêmement déstabilisante par son ambiance angoissante, son stress immédiat de devoir récupérer l’instrument avant la chute de la Lune et la merveilleuse interaction avec les habitants de Bourg Clocher.

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Le monologue d'Andrew Ryan restera à jamais gravé dans mon esprit.

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Il ne s'agit pas de l'introduction à proprement parler du jeu (efficace mais conventionnelle) mais de l'extraordinaire Opening qui introduisait chaque partie de ce formidable jeu sur la Gamecube. Etant donné la longueur surréaliste à l'époque du récit, cet opening en animation était une sorte de teasing pour le joueur de tous les personnages qu'il allait être amené à côtoyer durant son aventure.

Le choix de l'animation pour dépeindre cette introduction tombait de surcroît à point nommé, à une époque où l'animation japonaise commençait à envahir à nouveau les postes de télévision, créant une affinité immédiate avec cette patte visuelle.

Et puis, il y avait évidemment la musique. Le sempiternel débat auprès des fans de Tales Of entre la version orchestrale dont avait bénéficié la version occidentale de ce jeu ou la version J Pop qui accompagnait l'opening Japonais. Et si cette dernière est assez logique avec l'ambiance du titre, étant donné l'héritage assumé des Animes sur cette série de RPG, ma préférence éternelle sera pour la version orchestrale qui conférait à ces images une tonalité beaucoup plus épique et qui paradoxalement se trouve à de nombreuses reprises plus adaptée à la tonalité des images et au montage de l'opening que la chanson japonaise.

A tel point que ce fut une vraie déception de ne pas pouvoir choisir l'opening avec sa version orchestrale dans le Remaster Chronicles qui sortit par la suite sur PS3. Dans tous les cas, réentendre cet opening en version orchestrale provoquera toujours une sincère vague de nostalgie dans mon cœur de joueur.

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Une heure de FPS sans un seul coup de feu. Uniquement de la contemplation pour s'immerger dans cet incroyable univers.

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Truth
Is elusive, it's nowhere to be found
Yeah, the truth can never be written down
It's not in any magazine
You can't see it on your TV screen
Truth
Is evasive though you might have the facts
Got it straight, you think but then it all cracks
Wide open, you can search the world far and wide
The only truth that you can ever find
Is
In another
A soul that's got the same burning need
To find out what's 'neath the cover-up
The one can't be without the true other
So let's get together, see what we can uncover
One
That defines your world
Gives you truth and life
One
That excels
Special enough to guide your way through
The shadow world


https://www.youtube.com/watch?v=7H5pYCw4ET4

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Une audacieuse introduction très poignante pour les joueurs du premier opus, un bon justificatif narratif pour repartir sur de nouvelles bases interactives (pratique pour les nouveaux arrivants) mais aussi une introduction un peu amère sur le plan symbolique où Bioware détruit littéralement une partie de l'héritage du Mass Effect originel, comme tout le reste du jeu le confirmera par la suite.

J'ai quand même toujours regretté que cette introduction soit si expéditive, j'aurais apprécié pouvoir passer juste quelques instants à me familiariser avec le Normandy avant de lui dire adieu ou même taper un peu la causette avec ce pauvre Pressly. En l'état actuel des choses, seule la romance du premier opus fait vraiment un lien concret avec cette introduction. Mais ça reste malgré tout une belle introduction.

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Meilleur combat de tout le jeu et une mise en scène si impressionnante qu'elle force encore le respect, plus d'une décennie plus tard.

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Les flammes et la voix de David Bowie.

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Ou comment mettre fin d'entrée de jeu aux illusions de l'innocence et forcer le joueur à aller de l'avant.

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Le théâtre et le formidable sentiment d'émerveillement qu'il parvient à véhiculer.

Annotation :

Une mise en scène au rendu cinématographique du plus bel effet pour l'époque et qui promet une histoire Shakespearienne que la structure très Donjon RPG du titre viendra malheureusement malmener.

Annotation :

Cette musique, purée!

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Cette musique, purée! :p