Retour à l'esprit de As Is Now (2005) et Heavy Soul (1997), sans oublier pour autant les expérimentations récentes, pas toujours convaincantes il est vrai (la dance 90's teintée de house de "One Tear" est assez ennuyeuse).
"Hopper" rappelle grandement les Kinks. Sur un rythme funk à la James Brown, "She Moves with the Fayre" évoque les derniers Bowie (les intonations de la voix de Weller sont assez troublantes, du moins dans la première partie de la chanson). Et puisqu'on parle du caméléon, on retrouve la scansion de saxo de "Beat of your Drum" sur "Nova". Question emprunt (involontaire, j'en suis sûr), "Long Long Road" réutilise les mêmes cordes que celles de "No Not my Baby" dans la version de Rod Stewart de 1973.
Autrement, A Kind Revolution est un bon album dans l'ensemble, malgré ses moments de remplissage ("The Cranes Are Back", "Sattelite Kid" et "The Impossible Idea", gentille ballade de conclusion). Les meilleurs moments en sont l'excellent morceau d'ouverture "Woo Se Mama" et surtout cette tuerie qu'est "New York" ! La version instrumentale de cette chanson (sur la version "Deluxe") montre d'ailleurs à quel point la qualité musicale en est excellente. Pas besoin de paroles pour l'apprécier, la musique est tellement bonne qu'elle se suffit à elle-même. Et cette basse ! Wahou !
Rien que pour "New York", il faut écouter A Kind Revolution. Pas un grand Weller, mais un bon tout de même.