SANS DIRE UN MOT.
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THE BRUMMIES, composé de chanteurs et multi-instrumentistes John Davidson et Jacob Bryant, et du batteur Trevor Davis, sont de Birmingham en Alabama et jouent ensemble depuis le lycée.
Ils comptent les Beatles, ELO, Blitzen Trapper et My Morning Jacket parmi leurs influences, mais ont également une affinité pour les bandes originales de films. Leur son caractéristique évoque l'ambiance psych-rock des années 60 et le doux indie-folk des années 90, tout en possédant une qualité intemporelle qui lui est propre.
The Brummies ont intrinsèquement un son nostalgique sur "Automatic World", leur 2 ème album. Les morceaux, «Cherry Blossom», «That Night» et «Been Here Before», sont tous centrés sur le sujet du sentiment de déjà-vu.
"Cherry Blossom" ouvre l'album avec un synthé plein d'amour qui guide les harmonies tout au long du refrain entraînant avec les paroles “Got the feeling that I’ve been here before.” La chanson remet en question l'étrange sentiment instinctif et d'un point de vue sonore, crée un vrai sentiment de bonheur.
«Sunshine», «After Midnight» et «Fever Dream», de l'EP "Fever Dream" sorti plus tôt cette année, sont inclus sur l'album, et leur groove s'intègre parfaitement dans l'expérience éthérée. Cependant, "Call Me" est un poil au-dessus et incarne vraiment le confort d'écouter "Automatic World". La guitare brumeuse crée la chanson d'amour passionnante, complétée par un refrain terriblement touchant, donnant envie d'aimer tout le monde ou presque.
Le "Love Language" groovy et plein d'amour prolonge ce même sentiment et fournit un jam de romance.
La piste titre, "Automatic World" est l'exemple parfait d'une chanson nostalgique. Elle est nichée entre l'éblouissant Pop/Disco "After Midnight" et le déchirant "Tomorrow".
Le dernier titre "Island" est un voyage sonore et une conclusion d'album accomplie. La chanson de 8 min et demi est un endroit magnifique, avec, en plein milieu, un interlude de presque 3 minutes dans lequel on entend les sons d'une nuit calme où grillons et crépitements de feu sont en harmonie. Puis un mélange de mélodies vient solidifier l'essence même de la nostalgie de l'album, une sacrée belle clôture d'album.
Jacob Bryant a dit "Déjà vu, futurs, passé, tout cela se réunit dans ce disque de manière musicale", "Il y a des sons futurs, mais ils sont mélangés avec les anciens. Eternal Reach (le premier album) consistait à enregistrer sur bande et à capturer l'ambiance vintage. Nous avons enregistré beaucoup de choses de la même manière, mais nous avons élargi au niveau sonore - il y a beaucoup plus de synthétiseurs et de production."
John Davidson, quant à lui, a déclaré "Quand nous avons commencé à enregistrer ces chansons, nous étions tous sur la même longueur d'onde, avec tout le monde concentré sur les grooves qui nous ont émus. Nous nous sommes enfermés là-dedans".
En résumé, leurs visions créatives transparaissent dans chaque chanson. Du coup, on a vraiment l'impression d'écouter quelque chose de purement nouveau et non dilué.
Et ça fait du bien.
Une véritable bande-son estivale.
8/10
Créée
le 10 avr. 2021
Critique lue 19 fois
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