Les meilleurs films où il neige selon trineor

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Le film est entièrement fait de blancheur, d'engourdissement, de frissonnement : ce n'est pas simplement que la neige apporte de la beauté à l'image ; c'est un film dont l'esthétique est entièrement pensée pour produire sur la peau l'effet que produit la neige.

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La neige envahit l'écran à mesure que le film s'enfonce dans le froid : et là aussi, un sens de la lenteur et de l'engourdissement développé pour mettre le froid au cœur de la mise en scène.

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Le deuxième des quatre segments : "La Femme des neiges".

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Toute la partie sur la toundra.

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Tarkovski... esthétiquement, je crois que tout est dit.

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Un noël enneigé en toile de fond pour le freak show romantique-gothique burtonien par excellence.

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La neige qui devient un ingrédient comique : fallait bien l'ingéniosité de Wes Anderson pour trouver un langage cinématographique qui parvienne à cela !

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Le combat contre O-Ren dans le jardin japonais, évidemment.

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Est-ce qu'on n'a pas là affaire au manteau de neige le plus oppressant de l'histoire du cinéma ?

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La dernière partie du film, en particulier le dernier plan : glaçant.

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La dernière scène : la représentation de l'au-delà la plus pure et la plus mélancolique que j'ai vue au cinéma, je crois.

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La neige érigée en personnage à part entière.

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Le film entier prenant l'allure d'une lutte morale entre la bonté et l'insensibilité, imprimer le contraste à l'image même en opposant l'épanchement sentimental bouillant de l'action à la froideur d'un monde enneigé et sifflant, comme coincé dans un hiver perpétuel, reste l'une des idées de mise en scène les plus brillantes du film.

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Le troisième des huit segments : "La Tempête de neige".

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Temudjin enfant, traversant les steppes immaculées.
Un film aussi inespérément beau que son affiche est laide. Un grand merci à Pilusmagnus sans qui, jamais, cette petite perle ne me serait tombée sous les yeux.

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Zhang Yimou, dans ses bons jours, sait matérialiser ses intentions dramatiques par le simple jeu des couleurs et des températures ; ici, la neige imprime à l'écran le tournant dramatique glaçant que le film amorce dans son dernier acte.

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Rien que le temps d'une scène, le blanc de la neige pour dire toute la tristesse du monde.

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Parce que mentionner le combat de Black Mamba contre O-Ren et ignorer la scène d'ouverture de "Lady Snowblood" pour parler des plus beaux films où il neige serait quand même indigne.

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Ne serait-ce que parce que le style graphique du film lui a permis de jouer avec la neige – comme par ailleurs avec la pluie – d'une façon tout à fait unique et inédite ; puis, par-delà l'exercice de style, parce que ce que la neige apporte de douceur étrange à la dernière scène d'Hartigan est assez mémorable.

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Parce que Pilusmagnus a insisté... et qu'il n'a pas tort : ce film est quand même rempli de plans qui utilisent la neige de façon on ne peut plus classe.