Une frange m'est apparue.
Je ne rédige jamais de critique sur un morceaux ou un album pour une raison simple: je n'y connais absolument rien en musique. Je suis incapable de dire pourquoi j'aime ou pas tel artiste, tel courant musical et plus encore d'analyser une oeuvre. Je me contente de vivre la musique, de mettre à fond la sono pour faire chier mes voisins. Pourquoi cette critique, alors ? Parce qu'une frange m'est apparue.
On est samedi soir. Je rentre d'une journée fort plaisante en compagnie de mon petit cercle d'amis. Un poil fatigué, je me mate un p'tit film, je surfe sur le net, la télé en fond sonore. Soudain, j'entends un banjo. Anh ! Des claquettes. Aanh !! Un accent de merde. Aaanh !!! Et là, je m'aperçois que la source de tout ce bazar si mélodieux à mes oreilles provient d'une frange. Aaaaaaaaanh !!!!!! Je viens d'entendre le morceaux "Cerveau ramolli" et je tombe sans plus attendre amoureux de Lisa LeBlanc. Oui, encore !
Acadienne de naissance, lauréate de nombreux prix et heureuse maman de cet album si sympathique en 2012, Lisa LeBlanc est un ouragan aux formes généreuses et à l'accent à couper au couteaux, une pile décalée et attachante, qui a visiblement le swing dans la peau, ce tempo endiablé que l'on dirait sortit tout droit du sud profond.
Son premier album est donc à son image, fun, drôle, généreux, bordélique, entraînant et foutrement addictif. Et puis merde, quoi, y a un banjo !