Les meilleurs films avec Alain Delon selon Docteur_Jivago

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Peu de parole, un Delon magnétique, Melville fait simple et place une tension de plus en plus forte et saupoudre son samouraï d'une dose de mystère et d’ambiguïté.
Tout est maîtrisé de A à Z, chaque plan de caméra est pensé, et le rendu est fluide, et l'univers restreint mis en place autour de Delon sert l'ambiance glaçante et tendue.

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Plongée Kafkaïenne dans la vie d'un homme qui cherchera contre vent et marée à prouver son identité, Mr Klein permet à Joseph Losey de peindre un tableau très sombre, froid, inhumain et paranoïaque de la France durant l'occupation.
Intelligemment écrite, l'œuvre surprend par ses nombreux niveaux de lectures et sa façon, tout en restant claire, de suggérer plutôt que montrer. Impassible et parano, Delon est formidable, sa lente descente aux enfers fait froid dans le dos, alors que Losey exploite à merveille les decors et cadre qu'il a à sa disposition (les séquences nocturnes ou celle durant le spectacle antisémite sont, par exemple, extraordinaires (et glaçantes)).

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Peu à peu, Antonioni dévoile un monde vide, futile, vain même, où la complexité humaine n'est plus, et les relations dégradées. Pour cela, il utilise à la fois ses personnages (celui de Delon et de la mère de Vitti sont l'image de la déshumanisation) ainsi que les lieux, une ville où l'on se croise tels des fantômes.
L'Eclipse surprend, on découvre la maestria d'un Antonioni qui comprend et sait mettre en scène le vide, et le désarroi de Vitti face à tout cela, l'absence de la communication dans une nouvelle bourgeoisie où l'argent coule sans que l'on sache comment ni pourquoi.

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Si Le Clan des Siciliens n'est ni l’œuvre la plus mémorable de son réalisateur, ni même de ses acteurs (mais dans les deux cas, il y a une belle concurrence), ça n'en reste pas moins un polar efficace, emmené par des grandes gueules qui portent chacun leur tour le film sur leurs épaules.

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Delon & Gabin, le braqueur expérimenté et le jeune voyou, sous la direction de Verneuil et pour le casse d'un casino, voilà qui promet des étincelles !
Le film est bien construit, prend le temps de montrer d'où viennent les protagonistes puis la minutieuse préparation du casse, et ça fonctionne, ce sont même les points forts du film, le tout avec de très bons dialogues et le charisme naturel des comédiens bien utilisés par Verneuil.

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Jacques Deray commence par soigner son ambiance, d'abord cool/sensuel, puis intriguant et tendu, La Piscine surprend et intéresse. Des personnages de suite iconiques, des banalités en guise de dialogue et une villa (et sa piscine donc!), qui prend de plus en plus de place, et devient un personnage. Cela fonctionne, c'est prenant, la mise en scène est soignée et on se retrouve, spectateur, coincé entre des personnages qui se cachent derrière des masques.

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* Dans le segment de Louis Malle

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Julien Duvivier signe avec Diaboliquement vôtre son dernier film, teinté de mystère autour d'un Delon sans mémoire. Le mystère tient bien dans un premier temps, mais ça finit par tourner en rond pour se dire à la fin "tout ça pour ça". C'est dommage, car il y a quelques bons éléments, un mystère qui fonctionne, des personnages intrigants, mais Duvivier semble assez vite percer son mystère pour finir par ne plus faire grand chose, dommage.

Annotation :

Là on commence à toucher le fond, alors qu'Alain Chabat avait réussi à s'emparer de l'esprit Astérix avec l'opus précédent, ici rien n'est réussi. Ce n'est pas drôle, pas pertinent, et surtout très lourd, avec des comédiens et apparitions à cette image, et c'est dommage, car le potentiel était grand.