Les meilleurs films de science-fiction des années 1980 selon Starbeurk

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Palme à 'efficacité! C'est un choc intemporel!
Palme à 'efficacité! Et c'est un compliment. Chaque seconde de ce film tends à l'évolution de l'histoire et ce n'est pas une mince affaire! Ajoutez-y des personnages attachants, des dialogues géniaux , une doloréane et un concert de rock (annonçant 5 ans à l'avance le grunge)et c'est l'apothéose! C'est un bijou qui fourmille de mille et un détails qui s'imbriquent les uns aux autres, le spectateur est flatté de tant de qualité d'écriture qui le plonge dans la réflexion pour comprendre tous les tenants et les aboutissants de ce voyage temporel. Marty est le héros que chaque adolescent voudrait être, Doc est l'ami que chacun voudrait avoir. Le matérialisme des années 80 friqué ne saurait remettre en question la culture profonde des Etats-Unis notamment les nostalgiques 50's qui en est l'age d'or. Les années REGAN ne sont pas si rose si on compare ces deux époques ( plus de personnes sans abris, plus de poubelles dans les rues , plus de pollution, les terroristes lybiens, le commerce des armes, etc...) ce qui met à mal l'idée surannée que le matérialisme et l'argent apportent plus de bonheur , de paix et de prospérité. Cela est encore plus approfondi dans le deuxième volet de la saga.

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j'ai compris pourquoi j'avais tant aimé Ghost In The Shell au cinéma!
Véritablement pionnier du film de science -fiction, Blade runner en assumes tous les codes. Cette enquête dans l'univers sombre (il pleut en permanence) d'une ville futuriste est paradoxalement d'un réalisme à toute épreuve. Encore aujourd'hui , le film n' a pris une ride et les thèmes de la robotique et des humanoïde bioniques non plus d'ailleurs. Ridley Scott rassuré par le succès d'Alien peut maintenant viser une ambiance plus universelle et finalement plus radicale tout en questionnant notre humanité en proposant une vision de la société du futur ( que reprendra Ghost In The Shell). Mais il ne faut pas oublier ll'importance souvent occultée de la trame de l'enquête policière qui est le véritable ciment de ce film. Harisson Ford portes le film sur ses épaules haut la main ( pour moi son meilleur rôle au cinéma) et fait montre d'une justesse rare. Les effets spéciaux n'ont vraiment pas viellis et apporte au film un univers cyberpunk vraiment appréciable. Ridley Scott n'aurait-il pas réalisé le premier film Cyberpunk de l'histoire? Du grand art en tout cas ou les quelques longueurs nous font vivre un peu plus dans cet univers unique transcendé par un twist à la fin , faisant passer encore un peu plus ce film dans une dimension supérieure.

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La pierre Angulaire de Star Wars
Toute la dramaturgie , le suspens et l'histoire de la famille skywalker sont présents dans ce film.
Il a gagné en maturité ce qu'il a perdu en fraicheur mais les effets spéciaux sont encore mieux maitrisé et la musique est aussi belle qu'un nouvel espoir. Après la gaieté space opéra du film original, celui-ci plonge dans l'obscurité voire le désespoir, et s'abandonne plus complètement au mystère sous-jacent de l'histoire. C'est à cause des émotions suscitées dans `` Empire '' que toute la série prend une qualité mythique . C'est le cœur.
Le film a été réalisé en 1980 en sachant parfaitement que `` Star Wars '' était devenu le film le plus réussi de tous les temps. Si des coins ont été coupés dans le budget du premier film, aucun coût n'a été épargné dans celui-ci : c'est une extravagance visuelle du début à la fin, l'un des plus visionnaires et inventifs de tous les films.
En dehors de l'histoire et de l'intrigue, le film vaut le détour simplement pour ses vues. Pas pour les scènes de bataille spatiale, qui sont plus ou moins standard (il n'y a rien ici pour égaler la course-poursuite à travers les hauts murs de l'Étoile de la Mort). Mais pour des sites tels que les marcheurs impériaux ressemblant à des éléphants (une arme n'a-t-elle jamais été plus pratique ?). Ou pour la cite des nuages , sur sa flèche haute dans le ciel. Ou pour le visage d'une créature nommée Yoda, dont les expressions sont aussi convaincantes que celles d'un humain, et aussi subtiles. Ou pour les hauteurs vertigineuses sur lesquelles Luke Skywalker se balance, après avoir failli plonger jusqu'à sa mort.
Il y a une générosité dans la conception de la production de "L'Empire contre-attaque". Il n'y a pas seulement des vues incroyables devant nous, mais beaucoup plus dans les coins de l'écran, ou partout où la caméra tourne. Le monde entier de cette histoire a été conçu et construit de telle manière que nous ne sommes pas particulièrement conscients des décors ou des effets - il y a tellement * beaucoup * de ce monde que tout semble homogène. Considérez, par exemple, une première scène où un `` droïde sonde '' de l'Empire se fait tirer dessus sur la planète de glace Hoth. Ça explose. Nous avons vu cela bien des fois. Mais ensuite, des morceaux chauds pleuvent sur la neige au premier plan. C'est le genre de détail pour lequel George Lucas et son équipe vivent.

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Apporte sa pierre à l'édifice de la science fiction
Un série B bien réalisé avec T2 c'est tout! mais qui apporte sa pierre à l'édifice du genre sciences-fiction. Ce film est tellement bien réalisé avec des effets spéciaux au service du récit. Ce film va profondément marqué GHOST iN tHE SHELL au même titre que BLADE RUNNER. C'est une histoire basique de course poursuite au fond mélé au voyage temporel mais la profondeur de chaque scène est simplement unique. La scène du commissariat est stupéfiante et tellement efficace, qu'elle est selon moi graver dans le marbre de la culture cinématographique. Un autre élément qui fait de ce film plus qu'une série B, c'est le fait que James Cameron veut proposer une suite de fins au film, je m'explique, une course poursuite se termine, on croit que c'est la fin , mais non le film continue et cela arrive au moins trois fois dans ce film. Ce qui fait que le spectateur prends ces twists sans sourciller! Ce film est le point de départ du blockbuster qui va s'étioler au fil du temps, celui-ci avait encore un sens: une véritable histoire à raconter.

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La question de l'homme mêlé à une satire sociale pointue
Il y a un moment au début de "RoboCop" où un robot se déchaîne. Il a été programmé pour avertir un criminel de laisser tomber son arme, puis de lui tirer dessus s'il ne se conforme pas. Le robot, une machine laide et disgracieuse, est amené à une réunion du conseil d'administration de l'entreprise qui espère gagner des millions en le vendant au détail. Un cadre subalterne est choisi pour tirer une arme sur la machine. L'avertissement est émis. L'exécutif laisse tomber son arme. Le robot répète l'avertissement, compte jusqu'à cinq et abat le gars.
C'est une scène très drôle. (Que ce soit encore plus drôle avant que la MPAA Code and Ratings Administration ne demande des garnitures est, je suppose, un point discutable.) C'est drôle de la même manière que la chaîne de montage dans " Les temps modernes " de Chaplin est drôle - parce qu'il y a quelque chose d'hilarant à propos de la logique appliquée à une situation où elle n'est pas pertinente.
Parce que la scène nous surprend dans un film qui semblait évoluer vers un thriller sérieux, elle nous met au dépourvu. Nous ne savons plus trop où va "RoboCop", et c'est l'une des grandes qualités du film.
Le film se déroule à une heure indéterminée dans le futur à Detroit, une ville où règne la terreur des gangs. Il y a eu une série de meurtres brutaux de flics. Une grande entreprise veut commercialiser les flics robots pour éradiquer le crime, mais le modèle du démonstrateur n'est évidemment pas à la hauteur.
Un jeune scientifique pense qu'il connaît une meilleure façon de faire un policier, en combinant la robotique avec un cerveau humain. Et il a sa chance lorsqu'un flic héros ( Peter Weller ) est tué dans l'exercice de ses fonctions. Eh bien, pas tout à fait tué. Quelque chose reste, et autour de ce noyau humain, le premier "robocop" est construit - un mi-homme, mi-machine qui fonctionne avec une logique parfaite à l'exception des lambeaux de spontanéité et d'intuition humaines qui peuvent se cacher quelque part dans l'arrière-plan de sa mémoire.

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malgré toute sa folie, n'a pas la véritable puissance de l'original
"Retour vers le futur, partie II" est un exercice de maladresse, une excursion dans diverses versions du passé et du futur qui est si déroutante que même les personnages essaient constamment de se l'expliquer. J'aurais dû apporter un grand bloc-notes jaune à la projection, afin que je puisse prendre des notes détaillées juste pour garder les lignes de temps droites. Et pourtant, le film est amusant, tellement il est tordu.
Toute histoire impliquant un voyage dans le temps implique la possibilité de paradoxes, qui ont fourni des intrigues aux auteurs de science-fiction pendant des années. Que vous arrive-t-il, par exemple, si vous tuez votre grand-père ? Que dites-vous si vous vous rencontrez? Dans une célèbre histoire de SF, un voyageur temporel dans le passé lointain marche sur un seul insecte et anéantit toutes les formes de vie du futur.
"Retour vers le futur II" est l'histoire de la façon dont les héros du premier film, Marty McFly et Doc Brown, tentent de manipuler le temps sans créer de paradoxes, et comment ils créent accidentellement un avenir totalement différent - celui dans lequel la mère bien-aimée de Marty est en fait marié à son ennemi répréhensible, Biff Tannen. McFly et Brown sont joués à nouveau cette fois par Michael J. Fox et Christopher Lloyd , les stars du succès au box-office de 1985, et ils ont non seulement fait "Part II", mais ont continué et filmé "Part III" en même temps. En effet, ce film se clôt sur une bande-annonce à venir pour le troisième volet, qui sortira l'été prochain. (Les amateurs de quiz peuvent noter que Russ Meyerest le seul autre cinéaste à terminer un film avec une bande-annonce.) Les conférences de scénario sur le tournage de ce film ont dû être complètement déroutantes, car le réalisateur Bob Zemeckis et l'écrivain Bob Gale ont essayé de se frayer un chemin dans le labyrinthe qu'ils avaient créé. Le film s'ouvre en 1985. McFly vient de rentrer de sa précédente aventure lorsque Doc Brown apparaît à nouveau dans ce De Lorean gonflé. Il est essoufflé d'urgence et veut que McFly le rejoigne pour un voyage en 2015, où absolument tout a mal tourné et où McFly est nécessaire pour empêcher son propre fils d'aller en prison.
La ville de Hill Valley en 2015 ressemble à la couverture d'un vieux magazine pulp.

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C’est un film très habile mettant en exergue un monde fictif excitant.
« Mad Max 2 » [sorti aux États-Unis sous le titre « The Road Warrior » le Guerrier de la route] est un film d’action pure, d’énergie cinétique organisée autour d’une intrigue aussi simple que possible. Il propose une vision d’un monde futur violent, mais il ne développe pas cette vision avec des personnages et des dialogues. Il préfère plonger tête baissée dans l’un des films les plus agressifs jamais réalisés.
Le film se déroule dans un futur où la civilisation s'est effondrée, où règnent l'anarchie et la violence, et où des bandes de pillards errants s'entretuent pour les quelques réserves d'essence restantes. Les véhicules de ces guerriers du futur sont des vestiges du monde dans lequel nous vivons aujourd'hui. On y trouve des motos, des semi-remorques et des camions-citernes qui nous sont familiers depuis les autoroutes de 1982, mais aussi d'étranges voitures de course personnalisées, dont la plus effrayante possède deux poteaux en acier à l'avant sur lesquels les ennemis peuvent être attachés (si la voiture a un accident, les ennemis sont les premiers à mourir).
Les guerriers de la route du titre empruntent leurs costumes et leurs codes de conduite à une brocante de légendes, de mythes et de genres : ils ressemblent et agissent comme des Hell's Angels, des guerriers samouraïs, des pilotes kamikazes, des membres de gangs de rue, des cow-boys, des policiers et des pilotes de course. Ils parlent à peine du tout ; le héros du film, Max, a peut-être deux cents mots. Max est interprété par Mel Gibson . Avant cela, il a réalisé « Mad Max », un film à petit budget précurseur de cette extravagance d'action et de violence.
Dans « Mad Max 2 », Max se comporte comme un cow-boy héroïque dans un western classique. Il tombe sur un petit groupe de personnes qui tentent de protéger leurs réserves d’essence des attaques de guerriers qui les encerclent. Max se porte volontaire pour conduire un camion-citerne rempli d’essence à travers les guerriers environnants et l’emmener sur quelques centaines de kilomètres jusqu’à la côte, où ils espèrent tous trouver refuge. Une fois cette prémisse établie avec beaucoup de symbolisme, de rituels et de violence (et si peu de mots que parfois nous devons deviner ce qui se passe), le film atteint son véritable cœur.
Le point culminant de « Mad Max 2 » est une séquence de poursuite incroyablement bien soutenue qui dure pendant le dernier tiers du film.

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Tout est bien, qui fini bien!
Dans la continuité d'un NOUVEL ESPOIR et de l'EMPIRE CONTRE-ATTAQUE, ce film est peut-être plus riche au niveau des environnements et des scènes d'action puisqu'il mélange à la fois l'attaque d'une deuxième étoile de la mort (sic) avec toute la flotte rebelle et le duel de sabre laser entre DARK VADOR et LUKE. Rajoutez-y la pousuite en landspider avec les storms troopers, la guerre dans la forêt entre les storms troopers et les ewoks, le combat contre les sbires de JABBA LE HUT au début du film...Pourtant Il y a moins d'intensité que dans le 4 et le 5, c'est une évidence, pourquoi? Parce-que le scénario est trop résolument optimiste. En effet LE RETOUR DU JEDI résoud tous les problèmes posés par L'EMPIRE CONTRE-ATTAQUE :HAN SOLO est libéré de la carbonite, LUKE achève sa formation Jedi, le triangle amoureux LUKE, LEIA, HAN SOLO est résolu LUKE étant le frêre jumeau de LEIA (ce qui veut dire que dans UN NOUVEL ESPOIR DARK VADOR a torturé sa propre fille fallait y penser! ) Les rebelles détruisent la nouvelle étoile de la mort, DARK VADOR sauve LUKE en tuant l'empereur etc, etc... Le plus gros: les Ewoks battent les stormtroopers de l'empire alors que LUKE dit à HAN SOLO : " les Ewoks ne sont pas dangereux..." (sic). C'est peut-être aussi parce-qu'au fond ce film est une copie d'UN NOUVEL ESPOIR et de l'EMPIRE CONTRE-ATTAQUE, ce qui occasionne moins de surprise et d'intensité à l'ensemble: L' attaque de l'étoile de la mort est moins stressante que dans UN NOUVEL ESPOIR, le Combat au sabre-laser est moins opressant que dans l'EMPIRE CONTRE-ATTAQUE, le repaire de JABBA est moins fun que la CANTINA, etc... Une donnée importante qu'apporte la prélogie 22 après: ANAKIN est derrière le masque de VADOR, le méchant ultime est l'empereur PALAPATINE. Le triangle PALAPATINE , LUKE , VADOR est déslors plus intéressant depuis la sortie de la prélogie puisque nous savons ce qui lie les protagonistes durant toute la dernière partie du film, ce qui est appréciable.
Ce film a le mérite de clore en beauté non seulement la trilogie STAR WARS mais également la saga STARWARS autour d'ANAKIN/DARK VADOR et non plus LUKE SKYWALKER...Cela enrichi la saga STARWARS à mon sens.