Les meilleurs films de super-héros selon Death Watch

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Un film nébuleux mais charmeur où le super-héros est ici traité d'une manière singulière en mettant de côté le spectaculaire pour s’ancrer dans le réalisme.

C'est une déconstruction de la figure du héros américain pour mieux parler d'une question essentielle : quelle est notre place dans ce monde ?

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Snyder signe davantage qu’un simple blockbuster. Watchmen est l’équivalant d’une Bible. Une adaptation cinématographique si burnée qu’elle constitue encore pour beaucoup un des meilleurs films de super-héros, si ce n’est LE meilleur. Une œuvre culte en puissance, à la fois intelligente, flamboyante, et étourdissante.

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Désormais, Batman avance dans l'opacité de la nuit. Une nuit obscure que nous connaissons bien, car même si quelques menaces correspondent à des vilains bien connus, le vrai conflit est très réaliste.

The Dark Knight est autant un des meilleurs films de super-héros qu'une excellente parabole contemporaine.

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Au-delà de toutes ses capacités, le film est surtout capable d'insuffler un grand souffle d'insolence libertaire notamment chez l'enfant. Mais il continue aussi à développer les valeurs matures de son prédécesseur.

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Un film pour tous les enfants et tous les adultes. Il est à voir en toute innocence avec ces moments frissonnants qui font si plaisir, mais aussi pour ces messages forts sur les responsabilités.

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Mutation du cinéma américain qui s'émancipe de son caractère manichéen. La saga X-Men se poursuit avec une suite soignée.

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Tout le sel de ce Logan c'est avant tout l'ambiance western crépusculaire dur et émouvant. Violent, éprouvant, le film de super-héros que l’on n’espérait plus.

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Véritable œuvre d'esthète, le film fait preuve d'une rigueur exceptionnelle.

D'un savoir-faire audacieux et d'une précision inouïe, Hellboy confirme avec bonheur à quel point Guillermo Del Toro est talentueux.

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Une violence à la fois abstraite et créative où le noir et le rouge dominent l'écran. Avec ses ténébreux atours, le film s'avère particulièrement sombre mais aussi très jouissif.

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Le film doit sa réussite aux talents de conteur de Bryan Singer en insistant sur des problématiques d'actualité. L'accord parfait entre divertissement et réflexion.

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Réécriture totale de Batman et de sa philosophie, plus dérangé que jamais et à la limite de la folie. Le tout noyé dans les codes du film noir au cœur d'une Gotham gothique embourbée dans la glaise du mal.

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Orchestré d'une main de maître et avec son atmosphère quasi surnaturelle, l'accoutrement de Batman devient plus proche du diable que de la chauve-souris. De quoi faire jaillir devant nous les démons intérieurs du personnage.

Et l'étonnante lucidité du film transcende les origines de Batman.

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Ce Batman représente bien les capacités d’enchantement du cinéma. Il est une étrange poésie entre les explosions, les meurtres, et toutes les dérives.

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Il y a une certaine loufoquerie chez ce Batman qui rend l'ensemble un brin inopérant. Malgré tout, on obtient un film à l'image de son protagoniste : tordu et névrosé.

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Tandis que Superman possède encore l’innocence de faire le bien par le bien et tandis que Batman sombre de plus en plus vers la méthodologie d’un anti-héros, on ne peut que faire un rapprochement avec une phrase bien connue : « soit on meurt en héros soit on vit assez longtemps pour se voir endosser le rôle du méchant ». Les deux personnages étant tout deux indiqués par cette déclaration de Harvey Dent dans The Dark Knight, car Superman porte toujours malgré lui l’incertitude de rester bienveillant, comme Batman fut lui-même changé par les années de lutte contre le crime et les atrocités vécues.

Le combat entre ces deux titans devient alors passionnant autant pour la symbolique que pour les deux idéologies qu’ils incarnent respectivement.

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Zack Snyder a une patte artistique assez singulière : il parvient à montrer à l'écran les hommes ordinaires comme des Dieux, tel son film 300 sur les spartiates qui tenaient plus d'Hercule que de simples soldats. Alors, Snyder pour un film de super-héros devient surtout le meilleur choix possible pour soigner l'iconisation des Super.

Man of Steel est une relecture du mythe de Superman totalement décapante. Et Henry Cavill, lui, est devenu par son excellente prestation le seul, l'unique, le vrai Superman.

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Indéniablement Spider-Man 3 n'est pas à la hauteur des espérances, mais il serait absurde de donner raison aux retours cinglants à son égard.

Le film possède toujours la profonde mélancolie qui faisait déjà tout le sel des deux autres Spider-Man.

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Première pierre de l'édifice du Marvel Cinematic Universe, et encore aujourd'hui le meilleur film de cette longue saga inégale.

Le seul qu persiste à s'accrocher aux techniques des illustres représentants du genre super-héros à savoir que les effets spéciaux ne font pas tout.

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Un cocktail détonant où tous les Super apportent un peu de leur univers respectif concoctant ainsi une alchimie savoureuse entre différentes tonalités et directions artistiques.

Cascades, combats, explosions, effondrements apocalyptiques. C'est à regarder avec un cerveau débranché sans que ce soit totalement niais non plus.