Novembre 2009
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La scène électronique basque est en pleine effervescence depuis quelques années déjà, portée par un collectif créatif et qui n’a peur de rien : le collectif MoïMoï. Collectif dont font partis quelques pépites comme Panda Valium, Elorn, Van Off Martt ou encore Odei. Ce dernier, est un groupe dont le nom est à l’origine issus de la mythologie basque et qui correspondrait à un gros nuage ou au tonnerre. Le groupe est composé de Matthys producteur électronique déjà bien connu, Maxime Hoarau vibraphoniste/claviériste et Arnaud Biscay, batteur afro-funk.
L’aventure Odei a commencé au départ par la composition de la bande son d’un projet de vidéo, *Wonderland*, réaliser par **Nathalie Rebholz** (https://vimeo.com/31653997 à voir ici). Le trio va alors s’orienter par la suite vers le live, avec comme mots d’ordre improvisation, spontanéité et inventivité. Ils vont tourner naturellement dans le pays basque au travers de plusieurs festivals locaux (Usopop, Baleapop…). Leur musique va alors gagner en maturité, va se structurer, s’affirmant de plus en plus, et où chacun des protagonistes va jouer pleinement sa partition, jusqu’à obtenir une symbiose entre les envolées analogiques et les lignes de basses de Matthys, la folie rythmique d’Arnaud Biscay, et la candeur de percutions de Maxime Hoarau. Après avoir laissé cours à leurs créativités au travers de la scène, l’idée de l’album c’est donc imposée. Ainsi est né « un nuage » (= Odei Bat en basque). Le trio a su dompter leur musique pour l’adapter au format qu’est celui de l’album, exercice difficile pour un groupe tourné essentiellement vers l’improvisation. Mais force est de constater qu’ils ont su parfaitement s’y adapter pour arriver à produire un album à leur image : imprévisible, dynamique et hypnotisant.
Chaque morceau à son identité propre, mais tous se complètent parfaitement à l’instar du trio. Les morceaux s’enchaînent bien offrant à l’auditeur une palette de tonalité atmosphérique, le trio proposant des expériences sonores qui peuvent désarçonner l’auditeur peu attentif mais qui raviront celui qui saura véritablement se laisser porter par les nuageux Odei. Je dois avouer avoir une petite préférence pour les titres *Kumo* et *Protophase*. Odei signe ici, un album, possédant une réelle liberté, beaucoup plus dansant que laissaient présager leurs dernières performances mais au contraire se rapprochant beaucoup plus de leurs premières prestations, chose qui n’est pas pour me déplaire je dois reconnaitre.
Le trio basque nous invite à une expérience audacieuse électro-acoustique offrant une dimension nouvelle à la musique électronique, à la fois complexe, accessible et fascinante.
Aux dernières nouvelles le trio infernal serait pleine préparation d'un deuxième album. Espérons qu’il soit aussi bien que celui là.
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Créée
le 8 mars 2014
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