Les meilleurs giallo selon candygirl_

Annotation :

BD / Le Chat Qui Fume

BD / Le Chat Qui Fume

Quel bonheur que celui de redécouvrir Mais… Qu'avez-vous Fait À Solange ? soigneusement restauré en Blu-ray.
Pour ma part, j'avais 16 ans (l'âge des adolescentes dans le film) lorsque je l'ai visionné pour la première fois et il reste toujours et encore mon giallo préféré de par son atmosphère très particulière, le réalisateur Massimo Dallamano alliant innocence adolescente, perversité et sadisme tout le long d'une enquête menée par un prof' d'italien qui trompe sa femme avec l'une de ses très jeunes élèves…
1er chapitre d'une trilogie inachevée sur l'adolescence (le second étant le non moins excellent La Lame Infernale), le tournage du troisième épisode se verra interrompu par le décès prématuré de Dallamano à l'âge de 59 ans.
… Solange reste à mes yeux un thriller de très haute volée dont l'atroce modus operandi de l'assassin me fait toujours autant frémir, le tout étant magnifié par la prestation de jeunes actrices très impliquées, Cristina Galbó et Camille Keaton en tête, et l'entêtante mélodie du magnifique thème composé par Ennio Morricone et qu'Edda Dell'Orso accompagne de son inimitable voix.
Que du plaisir !

Annotation :

2xBD + Livret - Femina Ridens / Frenezy Éditions

Annotation :

DVD / Home Screen

© 2010

Annotation :

6xBD + Livre - Dario Argento / Les Films Du Camélia

BD / Wild Side Vidéo

Annotation :

Un grand film macabre doublé d'un manifeste esthétique hallucinant.

Annotation :

Anna dirige une entreprise de volailles où des expérimentations sont réalisées pour toujours plus de profit. Son mari, Marco, la trompe avec sa nièce Gabrielle qui, elle, joue un double-jeu dans les bras de son amant. Si Marco préconise d'éliminer Anna, Gabrielle utilise son amant pour se débarrasser de Marco qui semble, de plus, être un psychopathe sadique qui tue des prostituées… Considéré à tort comme un giallo, le métrage emprunte néanmoins les codes du genre pour mieux jouer avec les apparences et arborer un sous-texte anticapitaliste très affirmé. Expérimental et fascinant dans son ensemble.

Annotation :

Je n'arrive toujours pas à croire Argento quand il affirme qu'il n'avait pas vu La Fille Qui En Savait Trop lorsqu'il a écrit L'Oiseau Au Plumage De Cristal tellement ses influences transparaissent ici.

Annotation :

3xBD + 3xDVD + Livret / Artus Films

Le début des années 1970, l'âge d'or du giallo, Edwige Fenech, George Hilton, tout un univers millésimé où la trilogie du "vice" de Sergio Martino reste l'un des étendards du genre. En abordant le thème des relations sado-masochistes (à l'instar de Mario Bava avec Le Corps Et Le Fouet ou de Piero Schivazappa avec Femina Ridens), L'Étrange Vice De Madame Wardh plonge ses spectateurs dans un univers effroyablement malsain où personne n'est innocent. Un whodunit appliqué, souvent scotchant et où les twists s'enchaînent au rythme d'une rafale de kalachnikov.

Annotation :

Thriller psychologique dans la veine de ceux que produisaient les Britanniques de la Hammer à la même époque (Les Démons De L'Esprit, Sueur Froide Dans La Nuit, etc.) et considéré à tort comme un giallo, le métrage instaure un véritable climat angoissant dans le cadre d'une luxueuse propriété. Sous ses faux airs de Jasmine Trinca, la brunette Rosemary Dexter cherche à retrouver son boyfriend disparu et croise la route de trognes hautes en couleur comme celles d'Alida Valli et Adolfo Celi. Le climat est véritablement angoissant bien qu'il soit perpétuellement gorgé de soleil et la superbe B.O en mode free jazz offre au métrage un cachet encore plus obscur. Si le bouquin Une Étude En Jaune, édité chez Artus, blâme le film en lui reprochant d'être très ennuyeux, j'ai été pour ma part emportée par cette enquête aux accents hitchcockiens qui aborde des sujets rares (pour l'époque) comme la transsexualité ou encore l'éphébophilie au sein des communautés marginales. Malgré quelques défauts, la réussite de l'entreprise reste éclatante à mes yeux.

Annotation :

BD / Frenezy Éditions

Métrage vendu un peu partout comme un giallo alors qu'il n'en est pas un. C'est par contre un excellent thriller italien qui s'inspire officieusement du célèbre roman Strangers on a Train de Patricia Highsmith qu'Hitchcock avait librement adapté en 1951 avec le succès que l'on connait. L'idée de base est donc exactement la même suite à la rencontre de deux inconnus, incarnés ici par les épatants Tomas Milian et Pierre Clémenti, dont l'un va proposer à l'autre "d'échanger" des crimes soigneusement réfléchis, alibis à l'appui afin d'échapper à la police. Le résultat aurait pu être un énième décalque à l'italienne d'un précédent triomphe commercial cinématographique U.S, sauf que l'alchimie prend à 100% grâce à la parfaite interprétation des deux acteurs, la réalisation appliquée de Maurizio Lucidi et la sublime partition musicale d'un Luis Bacalov particulièrement inspiré. Avec, en prime, une ambiguïté homosexuelle plus qu'évidente qui s'érige entre les deux protagonistes (une ambiguïté qui était déjà plus ou moins présente dans la version d'Hitchcock), le film reste insidieusement fascinant de sa 1ère à sa dernière seconde.