La description analytique ci-dessous, prosaïque, ne restitue rien, comme le plus souvent face à une pièce musicale. Je tombe dans le piège ! Le mieux serait de se laisser aller au commentaire poétique. Intrigant, des mondes organiques mentaux inédits alliant terrestre et extraterrestre. Des sensations, des mouvements spatiaux cosmiques, des émotions aussi, plus ou moins inquiètes.
Greenhouse: sonorité monocorde hypnotique, vagues grondements lointains plus sourds, multiples sources prenant de l'ampleur de plus en plus inquiétantes, rupture nette plus calme, sonorités spatiales, infiltrations aquatiques, tumulte cymbales diverses en arrière-plan
Belarus: préambule mélodique violon à l'archet et mandoline grattée vaguement orientale, surgissement électro avec faune invertébrée étrange puis fréquences stridentes hautes
A cocktail of cheminais: Moulinet et friture mouillée, scratchs radiophoniques heurtés, puis sons plus organiques, forêt, pluie sur bâche, ruissellement allant vers ébullition et écoulements/transvasement, hélicoptère étouffé, vague de souffles granuleux, moteur bateau s'éloignant
Qianwei Ski: entre autre complainte d'une note à la trompette, esquisse contrebasse, vrombissement ufologique grossissant.
Yellow rain: Mélodie R2D2, friture radio colorée, cloche de vache très résonnante, nappes cycliques hachées inquiétantes, corde d'instrument égrenée puis montant en gamme. Mix anarchique de tout s'intensifiant puis, puis crépitement métallique.
Drunken forest: Plus mélodique, du Alan Howarth (Invasion Los Angeles) assez inquiet et parasité de rouille sombre .