Les prods sont globalement monstrueuses comme Godzilla, le flow d'Hamza glisse dessus comme un skieur de Pasadena , les enchaînements couplet-refrain sont fluides comme du Silicone...
Dommage qu'il manque les thèmes et l'écriture, mises à part quelques rares sentences bien senties.
Hamza a forniqué avec des meufs (souvent dans des parties à plusieurs joueuses) qui sont toutes des chiennes (sauf sa mère) ; avant c'était la galère mais grâce à Dieu (qui Seul peut le juger), il est à l'abri (ainsi que sa mère).
Là où certains manient les mêmes thèmes avec subtilité, humour ou originalité (Huntrill par exemple) Hamza n'a rien de ces qualités, et se plaît à chanter tout cela au premier degré, sans aucun sens caché ou double lecture. Il se fait choyer dans sa grosse voiture parce qu'il a plein d'argent, voilà.
Bref, la grande forme sans aucun fond. Un album qui fait regretter que l'interprétariat soit proscrit par la théologie du rap...