Hide From the Sun par Samuel_C_
Après le succès internationale d'In The Shadows et de l'album Dead Letters, The Rasmus sort un nouvel opus. La tendance est-elle confirmée ?
Tout d'abord, Hide from the Sun (HFTS) est un album écrit et composé sur la route, tant le groupe a été transporté de droite à gauche afin d'assurer la tournée mondiale de Dead Letters. Et oui, le succès ne vient pas seul, surtout lorsqu'on est musiciens. Bizarrement, le groupe lui même n'est pas pleinement satisfait de son travail et plusieurs fans bouderont le résultat. Je ne suis pas de ceux-là, considérant même l'opus comme plus réussi que le précédent.
D'une part, fait notable, l'album est plus long que Dead Letters avec 11 titres au lieu de 10. Maigre différence diront certains, que nenni je répondrais cela fait toujours quelque chose en plus. Par ailleurs viennent s'ajouter Trigger, Dancer in the Dark et Open my Eyes version normal et acoustique, plusieurs titres dans la lignée de l'album et qu'il est regrettable de devoir s'octroyer séparément tant ils semblent associés à l'album.
Rentrons dans le vif du sujet. Les 50 minutes d'écoute débutent avec Shot, lancé par une batterie frappante, le titre rappelle d'instinct les sonorités de l'album précédent, mais avec un son et une voix plus sombre encore, on n'apprécie ou pas, moi oui. Night after night vient ensuite et se veut comme une "réponse" à In the Shadows, à la fois dans ses lyrics que dans la guitare électrique est très présente et la voix du chanteur plus puissante.
No fear est la troisième chanson mais aussi le single de présentation de l'album. Les paroles en sont simples à l'image du refrain qui ne contient que deux phrases répétés en boucle mais l'efficacité est là. Tout y est, la guitare, la voix, le (trop court) solo. La chanson se termine par un outro à la harpe des plus agréable, bien qu'un peu long.
Suivent pêle mêle Lucifer's angel, last génération et dead promises. Des titres pas forcément inoubliables mais qui exploitent la richesse du son made in The Rasmus. A noté par ailleurs la collaboration du groupe Apocalyptica aux violoncelles sur Dead Promises.
Le septième titre est un des préférés du chanteur a jouer sur scène et on comprend facilement pourquoi. Le riff d'intro est ultra entrainant, les refrains vont crescendo, le solo est pour une fois assez long et la chanson permet de multiples versions en live, ce que le groupe apprécie grandement.
Sail Away est une note douce au milieu de cet étalage rock, les paroles sont mélancoliques. Une ballade en somme, et des plus agréable.
Se suivent Keep your heart broken et Heart of Misey, porté par la voix du chanteur, encore deux excellents titres qui sont taillés pour la scène.
L'album se clôture avec Don't let go, toujours une note plus douce pour la fin. Une autre ballade qui termine de manière parfaite le tout, profitant d'un son plus riche et d'une mélodie entraînante.
En bref, les morceaux sont plus long, plus aboutis musicalement, moins bruts. Les mélodies varient, les textes sont reconnaissables comme venant du groupe et l'album se réécoute en boucle sans jamais provoquer de lassitude tant il est riche.