Les meilleurs films de 1999 selon Adrast

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Il faut que je vieillisse pour arrêter de snober les "films pour ados". C'est le monde à l'envers ma bonne dame ! Faut dire que le jeu vidéo, bien mal apprécié, à tort, m'y a beaucoup aidé.

Et puis pourquoi aimer Rec et Cloverfield si c'est pour bouder le Père Fondateur ?

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Indiana Jones en Egypte avec le ton débilus d'un Cinquième élément qui lui aussi a choisi de représenter les berbères comme des ignares arriérés incultes [Aziz lumière !] qui puent et crachent comme les chameaux [nofake c'est dans le film, ça passerait plus en 2020 comme diraient les jeunes droitards (qui jouent les gros bras) du YoutoubGame comme Valek, Burno le salé ou Raptor]. Ah oui y'a des bisous volés qui passeraient plus en 2020 non plus, du coup c'est un peu la quintessence du film beauf [ou plutôt du film qui prend ses spectateurs pour des beaufs, et donc se nivelle par le bas, ce serait plus exact] qui fait dans l'humour de récré [ouhlala Imhotep a peur d'un chat mort de lol ; un humour qu'a bien identifié et fait sien un type comme JJ Abrams] en copy-pastant à tour de bras l'Harrison Ford d'Indy mais aussi de Star Wars.

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7,5 mais y'a tellement un fumet de film culte qui en émane que j'arrondis à 8.

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7,5

On n'en fait plus des comme ça.
#cétaitmieuxavant
#onpeutpureindire
#lessuperhérosonttoutniqué

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7,5

Pur film de voyeur mais c'est du gros calibre. Le meilleur Schumacher ? Peut-être pas la meilleure prestation de Nico la cage qui en fait souvent trop, dans l'excès de rage ou de larmes, mais c'est un film fort, comme le roque (avec Sheun' Conneries).

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7,5

C'est décousu et TDAcore, mais c'est super cool. Le budget BO a dû crever le plafond avec tout le récital Funk, Disco, Punk et Électro déployé. C'est bien simple, on s'croirait chez l'père fétichiste des pieds le plus connu d'Hollywood, en + agité et varié. C'est une dinguerie de fournir autant d'effort pour tout le temps occuper l'espace sonore, parfois même de manière outrancière et décalée, pour recréer une époque avec des échantillons de mélodies bien souvent familières, voire pas du tout, comme s'il fallait alimenter la centrale à charbon avec ardeur en intra et extra-diégétique pour que la locomotive gueularde et tendue avance à toute berzingue sur des lignes tordues comme mon zebi. Quitte à friser le déraillement quand on nous fout des titres dansants comme du Abba sur des scènes d'engueulades conjugales.
Décousu pas seulement parce que ça enchaîne les scènes et les plans sans discontinuer et sans suite cohérente et logique, avec une hétérogénéité de personnages et de lieux visités, confrontant l'hétéronormativité machiste italienne et les libertés de moeurs punks, mais surtout parce que ça suit plusieurs lièvres à la fois : drame romantique, thriller de tueur fils a maman, film musical... Ça fornique tous les genres autant qu'un des persos principaux fait trainer son 'sifflard dans tous les frifris du quartier. C'est osé, libéré, largement basé sur le cul et la tension sexuelle pour aguicher, et ça pourrait faire tiquer des hétéros refoulés comme moué mais c'est tellement un condensé du film crassou de bande borderline mafieuse et de quartier populo comme on en fait plus que ça fait rêver, qu'on a l'impression de regarder du vrai bon ciné à l'ancienne, presque trop pour son année de sortie, inspiré des aïeux et finalement moins frais que son aîné de 10 ans Do the Right Thing. Pas + frais mais pas moins intéressant, juste plus fidèle aux films de gangsters, aux Affranchis et à leur clique, jusque dans la grammaire cinématographique : la réal, les gueules, les fringues, les rues, les rades, on nous parlerait d'un jeu Mafia transposé dans cet univers que ça nous étonnerait pas tant qu'ça.

Summer of Sam, Summer of Sam... Pas étonnant qu'on y croise le sosie d'August Ames.

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Oui bon en 2024 il est risible par bien des aspects, surtout quand on a 120 piges comme moi, dans ses combats, sa gestuelle, son sound design un peu trop brut de décoffrage, son pouvoir de l'Ammmmmoooooooouuuuuuurrrrrrr qui sauve des vies, mais toujours avec cette horniness qui caractérise l'époque et qu'est turbo-mégalo-giga-cancelo-camp-d'salauds aujourd'hui (et c'est mieux comme ça) : "eheh tavu la femme en rouge ??? Nan nan pas celle de Battlestar Galactica, l'aut', quasi la même c'est des Marilyn Monroe toutes les 2 d'façon, j'peux t'arranger un One to One asap avec elle stuv". Le poids des années, le choc des deniers. C'est forcément moins révolutionnaire qu'à l'époque MAIS au bout des un peu plus de 2 heures on se dit "ah c'est tout ???", on aurait bien repris une trilogie. Ça tombe bien 2 autres épisodes ont suivis. C'est pour ça que je comprends pas les glandus qui disent "ça aurait dû s'arrêter au 1", qui n'est de toute évidence qu'une intro, un avant-goût, une démo technique servant la mise en avant d'un nouvel univers futuristo-dystopique marchant dans les pas de plein de références SF, Kung Fu, Action et compagnie.