Face au monde
Les sirènes retentissent et mon coeur s'arrêtent pendant quelques secondes juste pour voir la beauté du monde disparaitre peu à peu devant mes yeux, ce spectacle magnifique terrifiant au quelle je participe sans que mon esprit ne comprenne comment. Tout se détache vers le ciel dans son assourdissant éclat, un vacarme qui vous brule l'être sans le moindre impact sur votre corps de chair. L'immortalité de ce moment ce fait dans sa disparition.
Et puis ce silence, bien plus pesant ou tous s'efface sous les traits de cette apogée, ou même nos plus belle oeuvre ne font pas le poids. Je sens mon coeur battre comme l'ultime souffle d'une vie, s'oubliant dans l'eclat d'un soupir.
J'ouvre les yeux espérant que tout a vraiment changé, mais mon imaginaire une fois de plus ma bernée. La mélancolie de cette fin prématurée du monde, accentue plus encore mon envie de disparaitre chez moi. Je reprends donc la route vers mon taudis, royaume de ma solitude sociale où rien ne sort ou n'entre. L'ultime rempart de mon être, ma cachette sécrète, a l'abri des regards trop discret et donc la langue l'est bien moins. Les lampadaires éclairent peu à peu mon chemin, laissant apparaitre les ténèbres autour de moi, je presse le pas. Je n'ai qu'une envie, c'est de retrouver ma promise, cet être fait de meuble et de vide. La seule relation durable qui met était donnée, je me cale sur une rythmique et fends le vent de mon corps presser. Les rues se familiarisent et la porte de chez moi m'appel déjà, impatient de passer outre le passe le seuil en calant mon dos contre elle. Enfin protégé de ce qui m'entoure.
J'ôte mon manteau et apprecis la douce chaleur la pièce, j'enlève mes chaussures avec hâte pour laisser enfin mes pieds respirés. Mon corps se dirige naturellement vers le frigo, la bière est mon meilleur allié, je m'assoie sur le vieux canapé dans le salon et tourne l'interrupteur et la lumière fut. La clarté donne à la pièce un tout autre visage. Les ombres des meubles provoquent une quiétude malsain, à cet endroit où seul la tranquillité devrait existait. Pourtant le monde se fait toujours présent, surtout en ces temps catastrophiques. Le reste du monde doit rester derrière ces murs, tous au moins dans ceux de ma tête. J'allume la télé un truc drôle, s'l vous plaît ou Arte, un peu de rêver face à notre cruauté. J'ouvre ma bière dans mon combat contre la pensée, les effets tard à venir, mais les resere sont là pour tenir. Les heures passent et mes alliés aussi, c'est une lourde bataille qu'ils sont en train de mener face à un adversaire qui est de leurs côtes.
Je me libère peut à peut de mon corps, ou du moins ça présence me gêne moins, le corps avachi et l'esprit enfin en léthargie. Mon esprit divague où bon lui semble sans aucune contrainte, le besoin de ressentir quelque chose de violent se faire ressentir, l'ultime adrénaline de ma soirée. Mais quoi, on éteint la télé pour une meilleure clarté et l'idée se fait. La musique, parfait et le choix est déjà prés, quelque chose de calme et qui vous fait basculer dans un monde différent. Plus beau, ou aucune contrainte n'existe. Les basses se synchronisent avec mon coeur pour ne faire qu'un et la petite mélodie vient mouver voir mes membres, tel le poulpe qui déploie ces tentacules. Je vois mon corps disparaitre dans une fumée aux multiples couleurs, je danse à laisser tous partis et ne garder que la musique.
Les formes emerissaient de mon corps, comme si je perdaient des morceaux de moi, ou suis l'inverse, je voie les ondes que produit la musique sur mon torse. Ces ondes lancinante telles des petites flammes qui apparaissent et s'imprègne dans mon être. Je sens mon corps revenir à sa forme initiale, pour repartir en fragments des verres qui tombent à mes pieds. Je marche dessus pour voir l'effet, tous mon corps se disloque n'étaient plus que les morceaux de moi-même. Je fusionne avec le parquet de mon appartement, ressent la moindre striure de mon nouveau corps. Pour devenir aussi dur que le béton qui en fait la structure.
Enfin viens la terre défigurée par les trop nombreuses déformations que nous avons engendrais, je sens les racines s'imprennier dans mes cellules, je reprend ma place. Tous en continuant ma descent vers mon centre. Le chemin est sombre, mais bien moins effrayant que les ruelles qui font la civilisation.
Je commence à ressentir une chaleur incroyable, un souffle de vie incommensurable. Et simplicité dont la compréhension n'a pas à être relativisé par mon esprit critique. La lumière se fait peu à peu, et le noyau de la terre se profile sous mes yeux imatériel, cette masse qui ressemble à un cerveau en feu. Sens cesse à rechercher la solution pour nous satisfaire, à vouloir déborder de créativité pour nous émerveiller de sa beauté extérieurs. Nos réflexions sont bien futiles face à ceci et mes soucis me paraissent bien pathétiques. Mon corps flotte au-dessus de ce etre vivant ultime symbole de la vie oublier par ceux qui l'habite, sur ceux qui pensent être "conscient".
Conscient de tous sauf de l'essentiel, reflet de ma propre stupidité, je suis l'un des représente de l'homme. Celui qui pense sans agir et celui qui agir sans réfléchir. Qui suis-je pour ignorais tant sur ce qui me fait aux quotidiens sans même qu'elle ne me demande rien. Je fuis tous relation possible et celle qui me permet la vie, je lui ai tourné le dos aussi. À mon grand étonnement, mon chemin cette poursuite, que vais-je bien pourvoir découvrire. Je sens la chaleur s'intensifier sans pour autant me brulé, les trait de ce cerveau s'efface peut à peut dans ce grand étendu de feu.
Mes tympans me tambourine le coeur, mon corps s'efface pour laisser place à mon nouveau. Fait de vie et de chaleur, plutôt que de conscience et de froideur. Je pénètre dans un long couloir blanc, sans aucune autre direction que devant moi. Je marche donc vers cette ultime voie, le chemin me semble interminable, mais je dois continuer pour savoir quel en sera la fin. Le couloir perd de sa blancheur, Pernant de teint bleuté parsemé d'étoile, s'assombrissant à chacun de mes pas.
Les galaxies passent à coté de moi devenant mon ultime demeure, je voie mon corps devenir une de ces multiples lumières. Je deviens l'étoile de mon propre salut, l'âtre sans vertu qui existe pour donner un but. Ou pour rassuré ceux qui sont perdus, je prennent enfin ma place dans cet univers qui m'a trop longtemps paru amer. Me frères et soeur, m'accueil comme si nous nous Etions toujours connue. Je ressens enfin tout ce que j'avais recherché sur la terre.
J'ouvre à nouveau les yeux et mon corps et dans un lit d'hôpital, les murs d'un blanc stérilisé m'effrayent, je sens mon coeur s'accélérer. Pourquoi suis-je revenu ici, laissez-moi partir? Je n'ai que faire de votre monde futile.
Une infirmière pénètre dans la chambre, sa présence dégage la même chaleur que la Terre, elle se dirige vers mon lit et me demande si ça va aujourd'hui. Je n'ose lui répondre que je n'ai pas ma place ici, car elle vient de me confirmer le contraire. Ces yeux me transpercent telle l'immensité du ciel et me sans aussi petit que dans l'univers. Elle me sourit, me rassure et me dit que maintenant tous iras bien, je voie les lacérations à mes poignées, qu'avais-je essayé de faire et comment en étais-je sortis
Le printemps commencé à faire refleurir le monde et ma vie ressemble à ces fleurs qui ont besoin du soleil pour vivre, j'ai trouvé le mien dans ma tentative de suicide, la musique m'a sauvé la vie, étant trop forte pour mes voisins. Il avait appelé la police qui m'a découvert juste avant qu'il ne soit trop tard cette femme me guide, me remet sur pied et ramasse avec moi les morceaux que j'ai trop longtemps laissés tomber. Je marche à ses côtés, savourant la chaleur du soleil et l'odeur de mon aimée. j'ai conscience de ma chance et la laisserais plus passer...