Cet album pose un problème épineux à son auditeur : il est, tout d'abord, magnifique. On se retrouve téléporté dans les années 1960, sur les plages de Californie, à écouter de la surf pop : harmonies vocales omniprésentes, paroles parlant d'été et d'amour, instrumentations et rythmes similaires... C'est, évidemment, un régal, comme si Brian Wilson et ses acolytes avaient continué sur leur lancée.
Oui, mais voilà, The Explorers Clubs ne sont pas les "nouveaux Beach Boys". Ils SONT les Beach Boys. Ils sonnent comme eux, composent comme eux, sont produits comme eux... 40 ans plus tard. Personnellement, ça ne me dérange pas puisque je pense que très peu d'artistes sont capables de se hisser à un tel niveau de qualité. Reste que le groupe manque d'une identité. Mais après tout, on ne va pas bouder son plaisir d'écouter cette musique sublime, non ?