Femi Kuti, premier album éponyme du fils aîné du créateur et maître absolu de l'afrobeat, le divin Fela, fait bien pâle figure face à la discographie du paternel.
Les ingrédients sont là, mais la production de l'album gâche tout. J'ai l'impression d'écouter une soupe afrobeat sans saveur.
L'instrumentation est bien trop polie. Un saxo qui sonne comme sur un morceau des Dire Straits, hors sujet. D'une manière générale, les cuivres sont ternes, c'est plus de la fanfare que de l'afrobeat. Les percussions sont trop présentes et elles sont bien lourdingues. On entend peu la basse et les guitares rythmiques.
Où est passée la fougue qui coule dans la famille? Il doit être probablement incroyable en live, mais l'écoute de l'album studio m'ennuie à chaque essai.