Mieux vaut savoir où l'on met les pieds lorsque l'on flâne aux abords du territoire de DevilDriver. L'entrée est pourtant marquée du signe annonciateur et dégoulinant : "Beast". Au delà, plus aucune retraite n'est envisageable et encore moins possible !
D'emblée, Dez Fafara vous chope à la gorge et vous colle au mur tout en vociféant jusque dans vos entrailles un tas de choses abominables.
Une production puissante comme un char d'assaut abrite ses trois complices qui vous infligent sans aucune compassion riffs lourds, vifs et tranchants ainsi qu'une batterie hallucinante de virtuosité qui vous rouera de coups puissants et imparables.
Cette section de serial-musician-killers n'a aucune pitié pour la moindre de ses victimes, leur puissance martyrise la moindre parcelle de votre corps comme autant de coups reçus lors d'une première séance au "Fight Club" et ils ne vous lâchent qu'une fois leur violent forfait intégralement exécuté.
Malmené mais malgré tout ragaillardi par ce cocktail survitaminé, ce cinquième forfait attribué à DevilDriver sera votre antidote idéale contre l'anusocéphalie matinale, la morosité ambiante ou toutes autres formes virales de Marclavoinite.