Les meilleurs films de 1992 selon Frakkazak

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Plus je le vois, et plus ce film m'envoûte. Avec son imagerie baroque/rococo à la limite du kitsch, où chaque plan est une toile, Coppola nous transporte dans un univers onirique, où la séduction du plus célèbre des vampires se juxtapose à son image de monstre. Film romantique, où seul le jeu éternellement plat de Keanu Reeves (malgré tout le capital sympathie que j'ai pour lui) fait défaut, heureusement contrebalancé par un Gary Oldman caméléon et un Hopkins apportant quelques rares touches d'humour noir. Ce film est à l'extrême opposé de celui d'Herzog, qui brillait lui par son naturalisme sec.

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Cf Critique

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Malgré un certain académisme dans le traitement de ce biopic, on se laisse vite embarquer dans cette épopée de 3h30 (!) qui est malheureusement toujours d'actualité. Malcolm X n'est pas montré comme un héros, mais comme un homme de convictions, allant jusqu'au bout de ses engagements même lorsque sa confiance et sa foi sont ébranlés. Sans doute le meilleur rôle de Denzel, et une franche réussite pour Spike Lee.

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Premier film, et déjà tout Tarantino de présenté : dialogues fendards, bande-son de goût, violence exacerbée, galerie de personnages marqués, temporalité déconstruite, références pop décomplexées... Certains n'aiment pas, moi je prends au kilo.

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Sommet d'humour noir et d'irrévérence, malaisant à souhait, ça marche toujours aussi bien.

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Woo let the slugs out

Déferlante de balles et déluge de sauts au ralenti. Le programme John Woo est respecté pour ce pur film d'action, où le duo de flics charismatiques défouraille en plan séquence, entre des motos qui glissent et des sacs de farine éventrés. C'est un véritable ballet d'armes à feu qui fait des pieds de nez aux actionners américains de l'époque, et qui brille dans la forme. Sur le fond, c'est toutefois un peu léger.

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Cf Critique

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Certes, le film fait un usage outrancier des jumpscares, et ça c'est assez moche. Mais en dehors de ça, il a vraiment une patte intéressante. Entre une histoire qui se passe dans les projects, chose rare dans le genre horreur, une mythologie qui, si elle est un peu maladroitement explicitée, est intéressante : ce principe un peu divin, qu'il faut des croyants pour que l'entité existe. Imparfait, parfois mauvais, mais tout de même captivant et porteur d'idées.

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Jet fighter

Moins fauché que le premier, une histoire plus sur rail, et des combats bien mieux filmés. Jet Li vs Donnie Yen c'est du lourd. Reste toujours cette nana potiche, ces surdoublages pas synchros et l'humour qui ne fait pas toujours mouche.

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N'ayant jusqu'ici vu que quelques extraits ci et là, je me suis lancé dans cette comédie gore potache et déjà en 92, avec les moyens du bord, on voit l'attachement de Peter Jackson aux maquillages et practical effects. Braindead est un festival de dégueulassitude au milieu de dialogues complètement à l'ouest et de prêtre adeptes du kung-fu démembreur. Un film trash et désopilant.

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Un courtroom drama assez classique, sauf qu'ici c'est militaire, où Cruise et Nicholson sans dans leur jeu habituel, et où la tension est inexistante. Reste quelques tirades bien sympathiques, et une efficacité rythmique. Un bon divertissement sans portée outre.

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La rétrospective Capture Mag sur Sam Raimi m'avait donné envie de le revoir, mais au final j'ai toujours autant de mal avec ce volet. Je lui reconnais volontiers ses qualités de projet cartoonesque complètement dingue doté de la réalisation qui va bien, mais pour ce qui est de mon investissement dedans, c'est très tiédasse. Pas mon chouchou de la trilogie.

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Scott Pilgrim

Voir le Gégé national en Christophe Colomb, c'est ma foi fort sympathique. Si le récit se déroule comme prévu, avec le financement de son expédition, l'arrivée en Terre Promise, l'enchantement, puis le retour à la réalité avant l'effroi, il n'en reste pas moins efficace. Du moins, dans ses deux premiers tiers. Car le dernier, celui des massacres, se révèle être une pelleté de mises en scène au goût douteux, aux ellipses inexplicables, et avec une dernière réplique sensé produire un effet "Wahou" qui tombe à plat. Mais le cast est là, et la musique de Vangelis également, sauvant l'ensemble de l'oubli, mais n'empêchant pas cette célébration des 500 ans de la "découverte" de l'Amérique d'alimenter l'éternelle question : Ridley Scott est-il bon ou pas?

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Le diable qui fait du stop dans le désert entre la Namibie et l'Afrique du Sud, laissant derrière lui des scènes macabres, le tout avec une photographie rougeoyante travaillée, des airs musicaux conviant le western et le post-apo, et par le réal de l'improbable Colour out of Space, ça donnait envie sur le papier. Et le film répond bien à toutes ses attentes, mais il le fait avec une lenteur désarmante. L'ambiance est là, mais pas assez marquée et originale pour nous envoûter, si bien qu'au final on se fait quand même pas mal chier.

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Mon premier Steven Seagal. C'est Die Hard dans un bateau, mais en nul. Exactement ce à quoi je m'attendais, nickel.