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le 26 sept. 2015
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Tous les ans, il y a un album, passé largement en dessous des radars de la critique et du public, qui devient mon petit chouchou à moi, et m'accompagne tranquillement pendant quelques mois. Enfin, quand je dis tranquillement, dans le cas des Fratellis (écossais et pas italiens, on le sait...), le terme trahit la turbulence et la vitalité de leur rock têtu... comme les trahissent le titre de l'album et sa pochette, tous deux bêtement décalés par rapport aux plaisirs basiques mais colorés que garantit l'écoute de "Eyes Wide, Tongue Tied", quatrième effort de nos frères amis. Depuis le triomphe de "Costello Music", voici donc ce que les Fratellis ont fait de mieux, parce qu'ils ont enfin réussi à marier leur passion grandissante pour la musique américaine (qui avait peu à peu phagocyté leurs disques et leurs concerts) avec leur incroyable aisance mélodique, so british. "Eyes Wide..." qui commence de manière assez improbable comme un hommage à la "Big Music" emphatique des Waterboys avant de viser nos jambes avec un rockabilly irrésistible, et nous laisser ainsi bien déroutés, c'est un peu Springsteen qui aurait trop écouté Slade, si quelqu'un peut imaginer ça... Il y a ici plus de bonnes chansons instantanément mémorisables et à brailler en chœur, de rythmes frénétiques qui débouchent sur des solos de guitare stridents, de moments d'émotion facilement partageables que dans tout le reste de la production discographique de l'année 2015. Certains ont l'air de trouver ce disque monstrueusement efficace "trop évident", "pas assez inventif" : je ne vois pas où se niche l'évidence quant il s'agit de composer une dizaine de chansons parfaites réalisant le grand écart impossible au dessus de l'Atlantique, ni même le manque d'inventivité quand on parle de retrouver la verve d'un vrai classicisme - sans nostalgie inutile - des années 70. Alors, faites plaisir à vos zygomatiques et vos jambes ankylosées : écoutez "Eyes Wide, Tongue Tied" et montez le volume !
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Créée
le 4 sept. 2015
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