SensCritique
Cover Les meilleurs jeux Resident Evil

Liste de

9 jeux vidéo

créee il y a plus de 2 ans · modifiée il y a 5 jours

Resident Evil 4 HD
8.3
1.

Resident Evil 4 HD (2014)

Resident Evil 4

Sortie : 28 février 2014. Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 3, Xbox One, Xbox 360, PC, Nintendo Switch

Sajuuk サジューク a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Ma critique (plutôt vieille il faudrait que je lui donne un coup de peinture) : https://www.senscritique.com/jeuvideo/resident_evil_4_hd/critique/200481604

Resident Evil 2
7.9
2.

Resident Evil 2 (1998)

Biohazard 2

Sortie : 8 mai 1998 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation, Dreamcast, Nintendo 64, GameCube, PC, PSP, PlayStation 3

Sajuuk サジューク a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

L'année 2023 sera placée sous le signe des classiques de l'horreur, après le chef-d'œuvre Silent Hill 1 il y a quelques semaines place à Resident Evil 2. Ma partie s'est déroulée suivant le schéma Claire A et Léon B et le bilan est très positif. Tout d'abord l'interconnexion entre les deux scénarios donne une profondeur au récit que le remake ne possède pas. C'est simple ici on a le sentiment de réellement parcourir deux jeux différents, si j'ose dire. Pas nécessairement au travers des lieux, mais plutôt car chaque moment clé est unique entre les récits, tout comme les boss, où chaque face à face ne se fera pas au même endroit et certainement pas avec une forme d'évolution du boss, Birkin en l'occurrence, déjà vue dans le scénario précédent. La logique de cohabitation entre le scénario A et B est conservée et c'est un point critique qui marque une différence importante avec le remake. En plus de cela, l'ambiance générale du jeu est bien plus oppressante, plus horreur d'une certaine manière, cela passe par la partie sonore, les musiques et ses bruitages mais aussi visuelle. Les horreurs d'Umbrella semblent plus crues et osées que dans le remake. Birkin et ses phases de mutations proches de La Mouche ou encore les zombies en particulier ceux dans le labo, qui n'ont que la peau sur les os pour leur tenir chaud, glaçant.
Cerise sur le gâteau si le tyran n'a pas la latitude de mouvements du remake, et cela pour des raisons techniques, celui-ci est plus iconique avec en plus une explication claire à son arrivée et son "chara design" ne jure pas avec le reste des lieux, en somme une arme militaire bactériologique sur pattes. De plus, son apparition lors du deuxième scénario uniquement renforce les différences entre les deux récits.
En somme, si j'ai aimé le remake, mis bout à bout et dans une remise en contexte de l'époque, RE2 de 1998 reste une prouesse qui garde toujours un réel intérêt vidéoludique. Un sens de la minutie qui marque une fracture non négligeable avec son aîné, le diable se cache souvent dans les détails et c'est parfaitement ce qui s'applique entre ces deux, l'original possède tout un tas de choses que je ne retrouve pas dans le remake.
Sans m'étaler plus longuement, si on doit jouer à un Resident Evil estampillé numéro 2, je ne vois aucunes barrières à ne pas se lancer dans l'épisode de 98, si vous savez un tant soit peu lancer un jeu sur émulateur il n'y pas d'excuses à découvrir ce classique qui procure des frissons…de plaisir.

Resident Evil: Village
7.2
3.

Resident Evil: Village (2021)

Biohazard 8

Sortie : 7 mai 2021. Action-Aventure, Survival horror, FPS

Jeu sur PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X/S, Streaming, Mac, Nintendo Switch, iPhone, iPad

Sajuuk サジューク a mis 8/10 et a écrit une critique.

Resident Evil 3: Nemesis
7.3
4.

Resident Evil 3: Nemesis (1999)

Biohazard 3: Last Escape

Sortie : 18 février 2000 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation, Dreamcast, GameCube, PC, PSP, PlayStation 3, PS Vita

Sajuuk サジューク a mis 8/10.

Annotation :

Mon périple Resident Evil continue, cette fois-ci le troisième épisode encore via la version GameCube.
Première constatation, c'est le gap visuel assez important concernant les décors pré calculé, sachant qu'à l’origine, on est toujours sur une PS1, une année séparant Resident Evil 2 et ce 3e épisode, je ne m'attendais pas à une telle différence.
RE3 Nemesis est superbe du début à la fin, on est captivé par ces lieux qui fourmillent de détails et toujours avec cette DA très soignée et très personnelle, mention spéciale au beffroi très dérangeant avec une atmosphère très lourde. Le jeu reste dans la juste lignée du 2, l'action se déroule elle aussi à Racoon City dans des endroits différents, la majorité du temps avec une timeline en décalé.
Cependant, cette fois, on a droit à un seul scénario uniquement, aux mains de Jill, mais il y aura des surprises à certains moments, moments qui sont d’ailleurs parfaitement amenés et varient suivant des actions contextuelles ou il vous sera demandé de faire des choix en quelques secondes. Le gameplay bénéficie de l'expérience du 2 avec des ajouts qui peuvent sembler mineurs, mais qui ont une importance sur des nouveaux choix de game design. Il est par exemple maintenant possible d'esquiver les coups ou bien de se retourner rapidement via un raccourci manette comme il n’est plus nécessaire pour monter un escalier d'appuyer sur le bouton action. Des changements bien ciblés, mais qui ont donné aux développeurs la latitude de “booster” un peu les zombies pour qu'ils deviennent plus rapides et par conséquent, plus dangereux. Ceux-ci arrivent parfois en masse et leur appétit semble plus présent, sans froid requis.
Face à cela, RE 3 Nemesis fait l'ode des armes à feu, on déborde de munitions même dans le mode difficile (en fait plutôt normal, car celui-ci n’existe pas…) et il est facile d’éliminer chaque zombie de chaque salle et ne pas se retrouver à sec face au boss final, même s'il est conseillé de garder certaines armes en stock pour des moments clé.
RE3 n'est pas aussi bien construit que son aîné si le level design et équilibrage reste bien en dessous il possède une philosophie propre avec beaucoup de backtracking et de nombreuses voies scénaristiques secondaires qui permettent une rejouabilité très importante. Je finirai sur le Nemesis qui s'il n’est pas aussi effrayant que Birkin reste une vraie sangsue qui ne vous lâche pas d’une semelle et très intéressant à combattre apportant un réel challenge.

Resident Evil HD Remaster
8.3
5.

Resident Evil HD Remaster (2014)

Biohazard HD Remaster

Sortie : 20 janvier 2015 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 3, Xbox One, Xbox 360, PC, Nintendo Switch

Sajuuk サジューク a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Ni 9, ni 10, désolé, mais un unique gros 8 coup de cœur n'est-ce pas déjà là suffisant ? Il fallait bien marquer une différence avec le deuxième et quatrième épisodes que je trouve toujours plus important sur le plan personnel, et cela, même si RE1 Gamecube (ici dans sa version HD Xbox One) est sans conteste celui où l'aspect survie est le mieux réussi.
Grâce à son level design exemplaire qui semble mettre à l'amende encore l'immense majorité des jeux vidéo modernes, Resident Evil "Remake" s'élève sans soucis comme un exemple pour le reste de la série et l'industrie de manière plus globale.

Trouvant l'équilibre parfait entre exploration, action et survie, le jeu est minutieusement crafté, le manoir offrant une unique est grande même carte où l'on peut aller d'un point à l'autre à n'importe quel moment du jeu, la sensation de réellement évoluer dans un environnement crédible est palpable, et même face à l'exemplarité du deuxième épisode on passe un cap en matière de cohérence dans l'environnement et de liberté d'action.
Resident Evil remake reste presque inattaquable sur l'écrasante majorité des choses qu'il a à offrir, donc pour appuyer mon propos je vais directement noter ce qui me fait préférer encore aujourd'hui le deuxième épisode.

La première chose à noter est le côté assez anecdotique des boss, on est assez éloigné de certains épisodes de la série avec quelques moments bien marquants, ici le serpent et l'araignée ne m'ont pas trop secoué si j'ose dire. Le bestiaire dans sa globalité n'a pas eu la même portée que dans le 2 et 4, faisant de cet épisode Gamecube une œuvre qui traite l'horreur d'une manière qui me dérange moins, et c'est pourtant ce que je recherche.
Le scénario reste aussi assez minimaliste, j'aurais souhaité que ce point soit plus développé en partie pour les personnages secondaires, plus proche de ce que l'on trouve dans les autres épisodes. Cependant, notons que les ajouts du remake comme Lisa sont excellents, son histoire et la zone qui la compose par exemple, sont des moments assez marquants.

Je reste concis, car ce n'est pas une critique, mais un simple commentaire/retour, ne voyez pas derrière ce 8 une sanction, cela est une excellente note venue de ma part et ce RE reste l'un des meilleurs exemples à suivre en matière de remake, simplement que les lieux, thèmes et bestiaire des 2ème et 4ème épisodes représentent plus naturellement ce que j'aime donc je ne pouvas pas mettre la même note.

Resident Evil 7
7.3
6.

Resident Evil 7 (2017)

Biohazard 7

Sortie : 24 janvier 2017. Action-Aventure, Survival horror, FPS

Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC, Nintendo Switch, Streaming, PlayStation 5, Xbox Series X/S

Sajuuk サジューク a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Près de 2 ans après mon rattrapage de Resident Evil 4, je suis de retour sur une série que je picore au gré de mes envies avec toujours un retard impressionnant (presque comblé en 2024), mais qu’importe me voici arrivé sur Resident Evil 7 et Dieu sait qu’il a été difficile de se prononcer sur une note. En effet, ce septième épisode frôle l’exceptionnel pour s’effondrer sur sa fin se transformant en un bête shooter couloir.

Dans sa première partie Resident Evil 7 procure des sensations grisantes de plaisir avec un côté horreur très présent et un game design très intéressant qui permet une semi liberté très travaillée. Sur les deux premiers tiers, c’est simple, j’ai trouvé cet épisode proche du jeu parfait et intrigué par la suite et l’ambiance générale, il est facile de se fondre dedans et de ne pas lâcher la manette. Que cela soit par le bestiaire rencontré et les lieux parcourus sans révolutionner le genre sur cette partie, je ne trouvais pas grand-chose à reprocher cependant arrivé à un certains boss et un moment pivot du jeu, l’œuvre s’effondre sur elle-même et il est rare que j’ai eu autant un choc après un changement si brutal au cours d’un même jeu.

Avec cela, j’ai encore beaucoup de mal à évaluer ce septième épisode et je n’arrive toujours pas à me remettre du changement brutal de ces trois dernières heures de jeu. C’est simple, le dernier tiers du jeu bascule du côté de l’action avec une gestion du stress et des munitions et autres collectables qui disparait complètement en plus de multiplier ridiculement les monstres qu'on avait croisé auparavant en très petit nombre et qui de part la même occasion détruit un peu ce que le jeu avait mis tant de temps à construire sur sa première partie. Enfermés dans des couloirs infinis et une répétitivité très discutable cette ligne droite jusqu’au “boss” final est une déception sans noms et ne parlons pas de ce boss qui conclut de la pire des manières, rien à faire à part appuyer sur la gâchette tirer, cette oeuvre qui avait presque tout pour être un épisode marquant se finit sur un goût très amer qui au final ne peut être considéré comme au mieux correct, plus objectivement comme moyen.

Encore une fois Capcom sur l’autel de la rentabilité maximale pour satisfaire les actionnaires ont expédié le jeu plus vite qu’il ne l’aurait fallu et nous "offrent" le vrai jeu morcelé en plusieurs DLC qui auraient dû être intégrés dès le départ.

Resident Evil: Code Veronica X
7.5
7.

Resident Evil: Code Veronica X (2001)

Biohazard: Code Veronica Kanzenban

Sortie : 13 septembre 2001 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation 2, GameCube, Dreamcast, PlayStation 3, Xbox 360, PlayStation 4

Sajuuk サジューク a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Des musiques jazzy qui trouveraient sans problème leurs places dans des pornos sur VHS, des doubleurs en roue libre qui n’ont sûrement pas vu une frame du jeu, un Wesker qui commence ses premiers pas de danse façon Matrix et sans oublier la mise en scène nanardesque, Veronica est bel et bien une sorte de vision de ce que la franchise vivra (subira ?) quelques années plus tard avec le 5 et le 6.

Néanmoins, c’est sans compter sur la multitude d'atouts non-négligeables que possède cet épisode.
Le plus visible est sans conteste le choix d’être passé à une modélisation entièrement en 3D et l’épreuve est passée avec brio.
Durant près de 12 heures, j’ai été comblé par la richesse et la variété des décors, et cela, malgré l’abandon du pré calculé. On ne ressent pas un retour en arrière, tout du moins avec cette version Gamecube.

S'il est vrai que le jeu incorpore de nombreux allers-retours, le level design ingénieux, mais parfois labyrinthique, demande de mémoriser intelligemment les lieux. L’étendue de l’ensemble du complexe militaire force le respect et réserve de nombreuses surprises. La cohérence globale donne le sentiment d'évoluer dans un seul et même environnement, organique qui plus est, évoluant au fil du récit, passionnant.
Le gameplay est plus dynamique que ses prédécesseurs et trouve un juste équilibre entre l’action façon RE3 et la tactique de RE1 Gamecube, le tout avec un arsenal assez vaste.
Si vous commencez à avoir l’habitude des RE, vous finirez certainement avec de quoi ouvrir une armurerie en fin de partie, mais qu’importe.

Autre point que j’ai particulièrement aimé, le bestiaire, plus muté que jamais, certaines créatures me rappellent les meilleurs moments de chaque épisode de la série. Les quelques cinématiques en CGI, impressionnantes pour l’époque, mettent en avant toute la crasse des mutations qui sont cette fois-ci assez horrifique.
Une des créatures, Nosferatu, est marquante à plus d’un titre, son histoire passionnante, donnerait presque envie de le voir dans un Silent Hill.

C’est d’ailleurs le principal reproche de Veronica, un lore et une histoire intéressante, mais une mise en scène qui n’a rien à envier aux films RE desservant complètement le propos. Dommage d’avoir emprunté une voie un peu fofolle et caricaturale.
Cependant, je conseille amplement cet épisode sans une once d’hésitation, car si l’on fait fi des quelques points faibles, objectivement le jeu possède une vraie personnalité et mérite votre attention.

Resident Evil 2
8
8.

Resident Evil 2 (2019)

Biohazard RE:2

Sortie : 25 janvier 2019. Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S, Nintendo Switch

Sajuuk サジューク a mis 7/10.

Annotation :

Si l'envie de faire ce remake était bien là, celui-ci n'était pas dans mes priorités durant ces deux dernières années où j’ai retrouvé à de nombreuses reprises le genre d'horreur. En voulant me tenir assez éloigné de la hype, j’ai repoussé, peut être trop, mon expérience de ce remake et au final si les 20 heures passées dessus et les 2 campagnes complétées en normal ont été plutôt agréable à jouer, il en est tout autre de mon ressenti au global et ce même si je penche bien plus vers du positif que du négatif.

Concernant les bons points, tout d’abord le level design est très bon sur l’ensemble, l’écrasante majorité du temps passé à explorer, se fait de manière intelligente et réfléchie. Le commissariat reste un labyrinthe bien construit ou la mémorisation de celui-ci peut nous sauver la vie à de nombreuses reprises. Sur la dernière ligne droite du jeu, lors du labo, le travail reste bien en deçà du début, avec une succession de salles et couloirs sans grandes variations. Reste que parcourir le commissariat et les égouts est un plaisir avec la modernisation des contrôles qui gardent ce côté à l’ancienne, pour faire ressentir au joueur sa faiblesse, tout en modernisant ceux-ci pour apporter du dynamisme, rien à redire la dessus. Concernant ces deux caractéristiques RE2 Remake pourrait être qualifié de très bon, cependant vient après cela la désillusion de la cohérence entre le scénario A et B ou Capcom dans un exercice de fainéantise exemplaire a choisi de ne pas changer des séquences de boss critiques entre les deux aventures, point qui a littéralement anéanti tout très bon sentiment que j’avais sur ce remake. Je n’ai pas fait l'original, que je compte faire très bientôt, mais croyez-moi ce 7/10 est bien généreux au regard de ce que Capcom aurait pu faire en prenant un poil plus de temps, c’est assez décevant.

Reste que le jeu procure un challenge intéressant, le stress est présent par moment malgré les sempiternels zombies, et même si le Tyran est un peu gonflant à rester à l’infini sur place (j’aurai préféré une formule à l'Alien Isolation) on est quand même bien absorbé par les lieux le tout porté par ce gameplay solide sur toutes ses strates qui sauve le jeu. RE2 est un bon remake tout au plus, mais est loin d’être exceptionnel comme je le vois souvent, principalement dû à cette incohérence totale des deux scénarios. Malgré tout cela, j’ai passé un bon moment et cela m’a ouvert l'appétit pour continuer vers d’autres épisodes que je n’aurai pas faits.

Resident Evil 5
6
9.

Resident Evil 5 (2009)

Biohazard 5

Sortie : 13 mars 2009 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation 3, Xbox 360, PC, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch

Sajuuk サジューク a mis 7/10.

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