J'ai beau retourner le problème (en est-ce un?) dans tout le sens, l'écouter 100 000 fois... Et bien j'ai énormèment de mal à trouver un défaut à cet album...
Amy MacDonald, jeune talent folk-rock tout droit venu des terres d'Ecosse nous livre ici son 3eme album, après 2 brillants précédents opus (This is The Life en 2007 et A Curious Thing en 2010) et bon sang de bois, jamais un album n'aura aussi bien porté son nom.
Car la musique d'Amy, qu'est-ce que c'est au final? L'histoire d'aventures humaines, aussi désuètes (The Green and the Blue qui raconte une histoire d'amour sur fond de rivalité Celtic Glasgow/Glasgow Rangers) que poignantes et teintées d'un patriotisme loin d'être caricatural, sinon communicatif (Pride qui donnera envie à beaucoup de gens d'être écossais!) Mais outre des textes à la fois simples mais écrits avec toute la sincérité du monde, nous tenons là une musique tout simplement enchanteresse.
Il est impossible de ne pas parler tout d'abord de la fantastique voix de Miss MacDonald, qui dispose d'un timbre des plus chaleureux, doux, ceux dont le simple fait de l'entendre glisser au fin fond de vos tympas transmettra une onde de bohneur fort bienvenue.
Alors bien-sûr, il ne s'agit pas là d'impressionner techniquement, ni même de créer un tube pour brasser des pounds, mais bien de transmettre une sorte d'énergie positive. Quoi de plus belle thérapie que la musique en temps de doute? Cette énergie se ressent dans le morceau qui servira de premier single à l'album, à savoir l'entraînant "Slow it Down" véritable pièce maîtresse de l'album, une batterie au tempo très rapide, et des mélodies de guitares des plus harmonieuses.
La guitare justement parlons-en, car c'est le deuxième outil musical utilisé par la belle. Un instrument qu'elle maîtrise de ses doigts de fée. Un son tantôt doux et délicat ("The Furthest Star"; "Across the Nile") et tantôt rock acidulé du plus bel effet ("4th of July" très grand morceaux d'ouverture soi dit en passant; "In The End"). Vous l'aurez compris, la force de Life in a Beautiful Light réside avant tout dans les variations d'ambiances qu'il crée. Amy MacDonald inssufle énormément de caractère à sa musique, capable de mélanger les styles de la musique contemporaine comme savaient le faire les Dylan, mais surtout Bruce Springsteen dont l'influence se ressent énormément, ou encore des artistes modernes tels Norah Jones ("The Game"). Ceci dit, quand on est talentueux, cela devient de suite plus facile!
L'album sait se faire hétérogène sans perdre de vue sa ligne directrice imposée par le genre dans lequel Amy MacDonald s'adonne, puisqu'on reste dans les sonorités folk-rock. Et dans cette véritable fête de la musique, d'autres instruments s'invitent (Piano, cuivres...), et ce, en ajoutant une force supplémentaire à un disque qui en possède beaucoup.
Si l'on compare avec les précédents essais, on constate néanmoins que la musique d'Amy MacDonald n'évolue que peu, mais pour un troisième album qui sent bon la maturité artistique, il n'y a nul lieu de se plaindre, et tort cela vous porterait de ne pas poser vos oreilles sur ce superbe album, qui possède peut être 2-3 morceaux moins marquants ("Left That Body Long Ago"; "Human Spirit").
Au final, on se retrouve avec un album qui rime avec plaisir, divertissement et talent. Les qualités de cet album sont indéniables toutes comme celles d'Amy MacDonald qui éclaire notre vie d'une magnifique lumière! A écouter encore, encore et encore! (Comme je le fais depuis quelques mois maintenant...)
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