Les meilleurs albums qui vous ont fait aimer la musique selon Stijl

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S'il ne devait en rester qu'un, ce serait celui là sans hésitation. Cet album m'a tellement marqué et continue de le faire encore aujourd'hui. Il m'a ouvert la voie au hip-hop sous toutes ses formes, à la musique avec un grand M et surtout m'a donné ce goût de la culture. J'ose même dire que cet album m'a ouvert les yeux et a eu un impact direct sur mon parcours jusqu'ici. A la fin des 14 morceaux, je savais que je venais de trouver un groupe qui me correspondait et cela m'a permis de m'affirmer au fur et à mesure de mes découvertes culturelles.

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Je n'avais aucune notion en jazz, ni même en bossa nova quand j'ai écouté cet album pour la première fois. Et c'était peut être mieux comme ça. J'ai pu alors me laisser charmer complètement par la musique chaude et accueillante de cet album. Les cuivres étaient doux, la voix chaleureuse, les notes parfaites. Puis j'ai du rendre le CD. Le retrouver plusieurs années après en vinyle à un prix défiant toute concurrence, a fait remonter en moi des émotions particulières. Une fois le disque lancé, cette fille d'Ipanema me semblait familière à nouveau. J'étais retombé sous le charme.

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Avant de m'intéresser à la musique sous toutes ses formes et de toutes les époques, j'ai été un adolescent un peu con. Je semblais me conforter dans le style que j'écoutais et sortais le refrain que l'on entend trop souvent "ouai mais les albums là c'est pour les vieux, ça doit pas être bien, c'est comme les Beatles, c'est pas pour nous". Un petit con je vous dis. Puis j'ai commencé à découvrir à la musique avec un grand M et lorsque mon oncle mélomane m'a dit qu'un certain groupe appelé Led Zeppelin avait inventé les prémices du hard rock, ça m'a intrigué. Encore un peu méfiant lorsque j'ai appuyé sur Play, je fus conquis dès les premières notes et la voix de Robert Plant dans "Good Times Bad Times" et ce solo de guitare dès 1mn40. Les guitares hurlaient, les voix aiguës n'avaient rien de désagréables, les solos me rendaient euphoriques, la batterie me faisaient faire du drum-air seul dans ma chambre. Quel pied ! Je venais de découvrir ce qu'était vraiment le rock, et Led Zeppelin est devenu indispensable. C'est mon oncle qui était content ! Et j'étais peut être un peu moins con.

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Avec RTL2 dans la voiture assez souvent, les meilleurs titres de Supertramp m'ont accompagnés pendant un bon moment de mon enfance. Si je trouvais également des groupes comme U2 et Police plutôt bons, c'est bien le groupe britannique qui a attiré mon attention. Si je n'avais pas encore de notions en musique ni un goût musical encore assez prononcé, la musique de Supertramp m'a touché immédiatement. Vu que je ne connaissais pas, ou ne retenais pas le nom des chansons, je m'attachais aux détails pour les reconnaître. Plusieurs années après, lorsque je suis retombé sur cet album après avoir plutôt évolué vers le rap, une émotion particulière a resurgi. Les claviers de Roger Hudson et le saxo de John Helliwell sur "The logical song" me hanteront encore longtemps, touchés par la grâce.

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Le titre de l'album le dit mieux que moi ; Big Boi et André 3000 d'Outkast ne sont pas de cette planète. Comment expliquer sinon leur discographie qui arrive autant à sortir de l'ordinaire ? Bien qu'Aquemini soit de très bonne qualité, ou que Speakerboxxx/Love Below soit complètement barré, c'est bel et bien ATLiens qui qui reste leur travail le plus soigné en terme d'ambiance et de production léchée. Chaque titre m'a amené dans un lieu différent, limite à vivre une ambiance complètement différente. Comme sur "Mainstream" ou l'on se retrouve comme dans les fonds marins ou au contraire dans l'espace comme sur "E.T (Extraterrestrial). Chaque titre à sa propre personnalité et les flows uniques des deux MCs me font planer à chaque écoute. Les gars de Organized Noize signe un travail qui frôle la perfection, que ce soit la ligne de basse de "ATLiens", la caisse claire de "Elevators (Me & You), ou les scratchs de fin de "Wheelz of Steel".
Et si Outkast était le meilleur groupe de rap ?

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Parmi les pépites des membres du Wu-Tang Clan qui ont inondées les années '90, c'est sur Only Built For Cuban Linx... de Raekwon que j'ai jeté mon dévolu. Chacun possédant bien sûr sa propre identité grâce au travail d'orfèvre de RZA, j'ai retrouvé sur ce premier album du Chief, une ambiance et une couleur musicale inédite. Avec des titres monstrueux comme "Rainy Dayz" ou "Knowledge God", j'ai eu l'impression d'être devant un album taillé dans le diamant. Il est question de coke, de flingues, de macs, mais l'album brille quand même de mille feux. Raekwon s'impose comme un storyteller hors pair et une figure incroyablement charismatique, tellement qu'on commence à imaginer son univers inspiré directement de Scarface se dessiner devant nos yeux. Une masterpiece de l'ère Wu-Tang.

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Sur The Score, l'album des Fugees, Lauryn Hill faisait déjà l'unanimité. Elle était au dessus du lot, capable à la fois de rapper puis de chanter sans presque aucune instrumentalisation pour l'accompagner. Mais pouvait elle vraiment faire mieux ? La réponse est un immense oui, et le résultat est éblouissant. Pas étonnant que l'album ait des ambiances d'une salle de classe, l'album est un cas d'école qui devrait être plus étudié que ça par toute nouvelle chanteuse souhaitant se lancer dans le grand bain R'N'B/Soul/Hip-Hop d'aujourd'hui. Rien que pour l'authenticité qui s'en dégage. Dommage que Lauryn soit devenue une vraie cancre par la suite. Reste cet album à exposer tel un trophée.

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"Ah mais ils mettaient un orgue dans leur groupe de rock ??!!? Mais c'est un truc de malade !!". Voilà sûrement l'une des première chose que je me suis dit en écoutant les Doors et ce premier album qui reste pour moi passionnant en tout point. Le goût pour ce groupe de certains de mes plus proches amis n'a fait que conforter l'idée que cet album m'avait touché musicalement parlant. Et une chose est sûre, avec cet album, ce n'est jamais la fin. Ce n'est que le commencement (des départs en vacances en freestyle).

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Je n'ai pas eu ma période punk, rock ou métal. J'aimais (et c'est toujours le cas) le rap, du coup, pour les fringues ou pour le style de vie, j'ai pas connu les mêmes choses que certains de mes potes. Et inversement, même si porter des vêtements larges et des casquettes de travers quand t'es pas bien balèze, ça n'a pas trop de la gueule. Au moins les cheveux longs ça cache les boutons. Bref, j'ai découvert le rock assez tard, et Nirvana en faisait parti. Surtout Nevermind, forcément. Puis le live MTV Unplugged in New York m'a fait repenser à tout ça. Et j'ai adoré chaque note de cet album. Mon ouverture musicale était assez grande à présent pour que je profite de chaque instant,religieusement, en me demandant comment "The man who sold the world" et son solo pouvait être aussi beau.

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Cet album ne m'a pas ouvert sur le rap, quoique sur une branche autre que le rap mainstream et bodybuildé de l'époque, mais bien sur l'autre style de musique qu'il met en avant. La soul, celle de Marvin Gaye, de Al Green, de la Motown. Les samples étaient sublimes, ils habitaient l'album, lui donnaient une couleur musicale chaude, ils m'ont donné envie de m'intéresser à ces artistes des années '60s, '70s, et de me rendre compte que le rap, pouvait être une musique de connaisseur, aux goûts raffinés.