Les meilleurs films des années 1930 selon Zazooن

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Lang est-il spécialisé dans le traitement de la violence dans la société ? C'est encore une fois superbe. Alors qu'on peut craindre un film classique (banal ?) avec l'introduction, le rythme s'emballe efficacement, et malgré les quelques longueurs du procès, la tension est brillamment entretenue et la mise en scène soutenue par une maîtrise superbe des lumières offre des moments époustouflants.

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Sans être un fan absolu de Lubitsch, il faut lui reconnaître cette capacité de dosage dans ses métrages où la comédie n'est jamais poussée au burlesque, la romance jamais mielleuse, le drame n'use pas outre mesure du pathos, la subtilité des dialogues jamais verbeux. En fait, l'absence de surenchère fait de Lubitsch un homme de goût.

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Très bien filmé (ce sens du cadrage !) et interprété (on devine une géniale direction d'acteur), je n'aurais jamais pensé il y a deux ans regarder et apprécier un film japonais en noir et blanc muet.

La première partie est truculente, avec des gosses que je qualifierais d'attachiants : école buissonnière, bagarre, falsification de note etc. Puis la seconde partie met en exergue les différences entre le monde des enfants où l'on peut, à force d'effort, devenir le chef et celui des adultes, où c'est la richesse de la famille qui détermine le rapport de soumission aux autres.

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Un super film d'action avec un acteur vedette dans la pure tradition hollywoodienne qui a forcément inspiré les Pacino et De Niro...

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J'aime le côté aventure urbaine du type même si ça passe trop vite par moment et qu'on aurait aimé plus de pellicule. Enfin d'octet.

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Chaplin est toujours plein d'enthousiasme mais ça ne suffit pas à m'emporter très loin. En dehors des belles trouvailles de gags et de la belle scène de fin, je ne me souviens pas de grand chose 3 jours plus tard. La romance ne m'a touché plus que ça. Cela dit j'ai le sentiment qu'il vieillit bien mieux que The Kid.

Annotation :

Une légère déception mais certaines scènes valent le visionnage, comme le meurtre ou la dernière scène du procès qui équilibrent certaines scènes vraiment trop pathos. Fonda a mieux joué ailleurs mais il incarne bien le mythe et il s'agit de l'un de ses premiers rôles marquants, ainsi que sa toute première collaboration avec John Ford.

Annotation :

La réalisation est inventive et le détachement de Renoir envers le scénario n'est pas inintéressant, mais cette idée ne peut fonctionner que si le traitement des personnages est béton. Mais les dialogues ne sont pas aussi croustillants que je l'espérais et le niveau des acteurs est très inégal entre le parfait Marquis et le bancal André Jurieux.

Une nuit plus tard je me rends compte que j'ai peu de souvenirs de ce vaudeville qui met en scène des amourettes entremêlées, et je conseillerais aux découvreurs de Renoir de commencer par un autre film.