Le site est de retour en ligne. Cependant, nous effectuons encore des tests et il est possible que le site soit instable durant les prochaines heures. 🙏

Opprobrium
Opprobrium

Album de Destruktor (2015)

Depuis que j'avais découvert ce groupe sur le split avec Throneum, je m'étais un peu penché dessus, notamment sur leur album Nailed.
Pas mal, mais ils avaient déjà perdu en sauvagerie par rapport à leurs premiers EP, à l’époque où Jarro Raphael était dans le groupe, comme le bestial Brutal Desecration ou le nerveux Nuclear Storm, carrément black/thrash dans l’esprit et la forme à l’instar du split avec Bestial Mockery – qui est aussi un groupe à tendance black/thrash.


Avec les albums, on a comme l’impression qu’ils « s’assagissent ».
Façon de parler, parce que ça reste quand même extrême ; c’est juste moins barbare qu’avant.


Opprobrium est beaucoup moins long que son prédécesseur, qui aurait effectivement gagné à être un peu raccourci, les compos n’en auraient été que plus percutantes.
L’album démarre sur un trompeur doom tempo, mais le naturel revient rapidement au galop dès une minute trente : c’est toujours un blackened death/thrash au tempo enlevé auquel on a affaire.
Les morceaux s’enchaînent de manière assez linéaire, chacune comportant néanmoins son lot de passages accrocheurs, alternant mid et blast tempo de manière régulière.
Ici, un titre sort clairement du lot : le dernier, Forever The Blood Shall Flow. Déjà parce qu’il fait presque neuf minutes. Ensuite parce qu’il est mieux branlé que le reste, tout simplement. Le début est lent et lance un arpège qui est repris en up tempo juste et trémolo après ; s’ensuivent des riffs bien nerveux pour un final acoustique du meilleur goût.


Au total, un seul morceau à retenir vraiment de ce disque. Car le reste m’a paru assez générique bien que globalement correct. La bestialité de leurs débuts fait cruellement défaut, à mon sens.
Mais la couverture de Mark Riddick vaut son pesant d'or, tout à fait d’actualité.


Retrouvez cette chronique sur le webzine auxportesdumetal.com

Man_Gaut
6
Écrit par

Créée

le 16 janv. 2016

Critique lue 85 fois

Man Gaut

Écrit par

Critique lue 85 fois

Du même critique

Stare Into Death and Be Still
Man_Gaut
9

"Drawn Into The Next Void"

Ayant négligé lâchement leur album de 2016, sans doute par paresse intellectuelle, j'étais pour autant resté sur une excellente impression d'Ulcerate avec le duo incontournable Destroyers Of...

le 1 mai 2020

11 j'aime

3

Exuvia
Man_Gaut
9

"Towards Malkia"

Depuis la sortie de Blood Vaults, j'ai eu l'occasion de voir le groupe d'Alexander von Meilenwald en concert et The Ruins Of Beverast (TROB) s'avère particulièrement brillant dans l'exercice, les...

le 22 oct. 2017

9 j'aime

5

Cursus Impasse: The Pendlomic Vows
Man_Gaut
9

"The Apocryphalic Wick"

Ces gros tarés de Howls Of Ebb ont encore pondu une aberration musicale cette année… pour notre plus grand plaisir. C’est un groupe que je suis ravi d’avoir découvert avec sa première sortie, déjà...

le 24 juin 2016

9 j'aime

2