Mon âme au diable.

J.C Satan est actuellement mon groupe préféré. Simplement parce qu'ils sont impériaux en live, il faut les voir pour le croire. Rendez vous est pris en novembre à la maroquinerie où ils avaient déjà retourné il y a 2 ans une salle bien pleine.
J'adore par ailleurs cette formation. Nous avons 3 mecs et 2 filles. Un géant, une maigre, une dodue, un trapu et un batteur au physique tout à fait neutre. Ce drôle de mélange les rend extrêmement sympathique et chaque concert est l'occasion de se prendre un belle baffe, notamment grâce au guitar hero Arthur qui nous gratifie d'un swing impeccable.
Ce nouveau disque tant attendu voire trop attendu n'est pas exactement à la hauteur de mes espérances. Après 3 longues années d'attente nous est livré seulement 10 titres. J'en voulais plus mais ce sont mes petits caprices d'enfant gâté. Car ces 10 titres restent excellents, super bien produits et fignolés par un travail d'artisan remarquable.
La première moitié de l'album nous renvoie l'énergie salvatrice que le groupe a toujours su nous mettre dans les dents. Satan II est le nouveau Crystal Snake présageant des violences en concert, I could have die et Dialogu with Mars offrent un rock stoner admirable mais le meilleur reste le désormais célèbre I'm Waiting For You, délicieusement déglingué, psyché et pop.
La deuxième moitié nous rappelle le goût du groupe pour les ballades. Si Ti amo Davero et Ingrid nous caresse agréablement les oreilles, ce ne sont pas les plus belles ballades du groupe. I will kill you tonight et son jazz garage m'ont semblé un peu facile dans les paroles. Don't work hard et The Greatest Men reviennent à un son bien bourrin pour le plaisir des petits et grands.
En lisant les excellentes critiques de cet album dans la presse, je me félicite de la reconnaissance bien mérité pour un groupe si talentueux et unique dans notre hexagone. Mais j'attendais peut être trop ce nouvel opus et je n'ai pas retrouvé la fraicheur des découvertes de Hell Death Samba et Sick of Love. J.C Satan, je vous aime quand même.