Un premier album jouissif. A la manière d’un film d’horreur, cet opus nous transporte dans un monde à l’esthétique sonore dévastatrice et rythmiquement sanglante, le scénario nous livre une histoire oscillant entre le comico-gore et la poétique zombie. Ames sensibles, s’abstenir…les riffs assassins mêlés aux paroles aiguisées, nous effleurent et nous saignent, pour nous laisser une sensation de plaisir gore intense.
Les sonorités pesantes et sombres, mais néanmoins entrainantes et plaisantes, introduisent avec brio les différents personnages cultes de l’horreur avec un grand H : ainsi s’entrecroisent Jack L’Eventreur, Le Kraken, Frankenstein, et autres zombies dans une pièce orchestrée de mains de maître, joyeux chaos musical sonnant au final comme un hymne à la communauté zombie.
Une épopée épique à travers des sonorités plus zombiefiantes les unes que les autres, qui nous transpercent telle un pieux en plein cœur et nous contaminent sans détour : la messe est dite, le virus est répandu, Magoyond a lâché sa horde de zombies musicalement enrâgé, et nous séduit, sans résistance aucune. Pour le meilleur, et surtout pour le pire.
I [braiiiiin] Magoyond !
(Gros, gros coup de coeur pour Kraken Palace... !)