Après un joyeux Nu-Disco/House Garden Party EP qui aurait pu devenir l’un des hymnes de club de l’été 2020 si le Covid n’avait frappé, le renommé Dj et Producteur Allemand nous revient avec un nouvel LP à la direction pour le moins différente.
Eating Darkness est une exploration sombre de la mélodie et de l’Ambient qui est beaucoup plus obscure que ce que Roman Flügel à l’habitude de proposer, y compris sur ses morceaux destinés aux clubs.
Un album avec très peu de déchets et 9 morceaux solides qui se positionnent à différent endroits de son spectre musical : de la Minimal à l’Experimental, en passant par le Glitch, la Techno et l’Ambient.
L’une des qualité évidente de Eating Darkness réside dans sa faculté à passer d’une mélodie triste à des moments d’euphorie avec une lueur d’optimisme sans le moindre effort.
Alors que le morceau d’ouverture «Magic Briefcase» arbore une ligne de synthé triste assortie de percussions silencieuses, le morceau suivant «Chemicals» est caractérisé par des convulsions maussades et flottantes avant de se transformer en éclats de lumière poptimiste sur «Wow».
Eating Darkness n’est certainement pas l’album le plus aventureux de Roman Flügel mais sa grande maitrise donne le sentiment d’atteindre les sommets de l’Electronica.
Si vous n'avez que 3 morceaux à écouter : «Magic Briefcase», «Wow» et «Cluttered Homes».