Les meilleurs jeux vidéo de 2020 selon LeMalin

Annotation :

Pas de bouleversements chez Naughty Dog sur cette génération de consoles mais une formule poussée un cran plus loin avec toujours énormément de maitrise.

Et oui, je le confesse je préfère cette deuxième partie.

No country for Young Girls (Cf critique)

Annotation :

Au panthéon des rogue-lite, Hades règne désormais en maître.

Certainement la production Supergiant la plus aboutie à ce jour, mais paradoxalement peut être leur proposition la moins originale.

Hell Ain't a Bad Place to Be (Cf critique)

Annotation :

Le come-back triomphal qu'on attendait plus. Avait tout du plaisir coupable, mais en fait non c'est étonnamment très réussi.

A spin to the past (Cf critique)

Annotation :

Si c'était un jeu, je vous le recommanderais.

Annotation :

Disclaimer: Ceci n'est en aucun cas une prise de position en faveur de la PS5, le jeu est cool, vraiment.

Au-delà d'une formidable publicité pour la Dualsense, un chill platformer agréable à parcourir, plaisant à compléter à 100%, et un hommage à Playstation réjouissant et intelligemment intégré (Evidemment, ça joue à fond sur la nostalgie et le fan service faut avoir un minimum d'affinité avec la marque pour être touché).

Annotation :

Après avoir ressuscité le genre de l’infiltration tactique avec beaucoup de maitrise quatre ans plus tôt, il n’est pas si inconvenant de voir les équipes de Mimimi s’octroyer le droit d’un nouvel épisode de Desperados, licence emblématique du genre dont l'influence était revendiquée.

Différent de ses ainés bien plus âgés qui datent d’un temps où la difficulté s’envisageait autrement, il est en revanche complètement similaire au précédent jeu du studio "Shadow Tactics Blades of the Shogun", et par extension très ressemblant à leur suivant (et dernier) "Shadow Gambit : The Cursed Crew", si bien qu’un éventuel choix entre les trois se fera surtout en fonction du cadre recherché.

Malheureusement ici les quelques idées propres au Western peinent à convaincre (le niveau traversé par un train pas suffisamment exploité, le mexican standoff de fin trop alambiqué), et l’histoire a la mauvaise idée de se centrer sur le personnage le plus générique de la bande.

Reste une ambiance réussie qui se permet un détour rafraichissant dans les bayous de Louisiane où votre nouvelle recrue Isabelle Moreau et ses pouvoirs vaudous (dont un ressemblant étrangement à celui du Domino de "Dishonored 2") feront mouche plus d’une fois. Un personnage original et pas sans style venant apporter un peu de folie à un gameplay rigide (bien que très solide) quitte à faire tiquer quelques puristes qui la trouveront sans doute trop puissante pour être à sa place.

PS: A consommer avec les B.O de "Red Dead Redemption" pour une bien meilleure immersion.

Annotation :

Non, il n'y a pas trop d'ennemis, c'est vous qui n'avez pas assez d'amis.

Transposition réussie de la formule Risk of Rain en 3D pour un résultat bien plus vivant visuellement et toujours autant de pression.

Annotation :

Poupée de chiffon couleur caca cherche désespérément âmes d’enfants pour jouer avec elle. Oublié malheureux du line up PS5, Sackboy réussit pourtant son bond vers la 3D sans perdre de peluches en vol, mais se retrouve ironiquement éclipsé par un certain "Astro" qui lui ne fait pas payer l’entrée et le prive de la couronne de mascotte Playstation qu’il aurait pu convoiter.

Les amateurs des "Little Big Planet" regretteront la trajectoire d’une licence qui devait beaucoup de sa popularité à son éditeur de niveaux, et se retrouve ici dépourvu de tout aspect créatif ou communautaire (exception faite d’un mode coopération) en choisissant de s’installer sur une structure dès plus conventionnelle pour le genre. Ils se consoleront avec une direction artistique colorée qui possède toujours un vrai cachet et se démarque des décors habituels du genre avec son côté artisanal.

Jamais brillant mais rarement déplaisant, Sackboy n’a pas la profondeur de gameplay ou les idées suffisantes pour menacer la concurrence et se contentera modestement d’une petite place sur l’étagère des jeux familiaux à lancer sans prise de tête dans un moment de creux.

Solide dans le contenu proposé, il devient un brin fastidieux pour le 100% faute notamment à une palanquée de collectables de moins en moins intéressant à trouver (et surtout toujours planqués de la même façon) et un manque évident de challenge qui ne pousse pas à s’efforcer. Reste quelques arguments planqués dans sa besace abdominale comme un monde bonus un poil plus tranchant, des défis chronométrés sympathiques à relever (le dernier est un marathon qui fait transpirer), et des niveaux musicaux plaisants à découvrir et à écouter (sans aller égaler ceux de Rayman Legends bien entendu).

Annotation :

D'avantage destiné aux créateurs qu'aux joueurs, c'est quand même sympa de parcourir les diverses créations de la communauté (Même si là encore, rien de particulièrement attrayant pour le grand public, il faut un minimum d'attrait pour la création,). Dommage que le succès limité ai entravé l'arrivée prévue et attendue de possibilités multijoueur.

Reste un projet audacieux qui n'aura jamais atteint son plein potentiel mais qui mérite d'être saluer, en espérant que ça ne découragera pas Media Molecule de continuer dans l'originalité.

Annotation :

(Bonus Remake of the Year)

Beaucoup de griefs sur les choix artistiques opérés avec derrière des modifications de design un peu étonnantes l'étrange sentiment d’une tentative malavisée de rendre épique une œuvre profondément ancrée dans le registre tragique. A ce titre tout le travail d'orchestration effectué pour le réarrangement de la B.O sonne terriblement factice au point de dénaturer certains thèmes mythiques de tout leur propos (celui d'Astrée est une désolation, celui du Tower Knight aux confins du ridicule).

Reste que ce remake tient tellement de l'improbable qu'on va se satisfaire de sa simple existence.