Always a Six, Never a Nine par trevorReznik
Cet album de noise déglinguée et complexe, boostée par un côté hardore, rentre assez facilement en tête alors qu'il ne se laissera réellement apprivoiser (paradoxalement) qu'après plusieurs écoutes.
Du coup, je rapprocherais la musique de Black Elk de celle de Jesus Lizard ou des Melvins, pour cette facilité qu'ils ont à proposer une musique assez complexe mais toujours accrocheuse (car chaque morceau a ce petit truc -comme l'intro acoustique de "Brine", titre qui s'énerve par la suite-).
La voix du chanteur, bien singulière, m'a un peu fait penser à celle de Greg Pucciato (de Dillinger Escape Plan) et contribue également à distinguer le groupe d'un groupe de noise lambda.