Les meilleurs films de 1962 selon Frakkazak

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Se relancer dans cette fresque épique, c'est se relancer dans 3h40 de paysages sublimes, de dialogues inspirants, d'équilibre précaire entre héroïsme et folie, entre foi en des principes et acceptation d'une réalité de l'Homme qui nous dépasse. Lawrence d'Arabie était et reste grand.

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A Tigreville, soit on boit mais on est tarte, soit on boit mais on est arrogant, soit on ne boit plus mais on est chiant. Du coup quand deux arrogants, l'un jeune et porté sur la bouteille et l'Espagne, l'autre vieux et abstinent depuis une décennie et porté sur la Chine, se rencontrent, ça fait des feux d'artifices, au détriment des autochtones, des automobilistes et des bonnes sœurs franglaises.

Verneuil livre une oeuvre drôle, pertinente, belle, portée par un jeune Bebel et un vieux Gabin, qui copains comme cochons vont refaire le monde et voyager le temps d'un weekend, s'évader vers d'autres horizons par le fond d'un godet. Magistral.

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Quand je regarde un Kurosawa, j'ai toujours l'impression de découvrir la source de tant de choses qui me semblent aujourd'hui répandues partout, mais toujours avec cette pâte, cette âme supplémentaire. Ici, c'est l'histoire typique du vieux briscard au grand coeur qui va aidé les inexpérimentés bien intentionés à rétablir un équilibre moral. Mifune est parfait dans le rôle du guerrier bourru mais honorable, malheureusement trop efficace dans ses entreprises meurtrières pour être en paix (ce final !).

Une bonne épée est une épée dans son fourreau.

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Le film est beaucoup plus léger que ce à quoi je m'attendais, malgré le malaise présent tout le film, sujet oblige. Le pathétique de James Mason, ses tentatives désespérées pour parvenir à assouvir ses pulsions, sont presques comiques tant elles sont pitoyables.
Et Peter Sellers de rajouter une couche de noirceur par dessus, maître chanteur ne supportant pas la concurrence. Plutôt qu'un drame, j'ai vraiment eu l'impression de voir une comédie noire, somme toute très réussie.

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To Kill a Mockingbird est de ces livres ancrés dans l'identité américaine, de ceux que l'on étudie à l'école au même titre qu'un Madame Bovary par chez nous, et dont on ne pourrait faire la liste exhaustive des citations et références dans la culture au fil des décennies. Il était donc grand temps que je me penche dessus.
Mais avec la vision d'un spectateur de 2022, il est difficile d'être surpris par le film, tant tout semble cousu de fils blancs. L'effet choc de l'œuvre dans les années 60 s'est estompé. La perfection même d'Atticus Finch en devient peu crédible, déshumanisante.
En reste une belle histoire d'adversité, de tolérance et de fin de l'innocence dont ne pourra tout de même pas nier les qualités formelles et émotionnelles.

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Certes, le premier Bond a créé un mythe, une figure, un générique, une catchphrase, une musique, une flopée de tic et de tocs qui seront référencés dans la culture pop jusqu'à l'overdose. Le premier Bond a un héros charismatique portant les traits d'un Sean Connery tout en angles au niveau des épaules.

Mais le premier Bond souffre de certaines longueurs, d'un machisme primaire inhérent à son époque mais pas inévitable, et d'un héros qui survit non moins de par ses compétences mais de par une chance éhontée.

Le premier Bond est un brouillon trop plein de cruches.