Retournés là où ils n'ont jamais été.
Commençons par le commencement, cet album est une vraie bonne baffe. Mais attention, il y'a du changement !
Hacride revient avec 2 nouveaux membres au chant et à la batterie, et leur formule musicale s'en trouve quelque-peu modifiée.
Avec des compos plus accessibles, des morceaux moins alambiqués et globalement plus courts qu'auparavant, l'accent semble mis sur l'efficacité.
On s'éloigne maintenant clairement du Death plutôt technique des débuts, pour un metal moderne mais sophistiqué et coloré.
Florent Marcadet (batteur de Klone) qui a pris place derrière les futs, privilégie assez nettement le groove à la démonstration technique.
De fait, l'album regorge de rythmiques totalement imparables et accrocheuses.
De son côté, le nouveau chanteur (Luis Roux) alterne entre un chant clair très convaincant et moderne, et un chant hurlé hargneux très proche d'un Peter Dolving (The Haunted).
L'alternance entre les 2 étant parfaitement équilibrée.
Ajoutons à l'ensemble de beaux passages calmes et atmosphériques sur certains morceaux qui viennent encore enrichir les compos, et on se trouve en présence d'une vraie réussite.
Jamais ennuyeux, plutôt catchy et très bien produit. La Klonosphere a encore frappé un grand coup. Y'a pas à dire, grâce à eux, ces dernières années, on peut être fiers de nos groupes hexagonaux et leur souhaiter la reconnaissance internationale d'un Gojira.
(Morceau à écouter en priorité : Overcome)