"We used to be band. now we are not. we played mostly instrumental post-psych-prog-doom-stoner-rock. or something like that." Telle est la phrase que l'on peut lire sur la page facebook d'Arc of the Aurora, groupe de post-rock d'Arizona qui sortira un seul et unique album avant de se séparer suite à la mort de son bassiste.
Découvert complètement par hasard sur Youtube, je suis tombé fou amoureux de ce groupe, au point de payer 10 dollars pour cet album sur Bandcamp. Quelque chose se passe à l'écoute de ce post-rock, quelque chose que j'ai beaucoup de mal à décrire ou même à comprendre. Il s'est produit une sorte d'épiphanie, je me suis dit "j'ai trouvé ma came, et c'est de la bonne". Du coup il faut l'écouter pour comprendre. Je recommande fortement aux novices du genre, un vrai régal pour les oreilles.
Un album qui ne fait que confirmer ce que je pense : la musique ne s'écoute pas, elle se ressent.
Et le dernier titre de l'album (qui est aussi le titre de cette critique) s'avère prophétique, puisque cette renaissance ne viendra sans doute jamais, malheureusement. Arc of the Aurora est condamné à rester éphémère dans la l'histoire de la musique.