Les meilleures mini-séries selon limma

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Quel plaisir de voir Niecy Nash qui excelle de bout en bout et que l'on avait tant appréciée dans "Getting on", même si Laurie Metcalf lui volait la vedette.
Ryan Murphy toujours égal à lui-même pousse encore le curseur à nous perdre dans une histoire alambiquée, une sorte de satire bien méchante ou l'humain en prend pour son grade. Entre thriller et surréalisme, aux thèmes actuels, il faudra suivre et se laisser mener par le délire, même si à mi parcours, l'ensemble se fait brouillon à l'excès. Une bonne surprise après les faiblesses de quelques saisons de American Horror Stories. On espère en tout cas, y retrouver Micaela Diamond, pour la découverte.

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Si l'on excepte K.Viard toujours à l'aise et S.Arlaud par à-coup, un sujet vu par les dessous des cartes, une mise en scène suffisamment rythmée et quelques dialogues bien sentis, l'ensemble reste pourtant peu prenant à plaire au plus grand nombre, avec toutes ces ficelles, situations accessoires et aux personnages bien peu fouillés qui échoue à renouveler le genre et se pose plutôt comme un téléfilm. Pour un final qui tombe comme un cheveu sur le drone.

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Une série plaisante, un rythme relativement soutenu, quelques belles trouvailles de mise en scène, une belle photo, tous les acteurs mais surtout S. Sarandon et J.Lange assurent et jouent de leurs expressions et à elles seules le show mérite d'être vu. Seul bémol la redondance mais quelques bonnes idées de "féminisme" par quelques dialogues trop rares et à l'inverse trop d'importance donnée à l'image et à leur égocentrisme.
Un dernier épisode plus sombre qui clôt ces destinées de femmes fortes.

saison 2 Encore une fois une mise en scène très esthétique, aux dialogues bien sentis mais gros bémol sur le sujet et le peu d'intérêt pour ces personnages féminins. Un étalage d'un petit monde autocentré sans un vrai portrait de l'écrivain.

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Malgré quelques moments de flottements, une mise en scène égale à ce que Ryan Murphy propose généralement avec ce que l'on peut aimer ou pas d'insistance sur des sujets qui n'en demandent pas tant. Evan Peters excellent acteur encore.

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Trop ennuyeuse après Dahmer et surtout une sorte de glamour exacerbé qui peut confirmer ce que Ryan Murphy rate parfois dans ses séries au détriment du sujet déjà malaisant.

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On peut regretter d'emblée le jeu approximatif de Kyôko Koizumi où son personnage perd sur la fin sa crédibilité et le peu de développement du meurtrier qui peine à convaincre. Et si l'on excepte le matériau de base du scénario par la mise en cause dès le départ de 4 petites filles innocentes par une mère dévastée mais revancharde, des histoires tirés par les cheveux, des fins de chapitres décevants pour appuyer le propos de la dette ou des situations d'émancipation poussive ramenées à la seule sexualité bien malheureusement, reste une ambiance particulière pour traiter du traumatisme et de la place des femmes.

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saison 1. Les multiples ellipses perturbent et sont parfois trop nombreuses, mais elles ont le mérite de concentrer sur une saison ce que certains auraient fait en trois. Des défauts sur l'évolution des personnages et l'effet miroir trop flagrant des femmes/reines, ou encore un rapport trop visible avec les personnages presque à l'identique de la série mère, mais on retrouve le plaisir du fantastique, des décors et de cette ambiance délétère et guerrière. Un regret pour les dragons dont on en attendait plus de présence et d'action et une frustration pour le personnage de Daemon qui au fil du temps n'est plus que le fantôme de lui-même. Le final de cette première saison frustrera aussi. Saison 2 décevant hormis que les dragons sont plus présents et qu'Emma D'Arcy est parfaitement trouvée pour le rôle. Le final de cette saison 2 est franchement décevante avec seulement 8 épisodes.

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la série vaut en particulier pour le talent de ses deux acteurs, absolument parfaits. Taron Egerton a en effet le sourire qui tue tout en montrant une belle palette d'expression et Paul Walter Hauser est impressionnant pour marquer une personnalité monstrueuse naviguant entre la douceur inquiétante et le déni de ses actes. Sepideh Moafi assure en enquêtrice qui ne s'en laisse pas compter, sans oublier le plaisir de retrouver Greg Kinnear et Ray Liotta. Alors dommage que ce ne soit que 6 épisodes où l'on sent une précipitation à vouloir tout dire et où on pourra, en passant, rester perplexe de certaines situations où ne pas bien les comprendre. De Dennis Lahane on aurait pu s'attendre à un récit plus trompeur, mais aucun rebondissement ne vient secouer l'ensemble. Dommage.

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On regarde jusqu'à la fin pour vraiment se faire une idée mais dès le premier épisode Gyllenhaal et Negga sont relativement mauvais. Même Sarsgaard reste du domaine du cliché excessif et seul Bill Camp tire son épingle du jeu. Sur la trame du film de 1990 le thème de la famille pour le cahier des charges US poussé à l'extrême, quitte à en faire une morale finale qui laissera perplexe. Le reste du temps des flashbacks et des plans de caméra fixés sur les visages d'une longueur et d'une platitude extrême pimentés d'un relent de patriarcat où l'épouse s'excusera et se justifiera d'avoir juste embrassé un autre homme alors que son mari aura eu une liaison passionnelle des plus normales. Le procès et les tirades associées, enfoncent le clou.

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Un sujet d'actualité où la vulnérabilité sera ici celle d'un homme déjà victime d'abus et harcelé par une femme perdue dans ses fantasmes. Richard Gadd à la fois sensible et influençable, au visage expressif ravagé ou lumineux flotte tout du long sans savoir où aller et retranscrit parfaitement le traumatisme. Jessica Gunning tout autant parfaite dans son jeu révèle les ravages de la solitude et du rejet par son physique imposant, au caractère sans filtre et à l'aveuglement dangereux. Nombreuses scènes sont particulièrement malaisantes dans le parcours de vie et le final boucle la boucle. Mais si Nava Mau (parfaite encore) pointe le rejet lié au genre et si un passif d'un père permet de remettre une couche sur la prédation sexuelle, ils peuvent alourdir la dénonciation.

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Un Jeff Daniels en perte de vitesse. naviguant à vue et une traque bancaire que l'on attendait plus fournie, au profit de personnages à l'identique, à la recherche de profit ou de reconnaissance. S'ajoutent des sous-intrigues sans grand intérêt et quelques moments d'humour qui tombent à plat. On y place la violence faite aux femmes pour rester dans l'actualité mais les sujets mis bout à bout nous interroge sans bien comprendre où la série veut en venir.

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Un final expédié, des situations aux raccourcis trop faciles, pour une intrigue un peu poussive dans son déroulé et sa dénonciation des hautes sphères. Des personnages pas tous réussis, notamment pour N.Harzoune en décalage complet pour un rôle féminin bien peu valorisé. Arditi qui dérive au fil des épisodes, Gringe qui n'a pas assez de place, mais N.Duvauchelle est à sa place, l.Stocker toujours aussi parfait et R.Quénard pour un rôle inattendu qui capte la rétine.

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Une revisite du genre masculin à coups de castagnes et d'une grande dose de chance à s'en sortir, mais laissant tous les autres personnages sur le carreau au profit d'un personnage principal dont la seule jeunesse manque de crédibilité. Si la mise en scène relève le niveau de certaines séries françaises, si le début nous intrigue et même l'aspect improbable faire sourire, le reste tombe comme un soufflet.

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Sous couvert d'hommage aux films noirs et d'un lien semble-t-il avec le personnage d H. Bogart, il n'existe pourtant aucune intrigue viable, dont on ne saura jamais le fin mot de l'histoire, ni d'acteurs présents passant les uns après les autres dans des caractérisations inexistantes ne visant qu'à mettre en valeur un Mister Spade sans consistance.
On regrette tant le Clive Owen de the Knick.

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Quel plaisir de voir les habitants des mers se venger contre les humains..
Si ce n'est une belle image de baleines endormies hormis cela une sorte de fiction sur un monstre marin qui nous renvoie à notre propre image, pour une résolution où tout est bien qui finit bien franchement décevante. Il faudra certainement lire le livre car cette fiction malheureusement ne creuse rien, oublie ses personnages, agrémente d'amourettes sans intérêt, filme les visages au lieu de ce qu'il se passe ailleurs, passe d'une catastrophe à une autre sans marquer le chaos et les conséquences avec des personnages centraux tout aussi peu approfondis et des animaux marins qui ne font que passer.

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S'il n'y avait Vincent Lindon, à la sobriété de jeu pour cet enquêteur pugnace et un montage façon enquête décomposée assez prenante, restent que, les scènes redondantes et intimes pour des personnages imbuvables que l'on nous sert inlassablement pour justifier de la fiction et du nombre d'épisodes, ou encore la relation père fille qui s'arrange comme par miracle, n'apportent rien au propos de la série ni à l'enquête que l'on aurait préféré encore plus descriptive. Un final quant à lui expédié vient enfoncer le clou.

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On reprend la main pour brosser un détective coureur de jupons au mauvais caractère, viré de la police qui va faire son enquête en douce mais bien gentil et des femmes violentées qu'il aura du mal à sauver toute à son affaire à draguer une journaliste...Ca pourrait être marrant si c'était comique... L'enquête elle-même use de tout ce que l'on a déjà vu par ailleurs au tueur vraiment revanchard sur une histoire de jeunesse, une procureure digne des pires séries qui ira à l'encontre de la déontologie sans peur et sans reproche, et un final en twist dont on ne cherchera pas en comprendre ni à savoir en seconde saison à venir. Une série bien mauvaise où les flashbacks et ralentis malvenus, nous font oublier certains décors soignés

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On pense bien trop à tout ce qui est fait dans the Walking dead, certains n'ont pas de chance dès la rencontre avec un infecté, donc presque tous sauf nos deux héros, qui se baladent tranquillement sans que rien ne leur arrive. On trouve de tout sans problème. le propos qui devrait être porté par plus de crédibilité s'en trouve alors grevé par des personnages tous très cliché pour brosser une société soumise à la dictature comme souvent montrée. Ellie souvent dans une sorte d'ironie de l'ignorance dans des situations délicates finit de saper totalement l'ambiance pour un portrait d'adolescente constamment dans le même genre et très pénible. P.Pascal est là, seul personnage légèrement plus complexe mais d'un homme duale et traumatisé sa relation protectrice tombe comme un cheveu sur la soupe. Mais on remarque enfin que l'homosexualité ici est traitée naturellement pour un épisode 3 (qui si celui-ci est encore grandement improbable dans la survie, et comme tous les épisodes sans lien avec ce qui a précédé), permet un moment de repos mental bien mérité. Il faudrait vraiment dépoussiérer ces scénarios convenus et si peu originaux.

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Si l'on comprend qu'il s'agit de filmer une relation de couple avec ses hauts et ses bas, les dialogues pour la décliner sont vraiment très faibles. Quelques touches d'humour sont bienvenues et quelques scènes d'action qui viennent secouer la léthargie ambiante. Une série mettant en avant la pugnacité d'une femme qui prend la main sans grand enjeu, aux scènes redondantes sans intérêt. Trop vite expédiée c'est surtout dans la mise en place quotidienne d'un couple pour deux espions qui ne se connaissent pas, doivent se marier pour la cause mais qui tomberont amoureux à la vitesse grand V comme une évidence bien étonnante et sans que l'alchimie fasse son effet. Bien qu'il y ait un certain nombre de caméos, celui de Paul Dano pose question par son inintérêt même si les autres ne semblent là que pour attirer le chaland.

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Tout va bien pour les trois premiers épisodes, on est dans un environnement carcéral où on peut imaginer que gardiens et prisonniers tentent la cohabitation. Les vies de famille à l'extérieur pour les uns et la guerre des gangs pour les autres, avant qu'une enquête doive déterminer si la gestion de la prison est faite dans les règles. La mise en scène s'attache à donner un aspect réaliste mais s'alourdit avec celle d'une gardienne (Sofie Gråbøl) droite dans ses bottes, forcée d'enfreindre les règles, avec une écriture et une caractérisation peu crédibles au détriment d'autres personnages et de leurs traumatismes qui ouvraient le récit sur des problématiques sociétales plus intéressantes.

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Catastrophe avec une M. Yeoh qui semble ailleurs. Si ce n'est quelques combats bien sympathiques, ça ne va jamais au bout et tout ce qui est dit ne rime à rien dans la suite des événements contraires. Un final qui voit que les affaires (les pires) reprennent dans la joie et la bonne humeur et que quand même on va pas cracher sur la menue monnaie de maman.

Annotation :

Laurent Stocker l'acteur qui monte la note d'une série.