Disclosure
6.1
Disclosure

Album de Wildpath (2015)

Contrairement aux énormités que j'ai pu lire dans le coin, non, Wildpath n'as pas changé de chanteuse, et non seulement c'est toujours la même, mais quand on as écouté un minimum de fois l'un des précédents album du groupe, on la reconnais facilement. Des timbres de voix comme le sien il y en as pas cinquante. De plus elle ne chante pas si différemment qu'avant que ça, c'est juste le rythme qui as changé, pas la voix.


Oui alors en effet le rythme as bien changé : à part une ou deux chansons, on est plus sur un tempo moyen qu'un rythme power-speed comme on as pu le connaitre. Et malgré la jolie voix, et le talent de la chanteuse, on as l'impression, comme avant, qu'elle est perdue dans la musique, dans toute cette densité d'orchestrations qui se superposent. Sauf que là c'est encore plus flagrant qu'avant, de plus que les mélodies sont plus fades, cela manque cruellement d'un petit air qui va vous rester dans la tête toute la journée.


La musique est là encore le + intéressant dans cet album, même si elle est moins dense qu'avant. Un peu moins orchestrale au profit d'un côté plus electro/progressif, pourquoi pas, sauf que là aussi, les mélodies sont moins intéressantes, rendant le tout trop fade. Mais cela est sans doute voulu, afin de donner un côté plus flou, une atmosphère de romance un peu sombre/étrange, à l'image du clip de "Petrichor".
C'est plutôt réussi dans l'ensemble, sauf que moi je n’accroche pas trop à ce concept, cela m’ennuie vite, j'ai besoin de plus de puissance, de démesure, de beauté, d'envolées lyriques et de virtuosité musicale à en chialer ; et pas d'une simple bonne musique qu'on peut écouter en fond, en arrière plan pendant qu'on fait autre chose.
Comme Wildpath savait le faire avant, je veux être incapable de faire quoi que soit d'autre sur leurs musiques, que d'écouter et de savourer. Ou limite s'imaginer être dans un concert géant de ce groupe, avec le son à fond en imaginant les effets lumineux, pyrotechniques, dont l'envergure serait à la hauteur du son, à savoir hallucinant. Quand j'imagine cela, j'en chiale, mais ce n'est certainement pas avec les morceaux de cet album que je pourrait me refaire ce genre de petits plaisirs.


Bref Wildpath évolue dans un style plus lent, plus poétique, dont l'ambiance générale éclipse la beauté des mélodies d’antan. Cela plairas peut-être à certains, perso moi ce n'est pas trop mon genre de musique, et même cela aurait pu être mieux maitrisé, car l'un ne va pas forcément sans l'autre...

Gwarius68
5
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le 24 avr. 2016

Critique lue 106 fois

Gwarius68

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