Les meilleurs films de 2024 selon Arkeniax
Liste de 57 films
créee il y a 10 mois · modifiée il y a environ 7 heures
Furiosa - Une saga Mad Max (2024)
Furiosa: A Mad Max Saga
2 h 28 min. Sortie : 22 mai 2024 (France). Action, Aventure, Science-fiction
Film de George Miller
Arkeniax a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Pourquoi je ne sais pas à quoi carbure George Miller mais j'en veux dans mes veines ?
Anya Taylor-Joy.
Même avec un bras en moins et du cambouis sur la gueule, elle est adorable, je ne veux rien savoir !
On l'attendait au tournant et oui, Furiosa est une réussite complète ! Alors, si on s'attend à Fury Road 2 on va déchanter, car le film se pense avant tout comme l'aventure de Furiosa, comment cette enfant ordinaire va progressivement devenir une héroïne, en suivant un parcours initiatique invoquant les grands mythes et l'épopée qui va petit à petit la forger. Miller est moins dans l'action et plus dans l'abstraction narratologique. Une histoire sur la naissance d'une plus grande histoire encore. L'univers qu'on connait se déploie encore plus, les figures archétypales se multiplient, avec évidemment le méchant campé par un Chris Hemsworth qui s'est rappelé qu'il savait jouer avant Marvel, et qui crée un rôle certes de badguy, mais rempli d'une infinité de petites nuances fascinantes, tour à tour cruel, pathétique, déglingué, macho, comique,... Un rôle complexe à l'avenant pour un parcours de guerrière dans la lignée du premier Mad Max.
Concernant les effets spéciaux tant décriés, ça va. Il y a un ou deux plans qui marchent moins bien, mais globalement le film a la même âpreté, la même rugosité que Fury Road en termes de gestion des effets spéciaux numériques, et comme en plus les scènes d'action ne sont pas trop fréquentes, visuellement le film est très beau. Miller fait toujours des merveilles en terme de découpage et de travail du mouvement, avec un nombre pas possible de plans à la composition et à la chorégraphie qui mettent à l'amende tout le cinéma d'action moderne.
Une très grande et belle réussite, une nouvelle pièce grandiose dans une saga qui l'est tout autant.
La Jeune Fille et les paysans (2024)
Chlopi
1 h 54 min. Sortie : 20 mars 2024. Animation, Drame, Romance
Long-métrage d'animation de Dorota Kobiela et Hugh Welchman
Arkeniax a mis 9/10.
Annotation :
J'avais adoré le précédent film des réalisateurs, La Passion Van Gogh, un chef-d’œuvre visuel qui trouve ici son digne héritier. Dire que l'animation est époustouflante serait un euphémisme, c'est un véritable tableau mouvant d'1h50, une danse endiablée entre le cinéma et la peinture comme on n'en a jamais vu, et qui tutoie presque le photoréalisme lors de quelques séquences tant le travail des couleurs est hallucinant. Une magie visuelle au service d'un récit de conte assez simple, où l'innocence va se faire petit à petit broyer par la méchanceté, la petitesse de l'humanité, une pauvre humanité qui accorde plus de valeur à l'argent et à des terres qu'à la vie elle-même, de tristes individus rongés par leurs propres démons qu'ils vont nier et rejeter sur plus faibles qu'eux. La fin, tragique car attendue, est d'une violence insoutenable, même si le métrage se conclue presque sur une infime petite note d'espoir.
Si vous n'aimez pas les gens, vous allez adorer, et si en plus vous aimez l'animation poussée dans ses retranchements, vous serez au paradis !
La Zone d’intérêt (2023)
The Zone of Interest
1 h 45 min. Sortie : 31 janvier 2024 (France). Drame, Historique, Guerre
Film de Jonathan Glazer
Arkeniax a mis 9/10.
Annotation :
La claque est réelle, La Zone d'Intérêt est une œuvre sacrément puissante, qui pousse à son degré le plus dérangeant la banalité du Mal, ici prise au sens littéral : Le Mal a lieu, mais il ne fait pas partie du même monde que les protagonistes. Passée le portillon de la maison, il n'y a rien. Certes, on aura des manifestations venues de l'intérieur du camps (à ce titre le sound-design est monstrueusement réussi), mais jamais le réalisateur ne confrontera ses personnages à ce monde-là. Il n'existe rien, si ce n'est les Nazis et les camps. Le réalisateur a réussi son coup : A certains moments, on arrive à se mettre en empathie avec cette petite famille puisqu'au fond, elle ne fait que des choses qu'on pourrait considérer comme banales de la vie quotidienne, mais le sound-design nous ramène sans cesse à la réalité. Ces gens étaient totalement banals, ils n'étaient pas différents de vous et moi, sauf qu'eux ont commis ou vécu au contact du Mal en toute impunité, et sans même vraiment conscientiser l'immoralité de leur présence en ce lieu en ce temps. Tout est horrible, tout ce qui parait anodin est perverti : Des dessous féminins récupérés sur les cadavres des gazées, un jardin magnifique qui sert à masquer les bâtiments de l'autre côté du mur, un rassemblement général des commandants des camps de concentration qui ressemble à une réunion de cadres,...
C'est terrifiant car banalisé. C'est entrer dans la logique nazie qui voulait normaliser la mise à mort des Juifs au point où l'on n'y fait même plus attention, et la dernière scène, qui crée une rupture radicale mais brillante dans le montage, est là pour nous rappeler qu'on n'est nous-mêmes pas à l'abri de cette vision relativiste de la Shoah.
Longlegs (2024)
1 h 41 min. Sortie : 10 juillet 2024 (France). Épouvante-Horreur, Thriller
Film de Oz Perkins
Arkeniax a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Dès que le marketing a été lancé, on savait que ce film serait différent des autres. Piochant allègrement dans la culture de l'analog horror, la promo nous vendait un film puzzle, une sorte d'ARG fictionnalisé. On est donc sur une enquête policière matinée d'un surnaturel discret mais ô combien efficace, abordant discrètement des thèmes très sombres comme la pédophilie ou le rejet des parents de leur propre progéniture. Le réalisateur parvient à construire une ambiance de mort qui fait écho à ces histoires horrifiques sur Internet que les internautes vont chercher à décoder, il s'amuse d'ailleurs des codes du genre en insérant des éléments proches du found-footage. En termes d'horreur pure, on est sur du très très haut niveau de maitrise.
Même niveau pour la comédienne principale, qui après God is a Bullet me confirme qu'elle a vraiment quelque chose à elle; même remarque pour Nicolas Cage qui est juste parfait dans un rôle de tueur grandguignole hyper malsain.
Une très très belle réussite.
Pauvres Créatures (2023)
Poor Things
2 h 21 min. Sortie : 17 janvier 2024 (France). Comédie, Drame, Fantastique
Film de Yórgos Lánthimos
Arkeniax a mis 9/10.
Annotation :
Je n'avais pas revu un film de Lanthimos depuis Canine, mais la double promesse d'une relecture femin(ine/iste) de mon livre de chevet Frankenstein et de ma femme sur Terre-2 Emma Stone, tout ça me faisait très envie !
Ainsi nous suivons les burlesques aventures de cette créature de Frankenstein partie découvrir le monde et ses étranges humains, dans un festival d'humour à froid, de personnages attachants/pathétiques/détestables et de satire corrosive de la bourgeoisie, de notre rapport au sexe, du patriarcat et même (de façon plus timide mais il y avait déjà beaucoup à montrer) du capitalisme. En plus de ça le film est magnifique. Bon déjà parce qu'Emma Stone est dans le cadre 90% du temps, ça aide, mais surtout parce que les décors fantasques et les couleurs sont incroyablement beaux ! Et ce travail du grand angle absolument brillant qui décrit tellement à lui tout seul l'état émotionnel de ses personnages. Pari réussi pour Emma Stone, elle mérite un millier de prix pour sa performance débridée et extravagante à l'image de sa Bella.
J'ai adoré !
City of Darkness (2024)
Jiu Lóng Chéng Zhài·Wéi Chéng
2 h 05 min. Sortie : 14 août 2024 (France). Action, Thriller
Film de Soi Cheang
Arkeniax a mis 9/10.
Annotation :
Ô surprise, le meilleur film d'action de l'année nous vient de Chine (désolés les hongkongais...) ! Produit par le réalisateur de la quadrilogie Ip Man et réalisé par l'homme derrière Limbo, City of Darkness remplit son contrat de coktail d'action virevoltante et explosive dans les superbes décors recréés de Kowloon. Ça se tape à mains nues, au couteau, à la matraque, ça se cogne dans les ruelles, sur les toits, ça tape sur toute la fine fleur des arts-martiaux chinois, entre Sammo Hung et Louis Koo (le méchant de Flashpoint avec Donnie Yen), bref ça bastonne du début à la fin et ça bastonne très bien. Pas de génie particulier dans la mise en scène, mais l'action est filmée très honorablement et fait honneur aux superbes chorégraphies, d'une nervosité assez dingue. Alors oui, ça raconte une histoire peu subtile mais ça ne le fait jamais pour prendre le pas sur la baston, donc c'est très bien quand même.
On avait tous besoin d'un film comme City of Darkness en cette époque troublée.
Caligula - The Ultimate Cut (2024)
Caligola
2 h 53 min. Sortie : 19 juin 2024 (France). Drame, Historique, Péplum
Film de Tinto Brass
Arkeniax a mis 9/10.
Annotation :
Oui je mets un film vieux de 45 ans dans le top 2024, y'en a d'autres c'est la chasse ou le piano, me jugez pas...
J'avais entendu parler de ce film culte, si choquant et si scandaleux à sa sortie qu'il en aura été charcuté au montage avec notamment l'ajout de plans pornographiques. Découvrir ce qui est censé être le cut originel en 4K en salle avec une introduction animée par Sir Dave McKean en personne, c'est la définition du bonheur.
Alors oui, les allergiques aux scènes de sexe au cinéma feront 4 œdèmes de Quincke dans les 30 premières minutes, mais tant mieux ça élimine les pisse-froids. Pour les autres, on a affaire à un fantastique péplum où des scènes baroques, violentes et surréalistes prennent place dans des décors fantasmagoriques. Le réalisateur l'assume : Il n'est pas là pour les faits historiques ni pour un film réaliste, il est là pour faire une œuvre noire sur le pouvoir, la démesure et la dépravation. Malcolm McDowell, le psychopathe de cinéma le plus emblématique de Grande-Bretagne, est juste parfait dans la peau de Caligula. Il donne à son personnage une telle intensité à l'écran, lui donne une telle complexité de caractère qu'il nous laisse désarmés, tout en étant très ambigu : Est-il vraiment fou ou bien tellement conscient de la vanité du pouvoir qu'il l'exerce avec tous les excès possibles, juste histoire de voir combien de temps les gens tiendront avant de le tuer ? Tinto Brass ne répond pas à la question, et c'est très bien comme ça.
Un grand et formidable film.
Kill (2024)
1 h 45 min. Sortie : 11 septembre 2024 (France). Action, Drame, Thriller
Film de Nikhil Bhat
Arkeniax a mis 8/10.
Annotation :
Bon bah, moi qui voulais du bon cinéma d'action indien, je suis servi !
Encore une fois, l'inspiration du cinéma d'action indonésien se fait fortement ressentir et fait super plaisir à voir. On a un film qui a tout compris de la formule : Des enjeux simples posés très vite, un cadre unique (le train), des méchants à trucider, 1h45 et on est bons. Pour le coup, le scénario a des relents mélodramatiques mais qu'on pardonne vite tant il est généreux en action bourrine et sanglante. Ce que j'aime beaucoup avec ce film c'est son héros qui n'est motivé que par sa quête de vengeance, et il ne fait pas que dérouiller ses ennemis, il les fait souffrir, il les détruit. Le film a un fond incroyablement noir, nous montrant un héros tellement brutal et déshumanisé qu'il parviendrai presque à rendre sympathiques les méchants, qui eux sont beaucoup humanisés et montrés comme une famille unie, le film insistant bien à chaque fois pour montrer à quel point ils sont chagrinés par la perte de leurs compagnons.
L'action est donc au top, pas filmée de façon particulièrement inventive mais suffisamment bien menée pour procurer ce plaisir immédiat de voir les connards déguster avant de mourir. En plus pour le coup le héros n'est pas un surhomme invincible, il se prend plein de sales coups et se fait même assommer plusieurs fois. La tension est donc renforcée à chaque affrontement car on sent qu'il pourrait ne pas s'en sortir entier.
C'est du bon, du très très bon, l'un des meilleurs films d'action de l'année !
Alien: Romulus (2024)
1 h 59 min. Sortie : 14 août 2024 (France). Épouvante-Horreur, Science-fiction, Thriller
Film de Fede Alvarez
Arkeniax a mis 8/10.
Annotation :
Ah bah bizarre, tu vires Ridley de la réal' et tout de suite on a un bon film ! Dingue, non ?
Blague facile mise à part, Alien Romulus est bien la pépite attendue. Un film qui assume son héritage, cite Alien 1 et 2 tout en piochant des petits bouts de Prometheus (les bons, je vous rassure !). On en ressort avec une série B furieuse sacrément bien menée, généreuse en gore et en péripéties et qui se permet même la bonne vieille cruauté des autres Alien (la fille enceinte, putain, j'ai failli en pleurer de joie !). Facehuggers, androïdes, sang acide, nid, cocons, Alvarez exploite tout le lore de la saga et se démarque par ses choix de mise en scène et son sens unique du cadre. On le sait depuis Evil Dead remake (que je défendrai jusqu'à la mort), c'est un réalisateur qui sait s'approprier une mythologie déjà existante pour en tirer du pur spectacle respectueux de ses ainés et de ses spectateurs. Et même s'il ne bouscule pas particulièrement les fondements, il sait ajouter sa propre pierre à l'édifice, je pense évidemment à ce climax qui ravira les fans de Bloodborne !
La saga renait enfin. Ridley, t'es trop vieux, laisse les jeunes faire le boulot. Ca vaut mieux pour tout le monde...
Le Prix de la vengeance (2023)
God Is a Bullet
2 h 35 min. Sortie : 27 janvier 2024 (France). Action, Policier, Thriller
Film de Nick Cassavetes
Arkeniax a mis 8/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Je ne m'attendais à rien et suis très agréablement surpris ! Le film prend les oripeaux d'un récit de vengeance classique auquel il adjoint les ornements du road movie, du buddy movie, du redneck movie et même quelques petits morceaux de Mad Max parce que pourquoi pas.
Une plongée dans la saloperie humaine la plus crade et sordide, avec quelques scènes d'une violence terrible (l'attaque de la maison au début, la "danse" de Case,...), portée par deux fantastiques acteurs, Nikolaj Coster-Waldau, le classique agneau de Dieu qui va se transformer en St-Michel, et surtout Maika Monroe, qui joue une partition particulièrement complexe, celle d'une âme meurtrie par la vie qui recherche un peu de lumière dans le trou du cul de l'Amérique, et qui a une incroyable présence à l'écran. Ces deux-là deviennent vite très attachants et on est à fond derrière eux et on veut les voir aller jusqu'au bout de cette croisade sanglante où la frontière entre le bien et le mal est partie se faire un petit shoot de crack et laisse les innocents souffrir en silence pendant que les enfoirés continuent de régner en maitres.
Certes le film a des longueurs, mais son rythme très posé, porté sur la contemplation et les dialogues introspectifs à caractère métaphysique, est bien souvent brisé par des élans de violence crue à la fois jubilatoires et assez crades.
Une bien belle surprise !
Blue Giant (2023)
1 h 59 min. Sortie : 6 mars 2024 (France). Animation, Musique, Drame
Long-métrage d'animation de Yuzuru Tachikawa
Arkeniax a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
L'année dernière c'était The First Slam Dunk, cette année c'est Blue Giant qui vient nous coller notre baffe animée ! Un excellent film d'animation sur la passion du Jazz, un récit d'apprentissage très shonen dans l'esprit mais parfaitement maitrisé, rempli de scènes émouvantes avec un trio principal très attachant. C'est un de ces films qui sait qu'on sait qu'on voit bien où l'histoire va aller, mais qui décide d'y aller quand même à fond lorsqu'il faut mettre en scène le sujet principal. Les scènes musicales sont ainsi toutes exceptionnelles. C'est un torrent de notes furieux, un chaos musical finement orchestré auquel viennent se greffer un découpage inventif et d'une nervosité assez dingo ainsi que des visions psychédéliques d'une beauté hallucinante. C'est pas juste une bande de potes qui joue de la musique, c'est une véritable communion des sens, un temple dédié à la musique dans tout ce qu'elle a de plus puissant et transcendant. La plus pure expression du pouvoir de la bande-dessinée japonaise, celle qui s'en fout de traiter des sujets insignifiants et qui va transformer la moindre banalité en une fresque épique où se mêlent l'effort permanent et formateur, le dépassement de soi par l'art et l'extase de la performance. L'animation quand elle est bien employée porte ce bagage émotionnel et esthétique à un point d'incandescence inimaginable. Avec Blue Giant, on est les deux pieds dedans !
L'Ombre rebelle (2024)
The Shadow Strays
2 h 24 min. Sortie : 17 octobre 2024. Action, Thriller
Film de Timo Tjahjanto
Arkeniax a mis 8/10.
Annotation :
Encore un actionner bourrin et excessif de Timo Tjahjanto !
On retrouve dans Shadow Strays les mêmes qualités et défauts des films d'action précédents du bonhomme : Énorme générosité en terme d'action, beaucoup (beaucoup) de sang, des plans de caméra à plus savoir quoi en faire, des chorégraphies de combat à tomber par terre exécutées par des artistes martiaux qui sont à donf, mais aussi un scénario beaucoup trop présent, encore une fois un film donc l'histoire pourrait tenir en 1h40 mais qui s'étire beaucoup trop avec une écriture balourde vue mille fois et des personnages quand même très stéréotypés. La générosité dont fait habituellement preuve Tjahjanto a tendance à se retourner contre lui quand elle implique de vouloir créer un univers et mettre en place des personnages pour une suite. Alors moi ça me va du moment qu'il continue de nous abreuver en scènes d'action super cools, mais il faudrait vraiment qu'il règle ses problèmes de scénario excessif.
Onimanji (2023)
1 h 56 min. Sortie : 2024 (France). Action, Épouvante-Horreur, Comédie
Film de Yoshihiro Nishimura
Arkeniax a mis 8/10.
Annotation :
[Festival Cinéma Interdit 2e Édition]
Pourquoi ce film ne passera pas au fil de mon sabre ?
Trop de jolis minois, pour être honnête, mais Natsumi Tadano.
Je ne veux rien savoir !
Bon bah, je voulais du Japon débile, j'en ai eu !
Onimanji c'est con, c'est bête, c'est crétin, c'est stupide et c'est imbécile, mais c'est cool !
Ok y'a pas de budget, ok les scènes d'action ne sont pas hyper bien filmées, mais c'est un bon délire qui s'assume comme tel. Du gore, des gags, de la nudité gratuite et donc très plaisante (la "scène" de la glace, putain !), tout ce qu'on veut voir dans une production de ce style. C'est généreux et bête, tout ce qu'il me fallait !
The Outrun (2024)
1 h 58 min. Sortie : 2 octobre 2024 (France). Drame
Film de Nora Fingscheidt
Arkeniax a mis 8/10.
Annotation :
Bon bah j'hésitais mais j'ai bien fait.
Un super drame intimiste qui certes est assez classique dans sa structure de l'héroïne qui se reconstruit en redécouvrant les petits riens de la vie, mais qui le fait avec une grâce et un naturel assez rares. C'est moins un film sur la lutte contre l'addiction qu'un film sur le contrôle. Comment une jeune femme tente de prendre le contrôle de son environnement et de son propre bonheur via l'ebriété et comment elle va apprendre le lâcher prise, cesser de lutter contre le flux de la vie et accepter de se réconcilier avec lui. On pourra dire que c'est balisé (changement de teinture pour symboliser l'évolution), mais émotionnellement ça marche et plastiquement ça embarque. C'est une belle réussite.
Rendez-vous avec Pol Pot (2024)
1 h 53 min. Sortie : 5 juin 2024. Drame, Historique
Film de Rithy Panh
Arkeniax a mis 8/10.
Annotation :
Un tour de force cinématographique qui semble par instants une sorte de réponse à La Zone d'Intérêt. Les deux films fonctionnent sur la même idée, qui est que l'horreur réelle, l'horreur historique, on ne peut pas la représenter. Dans le cas de Rendez-vous avec Pol Pot, ce constat ne nait pas de la banalisation du Mal, mais au contraire du maquillage, du travestissement du réel. Nos protagonistes ne sont pas sensés voir les camps de travail forcé ni les villages brulés et encore moins les charniers, tout est dissimulé pour donner l'image d'un communisme triomphant. Ainsi, à aucun moment le réalisateur ne fera de reconstitutions, il s'appuiera soit sur les rares images d'archive qui deviennent des éléments à part entière du film, soit il utilisera des maquettes pour reconstituer des camps ou Phnom Penh vidée de ses habitants. Parce que la fiction ne peut pas faire revivre ces images et ces événements, et peut-être qu'à un certain degré elle ne doit pas, c'est en tout cas le point de vue que laisse transparaitre le réalisateur puisqu'il prend la responsabilité de jouer le rôle de Pol Pot, qui n'est plus un homme mais une figure fantomatique inquiétante, le fantome d'un communisme dévoyé et transformé en système génocidaire. Brillant, brillant film, absolument bluffant.
All We Imagine As Light (2024)
1 h 55 min. Sortie : 2 octobre 2024 (France). Drame
Film de Payal Kapadia
Arkeniax a mis 8/10.
Annotation :
La carte illimitée m'aura amené à faire des choses qui il y a encore 2 ans m'auraient semblé totalement improbables, comme ici voir un drame indien sélectionné à Cannes.
All We Imagine As Light est un beau film qui, tout en critiquant ouvertement la société indienne, a la pudeur de rester à échelle humaine, et aborde cette trinité féminine avec sensibilité et délicatesse. Pas de grandes scènes larmoyantes, pas de grand méchant homme patriarcal, juste 3 femmes face au silence et à la douleur invisible d'un sexisme larvé, mais dont elles cherchent toutes, à leur manière, à échapper. La retenue de la réalisatrice donne toute sa beauté au film (sûrement les plus belles scènes de nuit de l'année !), et je comprends pourquoi certains le considèrent comme le métrage de l'année.
Le Royaume des abysses (2023)
Shēnhǎi
1 h 52 min. Sortie : 21 février 2024 (France). Animation, Aventure, Drame
Long-métrage d'animation de Tián Xiǎo-Péng
Arkeniax a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Quelle merveilleuse surprise ! Je m'attendais à Chihiro mélangé à 20000 lieues sous les mers, mais certainement pas à une histoire d'une telle maturité et surtout aussi sombre alors qu'elle vise en partie les enfants. Car au-delà de l'aspect technique (la gestion des fluides est extraordinaire), de la DA splendide, du rythme parfois trop soutenu et de personnages hauts en couleurs, nous sommes face à rien de moins qu'un film qui parle de dépression enfantine et même de suicide. Une problématique bien réelle que les adultes confondent trop facilement avec une tristesse passagère ou nient par peur de devoir assumer de s'occuper de leur progéniture, mais qui est ici traitée frontalement avec beaucoup de gravité. Le film ne cherche à aucun moment à échapper à son sujet, il y va à fond et n'en devient que plus touchant en livrant un message d'espoir en des lendemains meilleurs qui m'a fait verser quelques larmes à plusieurs occasions. Effectivement, le film est peut-être un peu trop complexe pour un trop jeune public donc je ne le conseillerais pas à des enfants de moins de 10 ans, mais pour les autres c'est une belle expérience qui enseigne de ne pas avoir honte d'être malheureux ou de ne pas être tels que les gens ont envie qu'ils soient. Un film qui nous dit que la vie est cruelle, qu'elle ne nous donne pas toujours ce qu'on veut, mais qu'elle vaut la peine d'être vécue si on est prêt à se battre contre les épreuves qu'elle nous envoie.
Une très très belle surprise, et j'espère un film qui fera date dans l'histoire de l'animation.
Monkey Man (2024)
2 h 01 min. Sortie : 17 avril 2024 (France). Action, Thriller
Film de Dev Patel
Arkeniax a mis 8/10.
Annotation :
J'étais un peu sceptique avant visionnage, mais mes doutes de sont dissipés devant l'évidente qualité de cet actionner bourrin mais techniquement très abouti, peut-être un peu trop tributaire de John Wick mais suffisamment malin pour tracer sa propre voie. Bien sûr il y a tout l'aspect social et lutte des classes qui nous immergé dans la face sombre de la société indienne, où le fossé entre les plus pauvres et les plus riches est gargantuesque. Il y a un peu de The Raid dans cette façon de filmer la ville comme un cloaque bouillonnant où la barbarie ne demande qu'un prétexte pour éclater. Le réalisateur (et acteur principal) transcende heureusement le pessimisme ambiant via sa symbolique mythologique. Le héros n'est plus seulement un wannabe John Wick mais une authentique figure mythique amenée à châtier le Mal pour le bien de l'Humanité tout entière.
Et le tout marche d'autant mieux que Dev Patel déploie un véritable corps d'action, étant lui-même champion de taekwondo, ses mouvements sonnent naturel, il se permet de longues séquences sans coupes pour montrer ses enchaînements. On commence dans la frénésie, caméra à l'épaule à la limite de l'illisible (c'est volontaire), et plus on avance, plus la mise en scène accompagne naturellement les mouvements des comédiens, allant jusqu'au plan séquence de plusieurs minutes (avec peut-être quelques raccords numériques, c'est vrai).
C'est une belle réussite en termes de cinémas d'action. Pas spécialement originale, mais très bien réalisée.
Sky Dome 2123 (2023)
Müanyag égbolt
1 h 52 min. Sortie : 24 avril 2024 (France). Animation, Science-fiction, Drame
Long-métrage d'animation de Tibor Banoczki et Sarolta Szabo
Arkeniax a mis 8/10.
Annotation :
Une animation en rotoscopie très élégante qui se marie étonnamment bien avec des décors en synthèse, même si parfois, niveau interaction entre les personnages et l'environnement, on est quasiment sur un point'n click des années 90 !
Cela mis à part, voilà un film postapocalyptique très joli. Les réalisateurs ne s'intéressent pas tant à cet univers qu'à la romance. Ce concept d'humains transformés en arbres pose bien sûr des questions écologiques importante à l'aube des catastrophes climatiques qui pourraient nous mener au futur de Sky Dome, mais il sert avant tout un but émotionnel via ce couple extrêmement fort caractérisé simplement mais avec justesse. On croit à leur dramaturgie, on croit à leur parcours et leur point de chute en fin de film est extrêmement beau et poétique.
Sky Dome n'a bien sûr pas l'ampleur d'un grand film de SF et il n'en a pas la prétention, il est juste un beau film contemplatif sur la fin du monde et sur ce qui survivra de l'humanité.
The Apprentice (2024)
2 h. Sortie : 9 octobre 2024 (France). Biopic, Drame
Film de Ali Abbasi
Arkeniax a mis 8/10.
Annotation :
J'étais réticent à l'idée de voir ce biopic, mais force est de constater qu'il marche super bien. Comment le sulfureux et bouffon Donald Trump qui s'est soi-disant fait tout seul a conquis l'Amérique en se reposant beaucoup sur les autres et en arnaquant à peu près tout le monde, sans aucun égard ni pour la politique, ni pour le peuple américain qu'il prétend pourtant aider. C'est là que le film est le plus réussi, c'est qu'il ne veut pas juste nous dire que Donald Trump est une ordure, il nous fait comprendre que c'est avant tout un homme qui se ment constamment à lui-même, qui s'autopersuade qu'il est plus grand et plus fort qu'il ne l'est et que toutes ses actions aussi amorales soient-elles servent un bien plus grand alors qu'on sait très bien que c'est faux. Le film n'hésite d'ailleurs absolument pas à nous illustrer la noirceur du bonhomme : Raciste, homophobe, mégalomane, il a agressé sexuellement sa femme, poussé son propre frère au suicide et effacé son mentor de sa vie. Mentor qui est d'ailleurs l'autre énorme point fort du film, car la relation Trump-Cohn est l'élément central du film, comment un homme sans scrupules a formé un homme qui est devenu encore pire que lui. Jeremy Strong est excellent en Roy Cohn et Sebastian Stan s'est enfin acheté du charisme après 10 ans de Marveleries, il était temps.
Terrifier 3 (2024)
2 h 08 min. Sortie : 9 octobre 2024. Épouvante-Horreur
Film de Damien Leone
Arkeniax a mis 8/10.
Annotation :
La superstar du gore est de retour !
On reste sur la même formule : Du gore, de la violence, des hectolitres de sang jetés au visage des comédiens, plein de prothèses en caoutchouc tranchées, écrasées, quelques arrachages de peau,... Et toujours Art le Clown, définitivement un super méchant de film d'horreur et une nouvelle icône de ce cinéma pour dégénérés. Alors oui, il y a peut-être, comme dans le deuxième, trop de scénario pour pas grand chose et pas assez d'exploration de cette mythologie, qui certes tient sur un paquet de clope, mais qui était quand même intriguante et on voulait en voir plus. Mais voilà, j'aime toujours bien cette saga qui fait l'apologie de la violence gratuite et est toujours aussi fun et décomplexée, et j'aime bien le climax, une sorte de revisite de la Crucifixion par un psychopathe, je suis fan.
On attend avec beaucoup d'impatience qui je n'en doute pas une seconde arrivera. Terrifier mérite de continuer.
Mother Land (2024)
Never Let Go
1 h 41 min. Sortie : 25 septembre 2024 (France). Épouvante-Horreur, Thriller
Film de Alexandre Aja
Arkeniax a mis 8/10.
Annotation :
Aja récidive dans les salles obscures avec un projet moins grandiloquent que ses précédents. On se recentre ici sur un concept de série B fort et bien tenu sur lequel le réalisateur ne fait pas reposer toute la tension, car la famille et leurs liens fragiles sont le vrai cœur du film. Dès le début, le film nous pose l'ambiguïté de l'existence ou non de ce fameux Mal dont parle tout le temps la mère, et l'intelligence du film est de ne pas se contenter de ce mystère et de multiplier les rebondissements inattendus, si bien qu'à la fin le Mal prend un tout nouveau sens aussi bien symbolique que narratif. On peut d'ailleurs prendre le film comme un film fantastique ou comme un thriller psychologique, dans les deux cas il est intéressant, développant un discours assez sombre sur la maternité, la maison se faisant l'extension de la mère et de ses peurs (les cordes qui servent de cordons ombilicaux, la cave qui devient un utérus,...). Et j'ai été étonné d'être emporté émotionnellement à la fin. Aja n'est pas du genre à donner dans l'émouvant, mais il m'a eu lors du climax, dans tout ce qu'il raconte sur le rapport de la mère à l'enfant, c'était je dois l'avouer assez touchant.
Pompo The Cinephile (2021)
Eiga Daisuki Pompo-san
1 h 34 min. Sortie : 3 juillet 2024 (France). Animation, Comédie, Drame
Long-métrage d'animation de Takayuki Hirao
Arkeniax a mis 8/10.
Annotation :
Une histoire sur la création cinématographique fun et décomplexée, qui parce qu'elle est un film d'animation japonais sur le cinéma hollywoodien, s'amuse des intrications entre fiction et réalité avec pléthore d'idées visuelles citant Paprika et Paranoïa Agent, et servant le récit archetypal japonais sur la quête d'absolu qui ne peut aboutir sans la collaboration entre les individus et un effort constant jusqu'à devenir transcendant. Léger, drôle, avec des personnages attachants, c'est un vrai bon petit moment de cinéma sur le cinéma.
Look Back (2024)
1 h 02 min. Sortie : 18 septembre 2024 (France). Drame, Animation
Long-métrage d'animation de Kiyotaka Oshiyama
Arkeniax a mis 8/10.
Annotation :
Une belle adaptation pour ce beau manga. L'animation saccade et a parfois un rendu amateur mais c'est volontaire et ça fait écho à la carrière de Tatsuki Fujimoto (l'auteur du manga d'origine), le thème principal est très joli. Globalement c'est le manga mais mis en animation, mais c'est très réussi et c'est la bombe émotionnelle et introspective qu'a voulu nous transmettre Fujimoto. Du bon boulot.
Dune - Deuxième partie (2024)
Dune: Part Two
2 h 46 min. Sortie : 28 février 2024 (France). Science-fiction, Drame
Film de Denis Villeneuve
Arkeniax a mis 9/10.
Annotation :
Pari réussi pour Villeneuve qui a appris des erreurs du précédent. L'adaptation scolaire du premier volet cède la place à un grand récit alliant mystique et politique et à un blockbuster bourré d'audace car extrêmement nuancé dans son propos, n'hésitant pas à surligner que son protagoniste va devenir un génocidaire !
Cela allié à la maestria technique de Villeneuve et à une musique hallucinante, on a là un des tous meilleurs blockbusters de facile ces 10 dernières années.
Tiger Stripes (2023)
1 h 35 min. Sortie : 13 mars 2024 (France). Épouvante-Horreur
Film de Amanda Nell Eu
Arkeniax a mis 8/10.
Annotation :
Y'a pas à dire, rien de mieux que le cinéma d'horreur pour découvrir de nouveaux pays. Je n'ai jamais vu de films malaisiens, mais s'ils sont du même niveau je suis preneur !
D'un postulat simple mais efficace, la réalisatrice tire un récit de passage à l'âge adulte mêlé à un parcours d'émancipation féminine qui clairement convoque le Grave de Julia Ducournau mais propose sa propre patte, à savoir une caméra presque naturaliste, des cadrages fixes et particulièrement étirés dans lesquels surgit par instants un humour à froid amenant une légèreté bienvenue dans un film qui montre une société malaisienne qui fait culpabiliser les femmes pour leur puberté et les problèmes qu'elle apporte, engoncée dans une rigidité religieuse qui étouffe tout élément qui sort de l'ordinaire, et contre laquelle on n'a que nos dents, nos ongles et notre rage pour lutter, jusqu'à peut-être nous transformer en bêtes.
Le Deuxième Acte (2024)
1 h 20 min. Sortie : 14 mai 2024. Comédie
Film de Quentin Dupieux (Mr. Oizo)
Arkeniax a mis 8/10.
Annotation :
Je n'ai littéralement vu que 2 films de Dupieux, mais ça m'a suffi pour appréhender ce nouveau film, dans lequel il expose toutes ses angoisses et ses insécurités quant au monde actuel. Un monde au bord de l'effondrement, dominé par l'IA, l'opportunisme, le cynisme, la création artistique n'est plus source de joie mais d'angoisse, et même les pirouettes surréalistes habituelles de Dupieux lui sont arrachées, on le dépouille de l'ultime rempart du sarcasme et de la facétie pour l'utiliser à des fins mauvaises.
Un film terriblement drôle avec ses scènes de malaises, mais incroyablement angoissant.
Civil War (2024)
1 h 49 min. Sortie : 17 avril 2024 (France). Action, Thriller
Film de Alex Garland
Arkeniax a mis 9/10.
Annotation :
Ce film m'a réconcilié avec Alex Garland, dont le poussif Annihilation m'avait fait me dire que ce pauvre garçon se regarde pas mal filmer. Civil War reprend la maestria technique de son auteur et nous offre des plans absolument dingues, le film est une tatane esthétique en pleine poire, avec des plans à la composition parfaite, des séquences de tension insoutenables ou le dernier quart-d'heure hyper intense. Le travail du son est lui aussi incroyable, chaque balle tirée vous arrache les oreilles, l'immersion est parfaite.
Je sais que beaucoup ont dit qu'au final le film ne faisait pas grand chose de son contexte de guerre civile étasunienne, mais en fait le parti-pris de Garland est de faire passer son discours en priorité par les images. Ce qui l'intéresse, c'est filmer le déclin de l'empire américain en montrant ces paysages si familiers du cinéma ravagés ou en guerre. Il n'a pas besoin de parler, il nous dit tout visuellement. C'est un conflit fratricide où l'on ne sait même pas qui sont les gentils et qui sont les méchants, juste un immense champ de bataille embrouillé où nos héros, grâce à leurs photos, doivent trouver du sens par les images.
Une belle baffe que ce film qui m'a plus frappé à la gueule que ce à quoi je m'étais attendu. M. Garland, arrêtez la branlette, ne faites plus que de l'image !
Sauvages (2024)
1 h 27 min. Sortie : 16 octobre 2024. Animation, Aventure, Jeunesse
Long-métrage d'animation de Claude Barras
Arkeniax a mis 7/10.
Annotation :
Une sympathique petite fable écolo assez mature sur le traitement de son sujet mais suffisamment légère pour convenir aux enfants. L'animation stop motion est très réussie, de même que les décors qui ont beaucoup de gueule. Ça n'est bien sûr pas le film d'animation de l'année, mais ce qu'il fait, il le fait bien.
Maya, donne-moi un titre (2024)
1 h 01 min. Sortie : 2 octobre 2024. Animation, Aventure, Comédie
Long-métrage d'animation de Michel Gondry
Arkeniax a mis 7/10.
Annotation :
Gondry est de retour avec un film on ne peut plus personnel "co-écrit" avec sa fille Maya. Le style papier découpé en stop-motion est vraiment charmant et montre une fois de plus tout l'amour de Gondry pour le fait-main et l'effet spécial simple. Évidemment les histoires sont très très enfantines (d'ailleurs elles sont toutes annoncées par la petiote), mais on y sent quand même la malice de papa qui n'hésite pas à y insérer des messages écolos ou sur la surconsommation de masse. Ça n'a pas de grandes prétentions, mais c'est très bien fait pour ce que c'est et ça m'attrape au charme.