Le Chaos Reigns en Mass parmi les Monsters des Echo de Babylon

Le double effet Matta - Prototype :
Vous l'ecoutez pour la première fois, vous trouvez le son énorme, lourd, compact, d'une énergie tonitruante, vous pourriez même le trouvez violent comme vous aimez ce genre de galettes. Le duo tire dans toutes les directions des météorites qui ravage sans sourciller les inhibitions qui vous empechez d'osciller la tête en publique, de battre la mesure du bout des doigts ou de vous defoncer les hanches une fois percher au milieu d'un foule compacte dans une soirée de bon gout.

Et vous le réécouter, souvent, beaucoup.

Et 3 ans plus tard, vous vous le remetter dans les oreilles avec le même plaisir et vous entendez pour la première fois, cette petite mélodie, ces dix notes et quelques au milieu du morceau d'ouverture Mass.
Vous vous rendez compte qu'en fond de Chaos Reigns un synthé simule une chorale d'androide. Et vous chercher a travers l'énorme épaisseur de chaque morceaux, la liste de tous les petits sons, les improbables samples, les nappes de synthés superposées, le tout cacher derrière ces gigantesques lignes de basses qui ne cède rien aux éclats des kicks et des snares en pagailles.

Et vous comprenez pourquoi, presque trois après cet album ne vieillit pas, parce qu'il a encore et toujours des choses à dire.

"Ah, encore un album de dubstep bourrin ?" A voir, a voir.