Le grand méchant affreux Revenge est revenu immédiatement après un split assez moyen avec Black Witchery.
Quoiqu’on en dise, ça fait toujours plaisir d’entendre des nouvelles de la bande à James Read.
Bon, comme la couverture, le titre l’indiquent, la formule de Revenge n’a pas changé d’un iota : on a droit au même sempiternel black ultra bestial, avec un Read qui blaste comme un salaud tout en hurlant avec ses cris de psychopathe en pleine décompensation, le tout assorti de riffs tronçonneuse tous plus ou moins pareil.
Et on a aussi les « solos » de Vermin, qui sont d’ailleurs un peu soûlants à la longue ; s’il y avait quelque chose à virer, ce serait ça. Le mec fait toujours le même lead - et sur les autres albums aussi - et le place un peu trop souvent pour que ça ait un quelconque intérêt.
Bref, ceux qui ont aimé tous les albums, EP, splits d’avant aimeront ce dernier-né, puisque c’est exactement pareil.
Behold.Total.Rejection n’est pas plus ultime, plus violent, plus extrême, plus bourrin que les albums d’avant. C’est strictement la même chose.
Je m’autorise à ce titre un parallèle avec un groupe ayant officié dans la même catégorie : Proclamation. Ce groupe espagnol a sorti quatre fois le même disque ; du moins, c’est l’impression qu’on en a : quatre variantes d’une même couverture, titres interchangeables, pas une once d’évolution entre deux albums. Sauf que Proclamation faisait du Blasphemy worship assez criant, alors que Revenge… fait du Revenge, c’est inimitable.
Mais sinon, j’aime bien cet album. Il satisfait largement mon besoin quotidien de violence gratuite.
Revenge, quand ça blaste, ça défouraille. Et quand ça ralentit, ça défouraille tout autant. Ecoutez ne serait-ce que le dernier morceau pour vous en rendre compte.
C’est probablement un des seuls groupes actuels à mériter l’appellation "war metal", tellement leur musique est une incitation à la baston générale.
Voilà, je vous aurai prévenus.
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