A la base, Red joue un blues assez carré et traditionnel. Bourré de feeling, OK, mais c'est pas trop ma tasse de thé.
Mais sur "33", il s'amuse avec sa musique de prédilection en la triturant avec un peu d'électronique, en exploitant les dissonances et les déraillements de samples… Du coup, on a droit à un disque presque expérimental par moment, qui ne plaira peut-être pas aux fans originels du rouquin. D'ailleurs je me rappelle avoir été le voir en concert quelques années après la sortie de cet album : curieusement, la personne qui s'occupait du merchandising m'avait presque déconseillé d'acheter 33 en me prévenant qu'il était un peu "particulier" dans sa discographie.