Les meilleurs jeux avec Lara Croft selon Gaëtan Boulanger

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L'épisode fondateur

Tout le charme de la saga est dans cet épisode. Une aventure fantastique, l'exploration de lieux antiques avec un vrai sentiment de solitude, des musiques envoûtantes, et un climax final dans un dernier monde mémorable. C'est l'Aventure avec un grand A.

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L'incompris

Il est de bon ton de cracher sur cet opus, et pourtant c'est certainement l'un des meilleurs. Le level design y est extrêmement travaillé dans des environnements plus vastes et plus mortels qu'auparavant. Oui, cet épisode est un peu vicelard, avec ses pièges infâmes et son système de sauvegarde particulier, mais c'est ce qui le rend aussi bon si on adhère au principe qu'il s'agit d'un épisode plus difficile, plus exigeant, davantage taillé pour les fans de la saga. Si quelques niveaux déçoivent, le gros de l'ensemble est assez exceptionnel.

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La réussite

C'est avec cet épisode que Crystal Dynamics montre enfin qu'ils ont compris la licence Tomb Raider. Trouvant le juste milieu entre le shoot et l'exploration, Underworld nous balade autour du monde dans des décors sublimes au sein de niveaux intelligents et passionnants à parcourir. Dommage qu'il y ait toujours autant de bug de collision et que l'histoire soit un gros foutage de gueule qui prend soin de détruire dans son dernier tiers toute l'intensité qui était mise en place jusque là dans cette trilogie.

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L'évolution de la franchise

Un opus qui tente de se différencier en privilégiant les environnements plus urbains et la confrontation massive contre une armée de badass armés jusqu'aux dents. On peut dire qu'on a un peu perdu de ce qui faisait le charme du premier : ses environnements magnifiques et sa tranquillité solitaire. Tomb Raider 2 reste toutefois un très bon jeu puisque le sentiment d'aventure y est toujours plus présent, avec une histoire mieux narrée qui nous emmène tout de même parmi les meilleurs décors de la saga (L'épave du Maria Dora et le Temple de Xian). Très bon, réussi, c'est sans conteste, mais avec un peu moins de charme et surtout une surdose d'ennemis qui fini par écoeurer. A partir de cet opus, la saga considérera que les gunfights en surnombres font parti de la recette. Tristesse.

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L'hommage réjouissant

Un jeu mobile qui saisit l'essence de la saga Tomb Raider pour l'adapter à un puzzle game réussit et efficace. En tant que fan, ce n'est que du bonheur. En tant que jeu d'énigme, c'est plaisant par sa direction artistique et réussi dans l'exécution. En un seul petit jeu, Square Enix Montréal témoigne d'un parfait respect de la série : merci.

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Le remake imparfait

Assurément, TR Anniversary n'est pas un remake parfait. Son dernier monde est un vrai sacrilège : complètement bâclé et raté ici alors qu'il était excellent et transcendant dans l'opus original. Les très beaux décors de l'égypte sont gâchés par un level design fainéant et beaucoup trop répétitif. Pour le reste, force est de reconnaître qu'il s'agit d'un très bon jeu, et que le parcourir reste un énorme plaisir. La relecture est appréciable, bien qu'imparfaite.

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Le spin off efficace

Il fallait l'oser, ce Tomb Raider en vue isométrique ! Il s'agit d'un spin off en coopération vraiment réussi. Mettant un level design ingénieux au profit d'énigmes efficaces. Un épisode différent qui apporte un bol d'air frais à la franchise sans la dénaturer : une réussite.

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Le Shooter

Au fond, je l'aime beaucoup TRL. Enfin, oui et non. Il est vraiment plaisant à parcourir, ses décors sont sublimes, vraiment, sa fluidité en fait un jeu rapide à traverser qui procurera un plaisir constant. Mais c'est un TPS. Un jeu de shoot basique, bien qu'appréciable.

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La première extension

Que ça fait plaisir de découvrir de nouveaux niveaux de Tomb Raider ! Ce sont 4 niveaux de grande qualité qui nous attendent, vraiment bien plus originaux et plus inventifs que je ne l'aurais pensé. C'est sûr, on sent parfois que c'est encore balbutiant car ce sont les premiers niveaux de ce créateur, mais il y a tellement d'idées, que ce soit dans les pièges où dans l'architecture, c'est un vrai plaisir de les découvrir. Je retiens avant tout deux niveaux : Temple of the Car et Atlantis' Stranglehold. Ils ont parfois leurs bizarreries mais ils ont surtout beaucoup de charme et ont des lieux que je vais vraiment retenir. "Back to Egypt" est très cool également, revoir les décors du premier de manière différente, le tout avec cette mise en scène grâce aux panthères dont on suit les traces, c'est vraiment très malin et plein d'effets "wahou". "The Hive" est plus classique mais reste sympathique.
En somme, l'équipe de Phil Campbell met déjà la barre haute pour cette première prise en main du moteur de Tomb Raider, et j'ai hâte de voir les niveaux qu'ils ont proposé pour TR2 et 3.

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L'oubliable efficacité

Ce qui est triste avec Rise of the Tomb Raider, c'est de constater à quel point celui-ci est efficace mais à quel point il ne marque pas. L'aventure est prenante, on explore de multiples décors fascinants, certains hubs et tombeaux sont vraiment bons mais... désespérément, on ne retient rien. Alors qu'il est à mes yeux bien meilleur que son prédécesseur, il ne dégage pas d'autres identités que celle d'un clone meilleur et reste, malgré tout, un jeu parmi tant d'autres dans la masse. Si Crystal Dynamics semble avoir trouvé un game design (encore à améliorer) permettant d'allier un style de jeu populaire et l'esprit de la saga, cela se fait au détriment d'une réelle identité. C'est toute la partie artistique qui demande d'être davantage travaillée : les décors, les personnages, la musique, l'écriture scénaristique... Tomb Raider doit sortir du lot sur tous ces points là. Il se contente d'être joli à une époque où les jolis jeux sont nombreux.

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Le potentiel massacré

Tomb Raider 4 débute sur les chapeaux de roues, avec deux premiers tiers tout bonnement excellents, proposant ce qui ferait de lui peut-être le meilleur opus de la saga. Des niveaux plus courts et plus nombreux, des décors sublimes, un vrai sentiment de progression dans une égypte fascinante, de l'action pas trop pénible et des énigmes efficaces. Malheureusement, tout est gâché, violé dans le dernier tiers. Les décors s'appauvrissent, le level design devient complètement mauvais, le plaisir s'approche du zéro. Un désespoir total. Il faudrait que je le refasse pour le réévaluer, mais sur le moment ma déception fut sans nom. Un véritable traumatisme.

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Le bipolaire : entre surprise et consternation

Tomb Raider 9 est très bon à plus d'un titre : les décors qui fourmillent d'endroits à explorer, la direction artistique souvent de toute beauté, des environnements ouverts très plaisants pour le fan, quelque passages mis en scène réussis... Mais une tendance à l'explosion et au gun fight massif qui pousse à l'écoeurement. Tout simplement, au bout d'un moment le jeu a fini par m'énerver et à me répugner par toutes ses explosions massives. Un épisode qui aurait pu être excellent mais qui à mes yeux se tire une balle dans le pied.

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Le plaisir personnel

Je dois bien reconnaître que je l'aime cet épisode. Son ambiance sombre, son aspect d'enquête policière. Il propose de bons moments, mais est bien trop urbain. Et surtout, le gameplay, arrivé sur PS2, semble encore plus lourd qu'il ne l'était auparavant. Quelque chose ne colle pas, ou ne colle plus. Mais ça reste une aventure vraiment chouette avec un scénario vraiment intéressant, qui aurait pu vraiment se dévoiler s'il y avait eu une suite.

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Le nanar épuisant.

Un nouvel épisode reprenant le concept de Guardian of Light ? Je veux ! Le mettre en scène comme un nanar abominable, lassant son joueur sans cesse à grand renfort de dialogues insipides ? Au secours. Temple of Osiris n'est pas un mauvais jeu, mais il se désamorce sans arrêt. Et si l'on rajoute à cela que ses énigmes et que sa direction artistique manquent de talent, c'est bien plus épuisant.

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La catastrophe

Un désastre monumental. Aucune originalité, aucun talent dans le level design, des niveaux tout ce qu'il y a de plus absurdes qui constituent un peu un best of de ce que TR4 avait fait de pire. Un épisode pauvre de tous les points de vue, n'offrant que peu de moments sympathiques. La honte de la série.