Les meilleurs jeux point'n'click selon Frakkazak

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Ayant grandi avec Les Chevaliers de Baphomet, Paris et ses égouts n'ayant plus de secrets pour moi, je ne peux décemment pas être objectif sur le jeu original. L'accent de George, les répliques cinglantes de la galerie de personnages rencontrées, et l'ancrage de l'histoire dans l'Histoire ont fait de Revolution Softwares un sérieux concurrent à la mane de LucasArts dans le genre désormais désuet du point'n'click.

Et ce Reforged vient sublimer tout ça, donnant un magnifique lifting à l'ensemble. Il accomplit ce qui est attendu d'un remake point par point : donner la sensation de replonger dans le jeu tel que l'on s'en souvient. Et on se rend bien compte, par la simple pression d'un bouton, du progrès technique que le filtre de la nostalgie aurait autrement gommé. Le seul bémol, duquel on s'accommode en quelques minutes, vient des pistes de dialogue hors V.O. qui sont dans leur jus de l'époque. Ca accroche un peu l'oreille, mais on l'oublie vite.

La meilleure option pour découvrir ce bel ouvrage, sorti pour annoncer le prochain périple de nos deux tourtereaux en 2025.

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Cf critique

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Après un épisode 4 en demi-teinte (notamment par sa laideur 3D) et un épisode Telltales totalement anecdotique, Ron Gilbert revient au commande de la saga de piraterie au long-cours la plus émérite dans cet épisode qui se paye par la même occasion une nouvelle patte graphique. On retrouve joyeusement Guybrush et toute sa clique, dans une aventure plus sage, à l'image de ses créateurs, où l'âge de la raison transparaît dans l'écriture et les gags. Exit également les énigmes imbitables de la grande époque LucasArts, le jeu se termine sans soluce, tout en proposant un mode difficile pour les personnes les plus enjouées.

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Joe Richardson nous propose un point'n'click Monty Pythonesque à souhait, fait de collage de toiles de maître animées et bercées de musique classique. Si l'aventure est courte (compter 3 heures), elle est efficace de bout en bout, avec ce qu'il faut d'énigmes à la logique imparable, un humour qui fait mouche à chaque coup, et la possibilité de boucler l'aventure en 20 minutes en sortant son épée pour massacrer tout le monde et ne pas s'emmerder avec les énigmes (ce qui entraîne évidemment une fin différente de celle obtenue en jouant le pacifisme). Visuellement unique, parfaitement chiadé dans ses mécaniques, et hilarant, The Procession to Calvary est une véritable pépite qui a peiné à voir le jour.

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Tanna tôt not-re logique

Entamé il y a quelques années mais jamais fini, c'est désormais chose faite. Le jeu est drôle et amer, possède un univers prenant et des musiques parfaites. Reste que dans tous les jeux LucasArts que j'ai pu faire, c'est sans doute celui dont les énigmes m'ont paru le plus tordues. J'imagine que le fait de jouer sur PS4 n'a pas arrangé les choses, mais j'ai vraiment l'impression que l'ergonomie laisse grandement à désirer, et que ne serait-ce que voir certains objets relève de la chance. Malgré cela, on ressort tout de même heureux de ce voyage, et la galerie de personnages, le charismatique Manny en tête, restera bien en tête pour les années à venir.

Annotation :

Bon petit point'n'click avec des énigmes abordables, une DA sympathique, un humour fonctionnel et une histoire qui me donnera tout de même envie de m'atteler à la suite un jour ou l'autre. Si le jeu ne relève jamais du génie, il est également exempt de défauts sautant aux yeux, donc je ne peux que le conseiller aux avides du genre.

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Les Chevaliers de Baphomet premier du nom (et le second dans une moindre mesure) est un de ces jeux qui ont bercé mon enfance, baigné d'une atmosphère mystérieuse avec une DA splendide. Après deux épisodes 3D complètement à l'ouest, voir la saga revenir à la 2D et aux fondements de son gameplay était fort tentant. Testé à sa sortie, j'avais vite lâché à cause d'une grosse sortie de l'époque (je ne sais plus laquelle).

Repris aujourd'hui, et terminé au bout d'une douzaine d'heures, voici le verdict. Le jeu est magnifique dans ses décors, et dégueulasse dans ses personnages et ses animations. L'histoire quant à elle est balancée par dessus la jambe: aucun mystère, aucune ambiance, on baille doucement. Ou ait passé le Charles Cecil du premier opus? Rendez-nous les templiers!

Reste que le jeu est sauvé par des énigmes savamment dosés, on ne bloque jamais bien longtemps, et je dois avouer que j'ai un faible pour les 2-3 énigmes de décryptage présentes. Plus simple et plus logique qu'un LucasArts, on aura quand même un petit rush de satisfaction lorsqu'on aura buté quelques minutes sur une énigme. C'est le seul point qui m'a poussé à aller au bout, le reste étant tout bonnement mauvais.

Annotation :

Si Machinarium a une patte graphique indéniablement splendide, toute de crayonnés gris et rouille, ça pêche un peu au niveau des énigmes proposées. Si certaines sont dans l'esprit le plus traditionnel du point'n'click, beaucoup d'autres font preuve d'un manque d'originalité flagrant puisque ce ne sont que des petits jeux de cahier de vacance (pour adulte hein, j'ai pas dit que c'était facile) : puissance 4, labyrinthe, sokoban, relier les points dans le bon ordre. Etait-ce bien la peine? Reste que le charme du titre est bien là, et sa courte durée empêchera d'arriver à un stade de frustration trop avancé.