Les meilleurs films de James Cameron selon Toshiro

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Probablement l'un des (le?) film(s) catastrophe le(s) plus efficace(s), encore aujourd'hui.
Sur le plan du mélo (déjà il faut accepter le genre...), c'est aussi assez efficace sachant qu'il faut bien comprendre qu'ici Cameron ambitionne de faire son "grand film classique", la "grande forme hollywoodienne" avec tous ses codes que l'on apprécie ou non.

En prime, le film jumeau d'Avatar, qui raconte plus ou moins la même histoire, mais du point de vu d'un homme, ce qui change pas mal les même choses :
- Jack, cette sorte de pulsion de vie incarnée devient une femme, Neytiri, qui correspond à l'archétype jungien de l'anima, celui qui fait le lien entre le conscient le l'inconscient (réel/Pandora) ;
- dans Titanic, il s'agit pour une jeune femme prisonnière d'un monde forgé par les hommes (société patriarcale de l'ancien Monde associé à un imaginaire de machines, industriel, capitaliste) en déclenchant/survivant à l'apocalypse et en s'unissant à celui qui représente le Nouveau Monde et sa société théoriquement sans classes. Dans Avatar, même chose avec Jake "le souillé" qui rené selon les termes d'un monde de femmes (et toute la symbolique mythologique qui gravite autour : Terre mère, féminin sacré, rapport l'instinct, aux rêve, à la créativité, etc.) contre les restes d'un monde d'hommes (et toute la symbolique qui va avec : volonté de puissance, tyrannie de la rationalité et de la logique, etc.)
- dans les deux cas, l'union de l'homme et de la femme déclenche la confrontation des mondes d'où les deux amants sont issus. Et l'individu qui en renaît renaît à lui-même dans un monde de tous les possibles, refondé.

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Fascinant, une grande tarte dans la tromche de plus en plus forte à chaque nouvelle vision.
Produit d'une savante digestion de 2001 l'odyssée de l'espace et de Rencontre du 3e type plongée sous l'eau, mais avec tellement plus d'humanité (un des plus beau couple de cinéma).
Probablement le meilleur (et presque unique ?) film d'action sous-marin - ça explose Opération Tonerre - où Cameron expose pour la première fois sa fascination pour les grands fonds avec lesquels rime introspection tout en dévoilant la technologie qui fait vivre son cinéma.
Et en prime, ces incroyables, merveilleuses, terrassantes scènes de mort et renaissance : Lindsay se noyant volontairement sous les yeux de Bud avant que celui-ci la ramène à la vie - scène qui aura marqué un certain J.J. Abrams apparemment - et celle où Bud fait de même pour ensuite désapprendre ce qui fait l'humain (le langage) et retourner à l'état prénatal au fur et à mesure qu'il descend dans la fosse où il pourra renaître comme un nouveau-née en recrachant le liquide respiratoire, amniotique (formidable idée de SF). Magnifique !

Et une sacrément belle comédie de remariage en plus avec des punchline terrible (LOVE YOU WIFE, enlève pas ta ptite culotte !).

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Parce que c'est toute mon enfance, et pis c'est tout.

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Sommet de la série B ultra efficace.
Cameron explique que l'image du Terminator lui est venu en rêve : une image de mort sortant d'un magma de flammes. Ce qui a donné une fameuse scène, une image de la mort qui vient chercher son dû et que rien n’arrête. Terminator : le tueur ultime (dont se souviendront les frères Cohen pour No country for old men).
Et en prime une très belle partition de Brad Fiedel (magnifique thème).

NB : c'est le deuxième film de Cameron qui sort en partie d'un rêve, l'autre étant Abyss, à l'origine duquel il y aurait eu une vision onirique de vague géante (façon Eowyn si vous voyez ce que je veux dire).

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Une préférence pour celui de Scott tout de même, mais on reste ici sur du très lourd, d'une grande efficacité quand il s'agit de faire monter la tension (l'approche des xénomorphes au radar) dans une trame de type "western barricadé" contre les indiens.
Et surement un jalon essentiel dans la filmographie de Cameron.

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La comédie d'action est un genre relativement peu exploré. On en tient ici l'un des sommets. True Lies, ou l'envers du décors bondien, la vie secrète et pas très "glamour" de James Bond quand il rentre chez lui le soir.
Quant au traitement ouvertement politiquement incorrect et délirant du méchant djihadiste, impossible de faire la même chose aujourd'hui. Vraiment dommage parce que c'est vraiment poilant de voir le grand méchant terroriste chevauchant une ogive nucléaire façon Dr. Folamour.
Pour le reste, c'est certainement le film le moins cameronien de Cameron (après Piranha 2 tout de même), mais ce qu'on perd en cohérence thématique (encore que l'on encore droit à une résurrection...), on le gagne en jubilation, une jubilation à rapprocher de Last Action Hero et qui doit énormément à Jamie Lee Curtis, incroyable de drôlerie.

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L'alpha de Cameron. Pas tellement le film en lui-même (quoi que ce qu'on peut en voir est bluffant pour de la débrouille), mais pour son script qui contient en germe tout l'univers cameronien. Si si, j'vous jure.

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Étonnante séquence que celle du "sauvetage" d'Elwood - piégé au cœur de l'épave - qui suscite un véritable travail d'équipe. On sent même l'émotion de Cameron. Dit comme ça, on pourrait penser que c'est normal. Sauver quelqu'un pris au piège sous plusieurs milliers de mètres cube de flotte, normal que ça suscite l'émotion, le stress, la tension, puis la fierté et la joie, une fois l'opération réussie.
Sauf qu'Elwood et un mini-sous-marin téléguidé. Et là, ce qui marque, c'est l'implication de Cameron vis à vis de sa technologie, à un niveau qui dépasse le soucis purement financier.
Et qui est-ce qui sauve Elwood ? Jake, du nom de l'autre mini-sous-marin utilisé par Cameron pour sortir le premier de l'épave. De quoi confirmer un coup de plus l'attachement de nature presque sentimental de l'auteur de T1 et T2 vis à vis de ses machines.
Et pour finir, il faut rajouter que ces deux mini-sous-marins ont été conçus par Mike Cameron, le frère (ingénieur) du réalisateur-ingénieur (qui a pas mal aidé son frère dans la conception de technologies pour tourner sous l'eau, notamment pour Abyss) Comme ça, entre Jim et Mike, Jake et Tommy, et Jake et Elwood, il y a comme un lien qui se dessine.

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Et toujours le petit Jake piloté par Mike, l'un des frangins Cameron. Dans 20 ans, Jim nous invente un vrai avatar pour aller sur Mars.

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Je retiens l'idée de faire une analogie entre Hitler et une rock star. Haha, fallait oser monter des images de Nuremberg sur une musique pareille.
Pour le reste, le sujet m’intéresse moyennement, et les flashs de docu-fiction jurent un peu, mais c'est intéressant de voir Cameron à l'oeuvre.

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Involontairement drôle, le film que Cameron trainera comme un boulet toute sa carrière.
Et pourtant, il n'y est pas pour grand chose. C'est Assonitis qui a complètement phagocyter le film en prenant le jeune réalisateur sur sa première réal pour un con. Chose à laquelle Cameron, réputé pour son obsession du contrôle et son caractère bien trempé, répondit en bazardant le film en milieu du tournage. Reste de Cameron les scènes sous-marines très reconnaissables et le remontage américain qu'il réussit à obtenir après quelques années. Mais pas de quoi sauver le nanar (tout est dans le titre).
En même temps, ça ne pouvait en être autrement quand on sait la façon dont Cameron, alors occupant divers postes techniques et artistiques dans les productions New World de Roger Corman, fût recruté par Assonitis. D'après l'anecdote, il s'occupait d'un effet spécial consistant en un morceau de barbaque sanguinolente sensée être rongée par des verres. Et comme les verres ne daignaient pas gigoter, Cameron eu l'idée d'y mettre le jus, ce qui fonctionna fort bien et, semble t-il décida le producteur italien à lui confier la réalisation de son "projet".
Les grandes choses ont de petits commencement....