Compression blues
Cette année, le ciel est tombé sur la tête d'Alan Sparhawke. Ce n'est pas la première fois. "I'm tired of seeing things" chante-t-il sur "Dancing & Blood". Entre délires paranoïaques et épisodes...
Par
le 12 févr. 2019
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Low n’en peut plus d’essayer de se renouveler depuis plus de dix ans, et finalement, le trio n’est jamais été meilleur que quand il exerce ses talents dans le domaine dans lequel il excelle : la délicatesse. A ce titre, C’mon est sans doute ce que les Américains ont sorti de mieux depuis The Great Destroyer. Plus que jamais, Double Negative assourdit au contraire par son volontarisme forcené, son combat ostensible contre sa propre identité (tous les voyants de la production sont dans le rouge). Que reste-t’il ici des charmes de Low ? Quelques jolies harmonies vocales, quand elles ne sont pas bouffées par des filtres ravageurs ; quelques embryons de mélodies, quand elles ne sont pas étouffées par des percussions pachydermiques. Le problème n’est évidemment pas que Low cherche à s’échapper d’un modèle qu’ils ont construit, et sans doute éreinté, mais qu’ils le fassent avec aussi peu de subtilité.
Créée
le 30 nov. 2018
Modifiée
le 12 juin 2024
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