Daniel Avery nous revient avec un album surprise, qu’il a finit de composer pendant le confinement, seulement quelques mois après sa collaboration avec Alessandro Cortini sur le très grand Illusion of Time (8/10).
Love + Light est un album divisé en 2 sections distinctes qui pourrait correspondre à la bande originale de votre soirée en club si la pandémie n’avait pas frappée.
La premiere partie est axée dance-floor avec des morceaux tech house aux surcouches de noise et de sons industriels comme sait si bien les produire l’artiste.
De l’euphorique ‘Dusting For Smoke’ que vous entendriez de la rue et qui vous inviterait à rentrer dans le club, aux sonorités industrielles et acid du survolté ‘Searing Light, Forward Motion’, tout en passant par l’hypnotique morceau de milieu de soirée durant lequel le temps se fige ‘Darlin’, tout les ingrédients sont là pour vous faire passer une excellente soirée.
Le tout, entrelacé de quelques interludes bien méritées pour vous permettre de reprendre votre souffle entre chaque banger.
Puis vient la deuxième partie, entièrement Ambient et synonyme de redescente de fin de soirée et d’apaisement avant le levé du soleil.
C’est cette section, de plus en plus présente chez l’artiste, qui retiendra d’avantage mon attention. Une succession de compositions fantomatiques qui ne sont pas sans rappeler un certain Selected Ambient Works d’Aphex Twin (rien que ça).
Des perles telles que ‘Into The Arms Of Stillness’, ‘A Story in E5’ et ‘One More Morning’ ne seraient laisser indifferent tout amateur de ce style.
Daniel Avery confirme ici ce que nous avions vu naitre avec Song For Alpha et ce qu'il avait apprivoisé avec Illusion of Time, à savoir un talent certain pour l’ambient. Et lorsque le meilleur de ses 2 mondes sont réunis, cela ne peut donner qu’un album de haute volée.