En cavale !
C’est en cette belle année (??) 2017 que sort le nouvel opus de Diego Pallavas qui, aprés leur Expédition Punitive, se retrouve En cavale… 14 titres pour un disque qui, tout en restant punk et...
le 10 mars 2017
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5 ans. C’est long 5 ans. C’est ce qu’il a fallu attendre pour découvrir le 4ème album des Diego Pallavas depuis Expédition punitive. Le groupe a connu un sacré lifting depuis l’opus précédent : passage en quatuor à deux guitares avec l’arrivée de David (vu notamment dans Stygmate), le remplacement de Romain par Arnaud derrière les fûts et le départ de Mitch remplacé par Ludo à la basse.
Force est de constater que malgré tous ces changements, le résultat final est parfaitement fidèle à l’esprit Diego Pallavas développé en concert et au cours des 3 précédents albums. Étant donné que j’ai pas encore eu la galette physique dans les mains, je ne sais pas qui est à créditer sur quel texte, mais la mélancolie qui se dégage ici et là (sur des titres comme sur Tuméfiée ou L’hiver) me rappelle ce qu’on trouve chez Stygmate. Cette même mélancolie se présente comme un aspect supplémentaire pas assez abordé sur les précédents opus de l’orchestre, et marque selon moi une grosse qualité et une légèreté dont Expédition punitive pouvait manquer par moment.
Toujours dans la comparaison, cet album marque le retour des compositions fortes, de chansons vraiment excellentes qui te retournent le crâne dès la première écoute. Bien qu’Expédition punitive fut bon (voire très bon si je prends le temps de le replacer dans ma collection), je n’ai pas trouvé avec le temps de chansons phares, vraiment coup-de-cœur (à part éventuellement Colomba ou L’ordre du pire). J’ai marmonné Mulhouse pendant plus d’une semaine, L’hiver me hante depuis le jour où je l’ai écouté. Il y a dans ces chansons, non seulement un potentiel « iconique » que Vosgian force (sur Série noire) ou Poney mort (sur Punk plastic etc.) avaient déjà, mais surtout un aspect « rigolo » en moins. Ce ne sont pas des chansons que j’ai envie de beugler ivre mort à la fin du concert. Ce sont des chansons qui me filent des putain de frissons, voire des larmes si je suis un peu fatigué. De Rire et pleurer de joie à Les risques de rixe, l’album est un sans-faute complet. Pile dans ce que je pouvais attendre d’un groupe que je suis depuis que je suis ado.
Je vais pas faire le détail de tout ce que j’ai trouvé génial sur le skeud, mais en bref, je suis en amour complet devant L’hiver (dont je n’ai plus à écouter la version live aux 11 ans des Charly Fiasco, unique enregistrement dispo que j’ai visionné en boucle) et devant un paquet d’autres titres (Mulhouse, Monaco paria, Samedi soir, Tuméfiée etc). Si je cherchais des défauts, je dirais que je suis toujours pas fan de Tes états d’âme Eric, que Ça vous ressemble est peut-être pas assez percutante pour finir l’album, et que le trio Obsidienne – Les filles du roller – Mauvaise idée (dont les couplets me rappellent un peu trop ceux de The doll is yours, d’ailleurs) est peut-être un poil en-dessous du reste. Mais là, je fais vraiment la fine bouche.
En cavale me rappelle pourquoi j’adore Diego Pallavas, pourquoi je continue à kiffer des groupes qui font ça par passion, même au bout de bientôt 15 piges d’existence et 4 albums. Pas besoin de se reposer sur les Plastic bag insight, les Petite teigne ou les A ma bouteille amarrée : en 14 titres les spinaliens pondent un quasi best-of. J’attends de voir ce que dira l’avenir, mais En cavale a les moyens de devenir mon album préféré des Diego, et a fortiori, un de mes 10 albums préférés de tous les temps, dis-je du haut de mes 23 piges.
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Créée
le 14 mars 2017
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